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EAN : 9791035206338
352 pages
Editions Thierry Magnier (14/06/2023)
4.26/5   29 notes
Résumé :
Kevin vit avec sa mère et son petit frère dans une ancienne cité ouvrière du nord de la France. Depuis la mort de son père et l'accident de voiture qui lui a coûté une partie de lui-même, l'horizon de Kevin s'est obscurci. Heureusement, il y a Sami, l'épicier du coin, qui lui transmet sans grands discours son amour des bons produits et de la littérature. Et puis Sami gagne au loto, et c'est l'équilibre du quartier entier qui vole en éclat.
Une fresque sociale... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Voici mon retour de lecture sur Liverpool-sur-Somme de Martine Pouchain.
Kevin vit avec sa mère et son petit frère dans une ancienne cité ouvrière du nord de la France.
Depuis la mort de son père et l'accident de voiture qui lui a coûté une partie de lui-même, l'horizon de Kevin s'est obscurci.
Heureusement, il y a Sami, l'épicier du coin, qui lui transmet sans grands discours son amour des bons produits et de la littérature.
Et puis Sami gagne au loto, et c'est l'équilibre du quartier entier qui vole en éclat..
Liverpool-sur-Somme est une fresque sociale que j'ai beaucoup aimé lire d'une traite.
Kevin a perdu une partie de lui-même dans un accident de voiture. Ce même accident où son père, qui conduisait ivre, est mort.
Le jeune garçon de 14 ans vit avec sa maman et son frère dans le nord de la France.
J'ai été très touché par ce personnage, par son regard sans concession sur une société où il doit vivre et supporter les autres, leur façon de voir son handicap..
Kevin est devenu ami avec Sami, adulte et épicier. J'ai apprécié leur amitié, leur façon d'évoluer ensemble. Tous deux sont très attachants. Et nous avons là une jolie histoire d'amitié.
Et puis, tout change quand Sami, personnage assez naïf, trop gentil peut-être.. gagne au loto ! Il ne va pas se rendre compte immédiatement qu'en gagnant il va devenir la cible de certaines personnages malhonnêtes..
L'autrice aborde des thèmes forts : le handicap, le racisme, l'émigration, l'alcoolisme.. Et c'est bien traité.
Par contre, j'ai déploré quelques longueurs ici et là.
Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture que je vous recommande et note quatre étoiles :)
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Merci à Babélio et aux éditions Thierry Magnier de m'avoir permis la lecture de ce très joli roman .
Kevin ,handicapé depuis un accident de voiture où son père a péri ,vit chichement avec sa mère et son petit frère dans une banlieue qu'il a baptisé « Liverpool sur Somme » .L'arrivée de Sami qui va ouvrir une épicerie citoyenne va un peu changer sa vie ,l'épicier le poussant à lire et s'instruire pour se donner les moyens de s'en sortir .Un très joli roman sur l'amitié ,avec une flopée de personnages attachants , à lire sans faute .
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J'avais adoré Il était un petit navire je n'ai donc pas résisté à me plonger dans Liverpool-sur- Somme .
Martine Pouchain est une auteure jeunesse de talent.
Liverpool-sur- Somme c'est ainsi que Kevin notre narrateur surnomme Carmichael, le quartier où il vit à Ailly.. Un quartier voué à une mort certaine lorsque l'usine de jute a du fermer face à la concurrence. Il ne restait qu'une usine désaffectée jusqu'à l'arrivée de Sami qui décide de créer une épicerie . Sami est un gentil, venu d'Irak il y a longtemps Tellement gentil que le jour où il gagne au loto il n'a qu'une envie faire plaisir à ceux qu'il apprécie et les aider à vivre un peu mieux.. Mais ce millionnaire pas comme les autres va se retrouver la proie de prédateurs, la cible des jaloux et peut-être finir par perdre sa bienveillance face à la méchanceté ambiante.
Beaucoup de sujets sont abordés sans tabous voir parfois avec un brin d'humour: handicap, racisme, alcoolisme, maltraitance , émigration ..... Et si bienveillance, solidarité, amitié et amour étaient les remèdes à tous ces fléaux de l'humanité et de nos sociétés?
Un joli roman fort bien tourné. L'écriture est plaisante mais après un début en fanfare beaucoup de longueurs ralentissent le tempo de la narration avant de rebondir sur une fin espérée à défaut d'être attendue.
Un grand merci aux éditions Thierry Magnier pour ce partage via netgalley
#LiverpoolsurSomme #NetGalleyFrance !.
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Kévin est un ado qui vit dans le village d'Ailly-sur-Somme. Il ne s'y passe pas grand-chose donc c'est vrai que Liverpool, ça a tout de suite plus de gueule…

Le roman est effectivement une vraie fresque sociale qui suit le quotidien des habitants. On a donc Kévin qui a perdu ses jambes dans un accident de voiture qui a coûté la vie à son père. Ça commence fort. On a Sami, l'épicier du village : philanthrope, immigré irakien et passionné de littérature ; il apprécie beaucoup la compagnie de Sami qui l'aide de temps en temps à l'épicerie mais il a un peu peur qu'on l'accuse de faire travailler gratuitement un mineur. Qu'à cela ne tienne !

