J'ai eu énormément de plaisir à lire ce recueil de nouvelles. D'abord, j'apprécie la forme de l'objet, les notes qui accompagnent la fin de chaque nouvelle sont intéressantes à lire, parfois drôles. On s'approche d'anciens recueils que j'ai adoré lire de Dick, ou de
Asimov. Et ces explications m'ont toujours donné le sentiment d'être un petit cadeau sucré à la fin du repas.
Ensuite, j'ai découvert
Ploum, une belle plume, un style soigné et une dose d'humour qui ne peut que ravir les lecteurs.
J'ai reconnu, peut-être est-ce une fausse interprétation de ma part, une touche de
Alphonse Allais dans les textes humoristiques.
Dans la nouvelle qui a donné le nom du recueil, c'est très intelligent d'inverser les codes, autant sur la profession qu'on ne peut imaginer plus basse dans l'échelle des emplois qui devient habilement la plus importante que le le sexisme qu'on inverse.
L'enfer de l'administration, c'est le cas de le dire, après la mort, est encore une fois d'une grande intelligence, bien amené, plein d'humour.
J'ai beaucoup apprécié la nouvelle : les oiseaux. Une nouvelle bien construite, et très poétique qui prend à rebours aussi les codes des livres de SF sur la colonisation.
Petit bémol, j'ai trouvé certaines nouvelles plus difficile à lire. D'ailleurs la raison de ma note qui n'était pas maximale.
Bien sûr, c'est le cas de tous les recueils.
Peut-être aussi parce que je n'ai pas trouvé : "Boule Monde" et "Escale sur Samantha", cherché en vain sur le site de l'auteur. le site de l'auteur est tellement vaste qu'on a de la peine à s'y retrouver. En même temps, c'est la faute à son succès. On a le sentiment de se retrouver dans la bibliothèque de Babel quand on ouvre le blog de cette sommité qu'est
Ploum.
Dans l'ensemble, c'est un livre que je conseille vivement ! Je dirais même plus à lire absolument ! C'est à offrir pour Noël ou en cadeau, ou juste avant la mi-carême, ça fera toujours plaisir.
Donc merci à son auteur, de livre comme ça on a besoin !