Une pièce formidable sur le destin de deux êtres que tout sépare.... Adapté au cinéma par Fassbinder lui-même sous le titre "Tous les autres s'appellent Ali", le film est, comme le livre, incontournable....
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Emmi : J'étais aussi au parti. A vrai dire tout le monde était au parti. Ou presque. Mais malgré cela je me suis bien entendu avec Franticek. C'est comme ça qu'il s'appelait, mon mari : Fraticek. Mais bientôt il a été malade du foie. Il a toujours trop bu. Mais il était toujours gai. Toujours gai, il était. Et puis il est mort à cinquante ans. Et oui. Encore un ?
Mme Karges : Imaginez-vous : la Kurowski est avec un étranger.
Mme Ellis : Quoi ?
Mme Karges : Oui. Un noir !
Mme Ellis : Un nègre ?
Mme Karges : C'est-à-dire, pas complètement noir. Mais il est quand même assez noir.
Mme Ellis : Mais elle n'est elle-même pas une vraie allemande. Kurowski, qui porte déjà un nom pareil ?
Mme Karges : Justement. Ce sont des mœurs je vous dis ! Qu'est-ce qu'elle peut bien lui vouloir à celui-là ?
Salem prend deux billets de cent marks dans la poche de son pantalon. Ali apporter argent.
Emmi : Non !
Salem : Pourquoi non ? Ali toujours manger et boire. Toujours toi qui payes. Pas juste.
Emmi : Mais je le fais par plaisir - puisque je gagne assez. Et l'argent... l'argent brise n'importe quelle amitié.
Le bonheur n'est pas toujours joyeux.
« Ce qu'on est incapable de changer, il faut au moins le décrire. »
Avec la régularité d'une horloge – il réalise un film par an –, François Ozon est de retour en salles.
Après Tout s'est bien passé, film touchant mais très classique dans sa forme, le prolifique réalisateur revient à l'une de ses grandes obsessions, l'oeuvre de Rainer Werner Fassbinder. Il adapte très librement le film culte du réalisateur et dramaturge allemand, Les Larmes amères de Petra von Kant, sorti sur les écrans en 1972.
Dans l'Allemagne des années 70, Peter von Kant – interprété par un merveilleux Denis Ménochet – est un cinéaste à succès qui va s'éprendre d'un jeune acteur totalement inconnu, dont il va faire une vedette et son amant. le jeune et beau comédien, joué par Khalil Gharbia, va prendre le dessus sur cette relation et laisser son soupirant totalement dévasté.
Si ce film n'est pas facile d'accès, il est un bel hommage au cinéma de Fassbinder et nous rappelle que l'oeuvre de l'ambassadeur du nouveau cinéma allemand reste plus que jamais d'actualité.
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