Amaury est un jeune sculpteur qui a été choisi pour sculpter la statue de Dieu qui ornera le portail central de la cathédrale Notre Dame. Un matin, en assistant à une réunion sur le chantier, un homme manque de tomber car une pierre mal fixée vient de se détacher. Amaury le sauve de justesse. le jeune homme lui dit qu'il a vu un lépreux*, ce qui intrigue le sauveur. Plusieurs meurtres s'enchaînent alors et notre héros décide de mener l'enquête. Elle va le conduire à une conclusion à laquelle personne ne s'attend …
C'est un livre qui se lit facilement, qui n'est pas trop volumineux et qui est bien écrit. L'univers du Moyen Age n'est pas très présent : seuls certains détails nous le rappellent tout au long de l'histoire, ce qui nous laisse imaginer les lieux et les personnages par soi même. C'est surtout une histoire d'aventure mais aussi d'amour entre Amaury et une funambule qui est assez attachante. Ce récit est à lire pour ceux ou celles qui aiment le suspense et les rebondissements.
Apolline – 5è
Ce livre nous raconte l'histoire de mystérieux meurtres autour de la cathédrale de Reims. Amaury, le personnage principal, va se trouver mêlé dans une histoire qui ne le concerne pas. A cause de sa curiosité, il va enquêter et se trouver, à chaque fois, sur le lieu du crime. le chanoine Clary va le soupçonner d'être l'auteur des crimes. Suite à cela, il y aura beaucoup de péripéties.
J'ai trouvé le livre bien même si j'ai eu du mal à comprendre le début de l'histoire car on ne connait pas encore tous les personnages. C'est une histoire attachante avec de l'amour, du suspense et beaucoup d'aventures.
L'histoire est narrée par une personne extérieure à l'histoire mais parfois, les personnages nous racontent leurs souvenirs.
C'est un livre qui se lit vite et que j'ai trouvé agréable à lire.
Iris - 5°
Quelle suspense !!! L'histoire est bien écrite, tout est très bien décrit au lecteur, l'histoire est passionnante du début jusqu'à la fin.
Le personnage, Amaury, un jeune sculpteur, est très attachant. On se laisse guider par Amaury au fil des pages. le livre est raconté par ce jeune sculpteur qui rend le roman plus attractif et intéressant. Seul bémol, on peut se perde au fil de l'histoire car il y a beaucoup de personnages et de lieux, ce qui est gênant pour le lecteur.
Mais sinon, je vous conseille ce livre car l'histoire reste malgré tout passionnante et à suspense.
Paul - 5°
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C'est l'histoire d'un jeune sculpteur qui se prénomme Amori et qui est embaucher pour sculpter la statue qui ornera le portail centrale de la cathédrale. Entre les meurtres et les disparitions soudaines cela ne se passera pas comme il le désirait.
J'ai aimé moyennement ce livre car il y avait des passages violents et inintéressants par exemple quand robert se fait écorcher et pendre. De plus j'ai trouvé la fin très rapide. En effet tous s'arrêtent d un coup alors que l ont se pose encore des questions. Pour les personnes qui aiment les livres avec du suspens et de la violence je leurs conseille mais pour les personnes sensibles celui-ci ne leurs conviendrai pas du tout . Mon avis global du livre est plutôt satisfaisant .
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Bonne intrigue, la ville comme la cathédrale est bien décrite, on pourrait se croire être à l'intérieur. Mais certains passages son assez "long", et je pense que ce livre n'est pas fait pour des enfants qui sont au débutr du collège (6ème-5ème)
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- ... vas y de bonne heure demain matin, et frappe à la porte de la roulotte du mage. Il t'apprendra des choses que tu seras peut-être heureux de savoir.
- Je ne veux pas connaître mon avenir, répliqua sèchement Amaury à nouveau sur ses gardes. Je préfère croire que j'en suis le maître.
L’apothicaire n’allait pas bien loin, puisqu’il rentrait tout simplement chez lui. Une lampe à huile s’alluma à l’intérieur. Amaury s’approcha en rasant les murs et il vit la petite flamme disparaître dans l’arrière-boutique. Il s’approcha de la porte et essaya doucement d’actionner le loquet. (...)
