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Visages - Ceux que nous sommes tome 1 sur 4

Nathalie Ponsard-Gutknecht (Autre)Miceal Beausang-O'Griafa (Autre)Aurélien Morinière (Autre)
EAN : 9782344022924
56 pages
Glénat (11/01/2023)
3.81/5   24 notes
Résumé :
L’Histoire est le visage de l’aventure humaine.

1914. Louis Kerbraz, jeune Breton passionné, part défendre la France. Au même moment, une jeune allemande téméraire, Lieselotte Ruf, arrive sur le front adverse. Cette photographe s’est engagée comme infirmière dans la Croix-Rouge. Rien ne prédisposait Louis l’immortel et Lieselotte, l’Ange des tranchées, à se rencontrer. Pourtant, faisant fi du conflit qui oppose leurs nations, ces deux âmes artistiques... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Voilà une nouvelle fresque familiale sur les deux Première Guerre Mondiale qui ont opposé notre pays à l'Allemagne (celle du Kaiser, puis celle d'Hitler). Nous avons un soldat français qui va tomber amoureux d'une allemande qui se retrouvera enceinte avant qu'on ne lui vole par jalousie son bébé pour le déposer dans un orphelinat.

Le petit va grandir et va servir les armées nazies qui déferlent sur la France en ce mois de Mai 1940. Il est parti à la recherche de son père pour le tuer. Bref, du grand classique ! Cela se termine quand même par un clifhanger insoutenable.

Evidemment, les ressorts dramatiques ne sont pas très crédibles car l'action est privilégiée sur le psychologique. Cependant, les questions qui sont posées sont les bonnes. Comment se détermine notre identité ? Est-on influencé par L Histoire ? Par ses gênes ? Par son pays ?

A noter qu'il y a tout un dossier en fin d'album qui s'inscrit dans une réalité historique bien précise. Il y a tout de même un travail de recherche qui a été réalisé.

J'ai bien aimé le trait graphique qui restitue à merveille les champs de bataille ainsi que les décors de désolation propre à la guerre. le concept de cette série est de nous présenter quatre visages qui correspondent aux différents protagonistes de cette saga familiale.

Au-delà de tout cela, j'ai bien aimé le couple franco-allemand qui reste présent malgré tout. Comme disait Jean-Jacques Goldman dans l'une de ses chansons « si j'étais né à Leidenstadt, aurais-je été meilleur ou pire que ces gens si j'avais été allemand ? ». Bref, il vaut mieux ne jamais à avoir à choisir un camp.
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Cette série est une fresque familiale se déroulant pour ce premier tome lors de la première et de la seconde guerre mondiale. On suit, tout d'abord, un jeune homme qui s'enfuit d'un orphelinat pour découvrir l'identité de ses parents et principalement de son père pour le tuer en s'engageant dans l'armée d'Hitler en 1940. En parallèle, on va assister à la rencontre desdits parents, soit, une jeune allemande surnommée “l'ange des des tranchées” et “Louis l'immortel”, un soldat breton. C'est donc le début d'une histoire familiale tragique ! 

Visuellement, les traits graphiques sont réalistes. Les champs de batailles (L'yser, Dixmude, Ardennes) sont très bien restitués et agrémentés d'un dossier documentaire en fin d'album. J'ai bien aimé le parti pris de ne pas choisir de camp. En effet, on ne choisit pas dans quelle famille/patrie on naît. Ce qui amène les questions suivantes : qu'est-ce qui détermine au final notre identité ? Qu'est-ce qui constitue ce que nous sommes ? 

Le final offre un cliffhanger insoutenable qui donne envie de se lancer immédiatement dans la suite. La série est constituée de 4 tomes. 
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Des hommes, des femmes, des petites histoires dans la grande Histoire, de la première à la seconde guerre mondiale. Voilà le thème de ces 4 albums qui vont sortir en 2023 et dont le tome 1 vient de sortir chez Glénat.

Tout part en 1927 d'un bâtard, un jeune garçon, qui s'échappe d'un orphelinat allemand, en quête de sa propre identité. Qui est-il ? Qui sont ses parents ?

On comprend vite qu'il est un enfant de la guerre. le fruit d'une rencontre inattendue comme il y en a eu des centaines. Pour comprendre, il nous faudra suivre la destinée de Louis, jeune français s'engageant en 1914 et de Lieselotte, allemande engagée auprès des blessés du front.

