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EAN : 978B00M5MRLY4
Hachette (30/11/-1)
4.22/5   9 notes
Résumé :
Nouvelle édition 1929
La présente édition est destinée spécialement aux classe. Elle vise à ne laisser sans réponse aucune des questions qu'un de nos élèves se poserait pour une préparation faite sans aucun secours.
1 - Les mots : ....
2 - La grammaire ...
3 - Les sources ...
4 - Les abréviations ...
5 - Les remarques ...

....

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573 pages. Photo en noir et blanc en... >Voir plus
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Que lire après Fables de la fontaineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je n'ai pas trouvé grand chose au sujet de monsieur René Radouant.
Je sais juste qu'il était professeur au lycée Henri IV et docteur es-lettres.

Comme je ne trouve pas de photos de lui (ni sa date de décès !), je peux me l'imaginer sévère à barbichette, un peu comme ces professeurs de pension que l'on voit dans des films comme "Les disparus de St Agil" ou "les diaboliques".

N'allez pas croire pour autant que je veux me montrer irrespectueux à l'encontre de ce cher homme !
Son "Fables de la Fontaine" est une somme destinée aux écoliers et étudiants, l'intégrale de célèbres fables est commentée, annotée et enrichie d'un lexique.
Le tout est certes assez aride, nous sommes loin des livres scolaires attrayants et généreusement illustrés !

Mon exemplaire date de 1929, il a appartenu à la tante de mon épouse, il y a son nom sur une étiquette : Louise M..., et croyez-moi c'est calligraphié !

J'ai connu cette Louise, aujourd'hui disparue, tous ses amis l'appelaient Lili , ce livre, son livre, fatigué et taché d'encre violette, je le conserve comme une relique ; Lili, La Fontaine et monsieur Radouant le méritent bien !
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Un bon fablier doit indiquer après chaque fable la source exploitée par La Fontaine. C'est le cas ici. Où l'on comprend que si l'éminent auteur a inventé une forme à chaque fois prodigieuse, il n'a le plus souvent jamais inventé l'histoire qu'il raconte.
Exemplaire imprimé en 1957.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le Charlatan

Le monde n'a jamais manqué de charlatans :
Cette science, de tout temps,
Fut en professeurs très fertile.
Tantôt l'un en théâtre affronte l'Acheron,
Et l'autre affiche par la ville
Qu'il est un passe-Cicéron.
Un des derniers se vantait d'être
En éloquence si grand maître,
Qu'il rendrait disert un badaud,
Un manant, un rustre, un lourdaud ;
" Oui, Messieurs, un lourdaud, un animal, un âne :
Que l'on m'amène un âne, un âne renforcé,
Je le rendrai maître passé,
Et veux qu'il porte la soutane."
Le prince sut la chose, il manda le rhéteur.
"J'ai, dit-il, en mon écurie
Un fort beau roussin d'Arcadie ;
J'en voudrais faire un orateur.
- Sire, vous pouvez tout", reprit d'abord notre homme.
On lui donna certaine somme :
Il devait au bout de dix ans
Mettre son âne sur les bancs ;
Sinon il consentait d'être en place publique
Guindé la hart au col, étranglé court et net,
Ayant au dos sa rhétorique,
Et les oreilles d'un baudet.
Quelqu'un des courtisans lui dit qu'à la potence
Il voulait l'aller voir, et que, pour un pendu,
Il aurait bonne grâce et beaucoup de prestance ;
Surtout s'il se souvint de faire à l'assistance
Un discours où son art fût au long étendu,
Un discours pathétique, et dont le formulaire
Servît à certains Cicérons
Vulgairement nommés larrons.
L'autre reprit : "Avant l'affaire,
Le roi, l'âne, ou moi, nous mourrons."

Il avait raison. C'est folie
De compter sur dix ans de vie.
Soyons bien buvants, bien mangeants :
Nous devons à la mort de trois l'un en dix ans.
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Pour la première fois dans ce recueil, La Fontaine adopte le ton de la confidence personnelle qui caractérise ses fables les plus originales. [à propos de "La femme noyée"]
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Il n'est beauté dans nos écrits
Dont vous ne connaissiez jusques aux moindres traces.
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Le médecin Tant-pis allait voir un malade
Que visitait aussi son confrère Tant-mieux.
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[Les deux pigeons] Ah ! si mon cœur osait encor se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ?
Ai-je passé le temps d'aimer ?
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