Kévin s'occupe beaucoup de son petit frère Julien et est amoureux depuis quelques années de Fanny. Ils se connaissent depuis tout petits. Sa mère Flora est un peu dépassée mais il aimerait bien la caser avec Sami vu qu'elle n'a jamais refait sa vie et que l'épicier est célibataire. Kévin déteste Vince, le mec de sa mère.
Pétunia tient aussi compagnie aux garçons, elle tricote et fait des gâteaux. Elle donne des conseils de celle qui connaît bien la vie. Et puis il y a Gégé, le vieux qui marmonne en se tenant à sa canne. Joël est alcoolique et bat sa femme qui doit gérer les 5 gosses.

Sur fond de racisme et de misère sociale face à la montée du chômage et au recul des services publics dans les campagnes, les esprits vont s'échauffer à Ailly lorsque Sami gagnera plusieurs millions à la loterie… D'ailleurs, j'ai eu envie de frapper Stella à plusieurs reprises !

Ce roman ressemble plus à un cliché à l'instant T, il y a peu d'action et j'ai du mal à savoir ce qui peut inciter un ado à lire ça, c'est assez sociologique. Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose dans ce bouquin lu par curiosité car il se passe dans mon département.
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Un beau roman sur l'amitié et la solidarité !
Kevin, un adolescent vivant dans une ancienne cité ouvrière du nord de la France, doit faire face aux conséquences tragiques de la mort de son père et d'un accident de voiture qui l'a laissé physiquement et mentalement handicapé. Heureusement, il retrouve le gout des autres avec Sami, réfugié irakien qui ouvre une épicerie dans le quartier. Tout va bien jusqu'au jour où Sami gagne au loto…

Martine Pouchain est une autrice engagée et cela se sent dans son texte. Elle livre avec Liverpool-sur-Somme une chronique sociale et politique assez juste avec des personnages attachants. A travers Kévin, l'autrice raconte la vie du quartier sans détour entre la misère, le handicap, le chômage, l'alcool ou la violence… le langage parlé du jeune garçon, à la première personne, donne une certaine authenticité et une grande profondeur au récit.
Dans cette région du nord, économiquement blessée et politiquement bleue marine, c'est un Irakien qui maintient la cohésion entre les gens du quartier. Mais l'équilibre est fragile ! « Toi, c'est pas pareil ! ».

Une belle galerie de portraits variés et sincères, et beaucoup de tendresse de la part de l'autrice pour ses personnages! Ce récit est une belle aventure humaine qu'on lit aussi pour l'ambiance.
Nul doute que les lecteurs s'y retrouveront. A réserver toutefois aux plus grands. Il y a une scène un peu crue en fin de roman. Merci à NetGalley et aux éditions Thierry Magnier.
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critiques presse (2)
CNLJ
09 janvier 2024
Chronique sociale d'un petit village de la Somme qui tend à la fois vers le roman noir et vers la comédie grâce à une galerie de personnages pittoresques et un humour décapant.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Ricochet
01 septembre 2023
Une histoire pleine d’émotions et de sagesse qui, malgré quelques petites longueurs, mérite largement le détour.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Mon père connaissait chaque méandre de la route sur le bout de ses ongles rongés .Le problème, c'est que quand on connaît le chemin par coeur ,on finit souvent par s'imaginer qu'on pourrait le faire les yeux fermés.
Et la plupart du temps ,on a tort .
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Le fils du vieil homme commence à dresser les chevaux sauvages. Mais il tombe de cheval et se brise les jambes.
- Tu avais encore raison, disent les gens. Voilà que ton fils a perdu l'usage de ses jambes, quel malheur !
- Vous êtes vraiment obsédés par le jugement, leur dit le vieux. Mon fils s'est brisé les jambes, c'est triste, mais qui connaît l'avenir ?
Quelques semaines plus tard, le pays entre en guerre contre le pays voisin. Tous les jeunes hommes sont réquisitionnés par l'armée, sauf bien sûr le fils du vieux qui est infirme.
- Tu avais raison une fois de plus ! Ton fils est infirme mais au moins il est vivant alors que les nôtres vont sans doute mourir sur le front.
- Vous jugez encore et toujours, vous ne savez rien ! Personne ne sait. Chaque fois que vous portez un jugement, vous cessez de grandir. La vérité, c'est que le voyage ne s'arrête jamais : un chemin se termine mais un autre commence, une porte se ferme mais une autre s'ouvre, vous atteignez un sommet et un sommet plus haut apparaît toujours. Seuls ceux qui sont capables de vivre l'instant et de croître à travers lui peuvent prétendre au bonheur.
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Mais certains jours font grise mine et on sait d'avance qu'on ne pourra pas les faire sourire .
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C'est pour s'estimer heureux que l'on s'intéresse tant à la misère des autres. C'est la télé-irréalité.
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C'est la fin du monde un peu. Et la fin du monde, vaut mieux pas y penser trop longtemps.
Pour continuer à vivre, on est obligés d'inventer qu'on va planter des arbres, des idées, qu'on va élever des ours blancs et emballer les déchets nucléaires dans des matières révolutionnaires.
On est obligés de rêver à des lendemains radieux.
Obligés, on est.
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