Un angle humain qui met en valeur, sur un fond historique authentique, des familles déchirées, des enfants bannis, rejetés et qui questionne la notion d'identité.

Le tout avec le trait noir d'Aurélien Morinière, déjà vu pour ma part dans "L'homme bouc". Un dessin assez sombre et réaliste qui parvient sans mal à nous plonger dans le contexte de la guerre.

Un premier album rapide et court mais intéressant qui donne envie d'en savoir plus sur cette série à suivre et à finir dans l'année.
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Ce premier tome d'une série de 4 - qui paraîtront tous en 2023 - présente une premier portrait d'un soldat français pendant la Première Guerre mondiale.
Le soldat Louis Kerbraz va croiser la route d'une infirmière allemande, Lieselotte Ruf au détour d'une mission d'observation. Passionnés de dessins et de photos, les deux « ennemis » vont se rapprocher au fil du temps jusqu'à un amour impossible…
Le synopsis de la série précise que l'on suivra les portraits de 5 personnages aux destins liés. Ce n'est pas la première série qui fait ce genre de récits mais elle choisi un point de vue original qui s'étend un peu plus que de la Première à la Seconde Guerre mondiale.
J'ai trouvé malheureusement la BD un peu brouillonne entre ses flashbacks et ce récit qui s'étale un peu trop dans le temps. On a du mal à s'attacher aux personnages et à suivre leur histoire. L'histoire d'amour devait être au centre du récit mais elle manque d'émotion et de consistance.
Pour le côté « romanesque » je suis donc plutôt déçu mais j'espère que la suite de la série permettra d'y voir plus clair dans cette histoire qui reste assez ténébreuse.
Le dossier historique en fin d'album est par contre plutôt réussi et intéressant revenant notamment sur la particularité de l'Alsace dans la guerre de 14-18…
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Cette bande dessinée est le premier tome d'une série qui en comptera quatre. Sur chaque couverture, un visage, porteur d'une histoire intime et victime de l'Histoire mondiale. Les auteurs entremêlent les deux niveaux de lecture et croisent les douleurs d'un continent à celles de corps et d'esprits. Graphiquement, il y a un premier choc entre la couverture et la première planche. le crayonné s'oppose à des dessins plus animés par les couleurs. Les deux conflits mondiaux sont ici résumés à des palettes et l'oeil comprend vite quand et où se situe l'histoire. Il y a un accompagnement visuel dans cette narration très agréable car cette évidence permet d'alléger les décors et les détails donnés.
Cette BD, dans son premier tome en tout cas, puise dans les connaissances visuelles que nous pouvons avoir des conflits. Les deux ont donné lieu à tant de représentations que les codes sont assez clairs. En se basant sur ceux-là, les auteurs peuvent traiter un autre sujet : l'identité. Derrière le titre – beau clin d'oeil à l'art de la BD et du dessin -, il est surtout question d'identité. Comment est-on ? par le sang, par un héritage sensible, par le sol, par l'histoire des pays et de leurs relations. Peut-on être autre chose que ce qui est attendu ? Ces questions émergent rapidement tout au long de la lecture et des allers-retours entre 1940 et 1914. Les guerres se rencontrent, se ressemblent sur certains aspects même si les spécificités de chaque conflit sont respectées. Les tranchées et ses mouvements de troupes, lancées aveuglement à la charge, impressionnent toujours autant.
Parmi les scènes très belles, celle où Lieselotte Ruf chargée de photographier des soldats pour leurs épouses, pose son objectif sur un combattant mourant. Il veut que sa femme soit fier de lui et de l'uniforme qu'il porte. Une fois la photo faite, elle s'éloigne les yeux humides. Aurélien Morinière capte les traumatismes imprégnant les pupilles de cette femme. Les regards de ces êtres sont habités par le poids du traumatisme, par la violence de ces guerres et par l'incertitude de pouvoir, un jour, oublier ces images douloureuses.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Vous avez la beauté des femmes peintes par Klimt.
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- prends soin de toi, Liam l’Irlandais. On se retrouvera à Dixmude, si Dieu le veut…
- Dieu ? Quel Dieu cautionnerait autant d’absurdité ?!
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