Deux étés par an

Cher M.Olivier Poivre d'Arvor,

Dans un monde où l'urgence climatique frappe à notre porte avec une insistance croissante, votre livre "Deux Étés par An" se dresse tel un phare de sagesse et de beauté. À travers les yeux des sternes arctiques, vous nous offrez une perspective unique et profondément émouvante sur les répercussions du réchauffement climatique. Cette approche, aussi originale qu'inspirante, ne manque pas d'éveiller les consciences et de souligner l'immédiateté de l'action nécessaire.

Votre capacité à allier l'élégance de la plume à la gravité du message confère à cet ouvrage une force exceptionnelle. Il s'agit d'un véritable appel à l'éveil des sensibilités, invitant chacun à reconnaître la gravité des enjeux qui nous pressent, non demain, mais aujourd'hui. C'est une contribution inestimable au débat sur le climat, un cri d'alarme que vous avez magnifiquement articulé.

Je tiens à vous exprimer ma gratitude la plus profonde pour avoir partagé avec nous une oeuvre aussi sublime. "Deux Étés par An" est une invitation à ouvrir les yeux, non seulement sur la beauté fragile de notre monde mais aussi sur la responsabilité qui est la nôtre de le protéger. Espérant que votre message résonnera largement et inspirera une prise de conscience collective, je vous adresse, Monsieur Poivre d'Arvor, mes remerciements les plus sincères pour ce cadeau inestimable.

Avec tout le respect et l'admiration que je vous porte,

G.Amrouche

Le livre d'Olivier Poivre d'Arvor m'est tombé des mains. Deux étés par an en quatrième de couverture m'avait pourtant laissé songeuse : les sternes. Quel beau sujet ! Leur voyage périodique ! Leur nidification ! Leurs amours !
Le narrateur est une sterne. Nous partons en voyage avec Lily et Jet, deux sternes. La fin d'un monde, nous sommes en 2048, la fonte des glaces a eu lieu. La géopolitique a complètement changé. le Groenland occupé à 80% de glace ne l'est plus en 2048. Par le fait, des exploitations ont lieu. Les voies du commerce maritime ont changé.
Ce livre est l'occasion pour Olivier Poivre d'Arvor d'imaginer demain, le demain de l'écosystème, le demain de la fonte des glaces, le demain du changement climatique, sous le regard amusé des sternes.
L'idée était agréable et tendre, une belle écriture, une douceur s'en dégage, mais l'objectif n'est pas atteint pour moi. L'ennui l'emporte. Une narration trop monocorde, pas assez détaillée qui manque de vivacité pour garder éveillée l'attention du lecteur que je suis.
Dommage !

Tout d'abord, je remercie NetGalley et les éditions Stock de m'avoir envoyé ce texte que j'ai beaucoup apprécié.
En effet, ce court récit est comme une fable ou plutôt comme un conte, une belle histoire poétique qui nous rappelle – s'il en est encore temps – l'état de la planète et ses problèmes ; mais jamais on n'est dans un discours moralisateur ou revendicateur. de plus, le fait de donner la parole aux oiseaux et à d'autres animaux permet de prendre de la distance et de se placer en observateur.
Malgré le tableau plutôt noir qu'il nous dépeint, ce livre est plein d'espoir, c'est un plaidoyer pour l'écologie.
Un livre très bien écrit, en langage fluide, mais riche, un plaidoyer pour la protection non seulement des oiseaux, de la nature, mais aussi de l'Homme.
Une réussite.