Lorsque nous ignorons l’enfant abusé, nous acceptons leurs abus. Lorsque nous ignorons la veuve et l’orphelin dans leur détresse, nous ajoutons réellement à leur douleur. Lorsque nous ignorons l’esclave qui reste captif, c’est nous qui l’enfermons. Lorsque nous oublions le réfugié, c’est nous qui le déplaçons. Lorsque nous choisissons de ne pas aider les nécessiteux, nous les dépossédons. Et peut-être que nous pouvons simplement dire que lorsque nous abandonnons la vie des autres, nous abandonnons en réalité la nôtre.
Il ressort clairement que Jésus est préoccupé par quelque chose de plus profond que la vie religieuse publique ou la simple observance de quelques règles. Il s’agit pour Jésus de mettre en évidence un processus de croissance dans lequel une personne acceptera ou non de s’engager.
Le devoir sans cœur n’a aucun sens, le sacrifice sans miséricorde n’a aucune valeur. C’est ce que Jésus nous apprend sans cesse
l’inquiétude ne vide pas demain de sa peine, mais vide aujourd’hui de sa force.