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EAN : 9782354852962
52 pages
Editions Jets d'Encre (01/04/2012)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Avec la distance de l’expérience et la sensibilité du poète, Michel Ponte signe ici un recueil de poésies d’une grande profondeur, et se penche tour à tour sur ce qui fait l’universalité de la vie : l’amour, la solitude, le temps qui passe… La plupart des textes, habile union de la modernité avec la prose et de la tradition avec le vers, sont accompagnés d’illustrations au feutre, dont la simplicité du trait contraste avec l’intensité du message, renforcé par la pui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un très beau petit recueil de poèmes de Michel Ponte accompagné d'illustrations de Marlène Zarella, que je tiens également à féliciter pour son travail. Ses dessins sont naïfs (ceci est un compliment et non un reproche), tout droit sortis d'albums pour enfants et accompagnent à merveilles les textes de l'auteur. Ce dernier, dans cet ouvrage, nous offre en réalité une ode à l'amour, à la beauté mais plus que tout à la vie et au temps qui passe. Il nous encourage à saisir chaque instant car la vie passe trop vite afin de ne rien regretter...D'ailleurs,mon poème préféré s'intitule "Aimer le temps' et je trouve que non seulement celui-ci porte bien son nom mais que c'est un titre magnifique que je ne suis pas prête d'oublier de sitôt.

Poèmes à la fois écrits en vers mais également en prose, ce recueil offre une sorte de patchwork des écrits de l'auteur. Certains m'ont plus parlé que d'autres, ont plus retenu mon attention et voilà tout bêtement la raison pour laquelle je n'ai pas accordé la note maximum à ce livre mais je pense que cela est fonction de la sensibilité de chacun. La poésie étant une forme d'écriture très subjective puisque chaque lecteur ayant un passé différent, certains poèmes évoqueront plus de nostalgie, de tendresse ou même de révolte chez les uns que chez les autres. C'est pour cela que je vous invite vivement à découvrir ce recueil qui ne se lassera pas (pour ma part en tout cas) d'être lu (ce sue je viens de faire) mais aussi relu (ce que je ne manquerai pas de faire) !
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De la part d'une amie qui n'est pas encore sur Babélio et m'a autorisé à reproduire sa critique en son nom.
« Et bien tout d'abord, en ce qui concerne ton recueil, mon préféré est sans doute aucun "Equipage", car je trouve (je peux me tromper bien sûr !) qu'il est plus basé sur le fait que tu as voulu faire passer une sorte de message, et donc un peu moins dans la stylistique, bien qu'elle soit quand même étudiée ! Ensuite j'aime bien l'idée d'un refrain dans un poème, et je trouve beau le message passé, cette perdition de l'être, physique et mentale, fatale et inévitable. Tout du moins est-ce ce que j'ai ressenti, car il y a bien sûr d'après moi des centaines de façons différentes de capter un poème, de capter l'assemblage des mots en général, et c'est ça que j'aime dans l'écriture, qu'elle offre une infinité de ressource et qu'on puisse aisément se perdre dans ses délicieux méandres... »
(Océane, 17 ans en juillet, 1ère l'et future comédienne.)
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Prenons ce qui est là.
Que ce soit pour une heure, une année, ce sera pour la vie.
Juste le temps de rire, parler, pleurer, mais ne pas regretter.
Il faut pleurer pour pouvoir rire, souffrir pour pouvoir aimer."
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Écrire quelques poèmes après avoir commis des romans, du théâtre et des nouvelles, relève d’une forme de régression. Ce besoin de revenir à ce qu’ont été les premiers écrits de mon enfance et de mon adolescence a fait remonter du plus profond de mes sentiments ce qui est sans doute toujours à la source de nos actes. Je veux parler de l’amour, bien sûr. Comme la musique qui a bercé l’enfant que j’étais, la poésie accompagne, par sa rythmicité, ce retour aux sentiments merveilleux qui ne nous quittent jamais. Ne nous en défendons pas, nous restons des enfants. C’est sans doute le secret de l’artiste, ne pas vieillir grâce à la création. Anne Sylvestre chantait " Écrire pour ne pas mourir ". C’est vrai, la trace que les auteurs laissent, est une façon de dire " Je t’aime ", de ne mourir que d’amour et donc de continuer à vivre. (Extrait de l'avant-propos de Michel Ponte)
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Équipage

Toi tu es si loin
Où as-tu accosté
Le temps s’est emparé de nos vies pour les réduire dans l’espace des étoiles
À quel demain s’appuyer pour que naisse encore la flamme d’un souvenir
Je tiens dans mon poing cette masse de sable
Comme elle pèse le long de mon bras, alors que chaque jointure craque
Vieux bois de la charpente
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C'est vrai, la trace que les auteurs laissent, est une façon de dire "je t'aime", de ne mourir que d'amour et donc de continuer à vivre.
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"Il faut que vous preniez le monde, si court,
Et que la vie vous la passiez, à cent à l'heure,
Mais prenez le temps d'en savourer chaque bonheur !"
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