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Nikos Precas (Autre)
EAN : 9791092375244
160 pages
Brandon et Compagnie (18/07/2020)
3.62/5   4 notes
Résumé :
Que l’on ne se méprenne pas : « Athènes en ruines » ne parle ni de la Grèce ni de ses habitants, mais de crises comme tous les pays en ont connu, de déserts comme chacun de nous en a traversé. Car « Athènes en ruines » n’est rien moins que le roman de l’élévation.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai été particulièrement ému par l'équipe formée des deux frères avec la petite fille de l'un d'eux. La difficulté de ce genre de récit, finalement assez proche du « road-movie », c'est qu'il n'y a pratiquement pas d'intrigue et que bien souvent l'issue est fatale. D'où la nécessité de nous intéresser au présent que vivent les personnages, ce qui a été parfaitement réussi. Les sens sont en éveil, notamment l'ouïe qui permet « de voir plus loin », mais aussi l'odorat, le touché. Je suis particulièrement sensible à ces univers d'exode, de fuite... notre inconscient collectif nous le rappelle sans cesse, comme récemment lors du confinement où les magasins ont été pris d'assaut.
"Le quotidien s'est mis à grandir dans la simplicité du dénuement et nous avons appris que le dépouillement est un univers à lui tout seul, où rien n'est écrit, prévu, calculé d'avance. La perte de repère laisse le champ libre au temps, aux lieux, aux êtres. Des passages vers l'ailleurs se dessinent sur mes poussières de la ville."
La faille, l'anfractuosité, qui engendrent des états de conscience modifiés sont des passages vers cet ailleurs.
Un récit intéressant où nous sommes confrontés aux limites de l'humanité » : celles qui mettent à mal nos règles sociales, la morale, et qui nous laissent songeurs...
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Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Brandon pour l'envoi de ce livre concernant la masse critique.

La couverture très délicate et subtile (un élément positif) nous plonge dans une histoire assez complexe et sombre. "Athènes en ruines" est une Athènes victime de l' effondrement d'un système de consommation et boursier, les gens ne sont plus qu'ombres, méfiances et solitudes.

Un livre que nous amène à réfléchir sur notre société actuelle et notre façon de vivre en société mais également avec notre propre famille, si tout s'effondrait si tout n'était que ruine et dévastation comment vivrions nous ? La peur, l'angoisse, tout nous renverrais à un monde "préhistorique" où survivre et se nourrir ne seraient que maîtres mots.

Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché au thème ni même au livre, j'ai trouvé les phrases trop longues et trop décrites. Un univers qui pourrait semblé réaliste mais qui n'a pas su me captiver même si on s'attache à cette famille qui vit et protège la petite comme un loup pourrait protéger sa meute.

Un style assez loin de ce que je peux lire en temps normal, mais qui m'a permis de découvrir un autre thème, un autre style d'écriture.

Pour ceux qui aime le style "apocalyptique" je vous le conseille il sera éveiller votre curiosité, pour les autres si vous souhaitez découvrir un livre d'un autre genre essayer-le.

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Athènes est en ruines. Après la crise de la dette grecque, la ville a sombré dans un monde apocalyptique. Dans les décombres, le narrateur, son frère et sa nièce se déplacent en permanence pour survivre.
Le lecteur est immédiatement immergé dans un univers froid et sombre qui intrigue. La plume de l'auteur est captivante, elle est à la fois très poétique et pousse le lecteur, de manière très subtile, à s'interroger sur la société, sur l'actualité qui a touché la Grèce ou encore sur notre rapport à la vie. Cela en fait un récit très touchant qui va au-delà de la simple dystopie.

Mille mercis à Babelio et aux éditions Brandon de m'avoir fait découvrir ce récit dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je ne me serais jamais orientée vers ce livre sans cela, et pourtant le rythme de ce récit mérite que l'on s'y attarde. Les 150 pages s'enchaînent assez rapidement pour inciter chacun à découvrir cette oeuvre. 
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Je suis un peu surprise de la lenteur que j'ai mis à écrire cette critique, alors que j'ai dévoré très vite ce court roman !
je dois dire déjà que ce n'est pas du tout le genre de roman que je lis, mais pourtant j'ai été subjuguée par cette atmosphère dystopique du livre et de la plume folle de l'auteur. J'ai trouvé tellement de phrases belles que ma critique serait trop longue si je les mettais toutes. En tout cas attendez-vous à une plume douce et sombre en même temps, qui nous raconte avec poésie le desespoir de ses deux frères, leur rencontre avec une jeune enfant, et leurs parcours dans Athènes en ruine. Ce livre m'a beaucoup touché ! Je vous le conseille, il n'est pas très long, je pense que ça collerait beaucoup avec l'ambiance grisâtre d'un soir de Novembre...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce n'est pas assis qu'on apprend ; c'est en marchant.
Il nous faut graver ce qui est réel dans le regard du jeune. Il nous faut transmettre la gravité du réel.
Ce n'est pas assis qu'on apprend ; c'est en marchant parmi les ruines.
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