Le loquet se souleva aisément et Amaury pénétra à l’intérieur et referma la porte derrière lui. La lune éclairait la boutique comme en plein jour. Le sculpteur entendit un pas résonner sur la pierre. Il passa furtivement dans l’arrière-boutique et découvrit une porte entrouverte donnant sur un grand escalier qui s’enfonçait dans les entrailles de la ville. L’odeur de la lampe à huile lui parvint d’en bas. Il s’engagea sur les marches à pas feutrés, tenant le mur pour se guider, car cette partie de l’escalier était très sombre. Il entendait des bruits de fioles qu’on remuait, et d’un feu activé par un soufflet. Quelqu’un allait et venait, s’affairant. Lorsqu’il fut parvenu au dernier tiers de l’escalier, Amaury put couvrir du regard l’ensemble d’une gigantesque cave voûtée. A l’autre bout se tenait l’apothicaire devant un foyer sur lequel un petit chaudron mitonnait. Plusieurs cierges avaient été allumés et le laboratoire, car c’était à n’en pas douter le laboratoire d’un alchimiste, avait des allures de cathédrale. Sur l’établi se trouvait un fouillis invraisemblable de cornues, d’éprouvettes et de fioles remplies de liquides de toutes les couleurs. Une planche, posée sur des tréteaux et recouverte de tapisseries, était encombrée de livres richement enluminés. Amaury retenait son souffle devant ce fouillis fabuleux qui provoquait en lui un mélange bizarre d’émerveillement et de crainte. Son regard s’arrêta sur une croix en argent d’une quinzaine de centimètres de long, très richement travaillée, et sur laquelle, autrefois, des pierres devaient avoir été serties.
Si vous visitez un jour la cathédrale d’Amiens, vous y rencontrerez peut-être un petit homme pressé qui l’arpente depuis de nombreuses années. Il en connaît chaque recoin, chaque secret, chaque légende, presque chaque pierre. Il s’appelle Jean Macrez, et il n’est pas si pressé qu’il en a l’air, puisque c’est lui qui un jour m’a raconté la légende du Beau Dieu, cette très belle sculpture qui orne le portail central. Voici son histoire :
« Le sculpteur ne trouvait pas de modèle pour son Beau Dieu. Un soir, un inconnu vint s’offrir à poser pour lui. Mais quand le sculpteur, ayant terminé son travail, voulut le dédommager, l’inconnu avait disparu et personne ne l’a jamais revu. Qui était donc ce mystérieux modèle ? Le fils de Dieu lui-même ? »
Cette histoire m’a fait rêver et j’ai voulu prolonger ce rêve. Amaury, Lisa, Baldr, Eustache, Aymeric et quelques autres sont venus le peupler et se mêler à la vie des Amiénois du XIIIe siècle. Amiens, à cette époque, était bien telle que vous la découvrirez dans ces pages. Et bien malin finalement qui pourra démêler ce qui s’est réellement passé de ce qui a été inventé. Je ne sais si Jean y retrouvera sa légende, mais j’espère le faire rêver un peu à mon tour, et vous aussi.
Amaury dévisagea la jeune fille. Une si fraîche innocence habitait son visage presque enfantin qu’il fut presque persuadé qu’il n’avait rien à redouter de cet être-là. Rasséréné, il lui sourit et, pour la première fois, il osa poser ses lèvres sur sa main. Elle avait une odeur délicieuse cette main si gracieuse, si fragile, et pourtant déjà meurtrie par sa jeune expérience. Lisa le regardait intensément, paraissant elle aussi, pour la première fois, troublée. Cet instant magique fut interrompu par deux enfants qui se poursuivaient en riant. Amaury rendit à Lisa sa main et s’éloigna vers la roulotte du mage.
Il longeait maintenant un chemin de campagne. Il finit par se laisser tomber, épuisé, sous un grand frêne et aspira de longues goulées d’air pur. Non, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Peut-être était-ce l’amour, mais comment pouvait-on reconnaître l’amour quand on le rencontrait ? Il s’était senti en danger auprès de la jeune fille aux cheveux d’or. L’amour était-il dangereux ? Pourquoi sentait-il en lui cet irrésistible désir de la revoir ? Ne l’aurait-elle pas ensorcelé ? Mais alors, si elle était effectivement une sorcière, c’était encore plus grave, car elle était une sorcière déguisée… en ange…
Vidéo de Martine Pouchain