Il y a toujours un sentiment très puissant dans le désespoir amoureux, exacerbation des passions, impression de rejet et d'incompréhension des autres, refus du bonheur sans histoire, volonté de différenciation et sensation d'appartenir à une caste très fermée, celle des gens qui souffrent par amour. Sentiment noble, poétique, philosophique, romantique qui pousse l'âme dans ses derniers retranchements en élevant l'homme au-delà de ses possibilités terrestres.
L'écrivain romantique, comme tous les romantiques, souffre, mais sa souffrance est son bonheur, sa force créatrice aussi. Il porte en lui les déceptions amoureuses, les amours platoniques, les sylphides croisées l'espace d'un instant,l'émotion du mouvement gracile d'une adolescente sur une plage, les amours impossibles.
Je me dis, en voyant cette affiche devant laquelle je restai scotché, qu'il y avait tout dans la femme : la beauté, la tendresse, la douceur, la création, et que les hommes étaient stupides de penser qu'ils régissaient tout à travers le monde. Leurs compagnes étaient si séduisantes que rien qu'avec leur féminité, elles pouvaient affronter sans crainte la suprématie masculine.
Le plaisir de la recherche ne doit jamais être altéré par la découverte. Dans recherche il y a passion, incertitude, fougue, désir... alors que le mot découverte est un peu trop imbu de lui-même, il signifie anéantissement, vide, vanité... Ne déviez jamais de votre ligne directrice, c'est votre passion qui doit guider vos pas, ne laissez pas vos intérêts prendre le dessus.
Le rêve est une seconde vie.Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible .Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort , un engourdissement nébuleux saisit notre pensée et nous ne pouvant déterminer l'instant précis ou le moi sous une autre forme continue .