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EAN : 9791094391099
126 pages
Éditions Jerkbook (05/09/2016)
3.67/5   3 notes
Résumé :


La connerie n'est pas l'apanage d'un âge ; il existe des jeunes cons comme des vieux cons, ni d'un rang social, il est de fieffés cons démunis, comme de sacrés cons dotés d'un solide patrimoine, des employés à la connerie consternante comme des employeurs qui nous atterrent par la couche épaisse qu'ils tiennent.

Ce n'est même pas une affaire d'instruction. Nous connaissons tous des avocats, professeurs, élus, qui pourraient trôner su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un menu de 50 questions avec auto-évaluation de 0 à 10 pour calculer son degré d'imbécillité (tiens ça s'écrit avec deux L, première preuve qu'on devient moins sot à la lecture du présent ouvrage). Ou, plus crûment, savoir si on est connement classable comme "léger", "épais" ou "profond". C'est ouvert à tous - et toutes, il n'y a pas de raison -, qu'on soit caduque ou débutant. Et impossible de se défiler, on est seul avec sa conscience, redoutant d'entendre un requiem à nos illusions d'intelligence. On peut par contre tricher un peu - ce qui serait un peu stupide - quand on évalue quelqu'un d'autre. Car oui, c'est possible aussi.
Plus que la notation, subjective et d'autant plus sujette à caution si on en est (car en effet : si je suis con, puis-je m'auto-évaluer judicieusement, même si je suis persuadé, en bon con que je suis, que j'ai répondu avec la plus grande honnêteté intellectuelle possible ?), je me suis surtout penché sur les textes qui complètent les questions-tests. Ces commentaires bienveillants ne donnent pas bêtement la leçon, ils éclairent de thème en thème chaque lecteur sur sa vision de lui-même et sur les rapports qu'il entretient avec les autres (sexisme, religion, etc.). Amical plus que professoral dans son ton, ce bouquin pas bougon a le mérite de nous bousculer un peu. Il nous invite à plus de pondération et de tolérance. D'une certaine façon à cultiver un peu mieux notre jardin plutôt que d'asséner des vérités au monde entier.
Ou bien alors, la vérité est tout autre, et toutes les lignes précédentes ne sont qu'un tissu de [cf titre]. Et si, déguisés en psychologues-statisticiens, les auteurs n'avaient pas simplement trouvé le moyen futé de tous nous traiter de gros/ses c… ?
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Mon avis :
Il est difficile, pour moi, de faire une chronique de ce livre. Pourquoi ? Parce qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre de fiction, mais d'une exposition d'idée, et que cela pourrait tourner au débat plutôt qu'à l'appréciation. Mais je vais m'essayer à cet exercice.
Les auteurs, Jean-François Pissard et Geneviève Ballereau, nous proposent une méthode originale (c'est la première du genre) pour évaluer le degré de connerie de nos contemporains.
D'un point de vue purement littéraire, c'est répétitif, mais une telle démarche peut-elle éviter cet écueil ? N'ayant pas moi-même abordé ce genre de travail, et ne disposant pas de référence en la matière, j'avoue que je n'ai pas la réponse. Cependant, je m'interroge sur certains choix. Par exemple, pourquoi avoir fait un thème particulier (thème 7) de la superstition, qui ne contient qu'une seule question, alors que tout un chapitre est consacré à la religion ? La superstition et la foi ne reposent-elles pas sur la même croyance aveugle à des dogmes ou des idées dont le fondement n'est pas de l'ordre de la logique ? Bien sûr, ce choix paraît logique en regard du fait que les religions sont placées dans le thème des phénomènes de groupes, et qu'on peut considérer que les superstitions sont d'une nature plus individuelle…
Toujours sur la forme, certaines tournures de phrases m'ont paru un peu trop tarabiscotées, non pas à cause des termes employés, mais en raison d'une syntaxe rendant l'idée parfois difficile à appréhender.
Mais dans ce genre d'ouvrage, c'est certainement plus sur le fond que sur la forme qu'il faut s'attarder.
La réflexion essentielle qui sous-tend cet essai pourrait s'inscrire ainsi : qu'est-ce que la connerie, et de quelle manière se manifeste-t-elle, au quotidien ?
Huit thèmes sont abordés : 1- Les caractéristiques psychologiques. 2- L'évolution comportementale. 3- Les comportements symptomatologiques. 4- Les phénomènes féminins et masculins. 5- Les comportements liés à l'âge. 6- Les phénomènes de groupes et de bandes. 7- Les superstitions. 8- L'intelligence et la culture.
Chacun de ces thèmes est subdivisé en un nombre variable de questions concernant un aspect particulier du point abordé, et chaque question est accompagnée d'un texte proposant un éclairage sur le sujet. C'est dans ces textes que réside, pour moi, tout l'intérêt de ce livre.
En effet, la connerie ordinaire se dilue dans le quotidien, et il est parfois bien difficile de l'apercevoir. Jean-François Pissard et Geneviève Ballereau décortiquent pour nous ces petits travers qui dénotent un manque de recul sur les agissements et les pensées de tout un chacun. Chacun de ces textes est une piste de réflexion sur nos comportements et ceux des autres dans diverses situations de la vie en société. Pour moi, plus qu'une méthode de calcul, cet ouvrage est avant tout une analyse fine des tendances de tout individu, selon son âge, sa culture et son éducation, à calquer son mode de fonctionnement sur le plus grand nombre ou à réfléchir à ses actes. Et rien que pour cela, il mérite d'être lu.
Maintenant, est-ce un travail exhaustif ? Non, et il n'en a pas la prétention. Il ouvre des voies de réflexion, d'introspection, même, mais chacun peut développer ces pistes vers d'autres questionnements.
Ensuite, quel est l'intérêt d'évaluer le degré de connerie ? Pour soi-même, pourquoi pas ? Mais il faut déjà avoir un sacré recul pour être suffisamment honnête avec soi-même, et rien que ça démontre qu'on est pas trop con…
Pour les autres, personnellement, je trouve ça un peu prétentieux. D'abord, il faudrait connaître parfaitement la personne évaluée, ensuite n'oublions jamais qu'on est toujours le con d'un autre, et qu'on ne juge de la connerie qu'à l'aune de ses propres limites, de son intelligence et de sa bêtise.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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J'ai été surprise au début...les auteurs nous expliquent en préambule comment mesurer le degré de connerie de quelqu'un que l'on connait...voir soi même. Cela m'a dérouté. Je me suis demandé quel était l'intérêt. Puis, chaque item pour mesurer ce fameux degré de connerie est détaillé en un chapitre. Et c'est à ce moment là que j'ai commencé à me laisser prendre dans l'histoire. Les auteurs nous donnent leurs regards sur notre société actuelle, avec beaucoup de réalisme et d'humour. (à prendre au moins au troisième degré selon moi). Résultat, la lecture est vraiment agréable et très divertissante.
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Tout d'abord, je remercie JF Pissard et les Éditions Jerkbook qui m'ont permis de découvrir cet essai.
La couverture m'avait laissé croire qu'il s'agirait d'un livre très humoristique mais si l'humour est bien présent, il n'est pas du tout dominant. Il s'agit là d'un réflexion personnelle aux auteurs sur ce qu'ils appellent "connerie". Les items proposés offrent une observation intéressante. Que l'on soit d'accord ou non avec ce qu'ils proposent, cela nous invite à remettre en cause certains comportements.
J'aurais apprécié que le mot "connerie" bénéficie d'une présentation étymologique, il est toujours intéressant de comprendre à quoi renvoient les termes que nous utilisons. Pour celui-ci, on en oublie souvent la dimension sexiste et c'est dommage car passionnant à développer.
Jean-François Pissard et sa co-autrice proposent une vision souvent nuancée et avec une bonne dose de bienveillance.

Au final, un essai qui ouvre les portes d'une certaine réflexion, intéressant.

Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Les Invincibles, des ados attardés !" La formule semble bonne. Quand on est ado, se croire invincible est normal. Quand on ne l'est plus, se croire toujours invincible l'est moins.
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