AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782081295285
471 pages
Flammarion (16/10/2013)
4.31/5   29 notes
Résumé :
Le père d' Alexandre Dumas a connu un destin hors du commun; Ce mulâtre né d'une esclave et d'un aristocrate sans fortune a vu le jour à Saint-Domingue en 1762. Tout empreint des idéaux républicains. Thomas-Alexandre Dumas deviendra général sous la Révolution et suivra Bonaparte lors de la campagne d' Egypte.
Cet homme courageux, dont l'héroïsme et la droiture lui valurent le nom de " Monsieur de l'Humanité" a inspiré à son fils son célèbre roman Le Comte De ... >Voir plus
Que lire après Dumas, le comte noir : Gloire, révolution, trahison ; l'histoire du vrai comte de Monte-CristoVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4,31

sur 29 notes
5
4 avis
4
8 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Débutons par une constatation intéressante de l'auteur : quand on utilise les appellations de « Dumas Père » et « Dumas Fils », on tend à effacer inconsciemment de l'Histoire celui qui fut pourtant la premier des Alexandre Dumas, le général Thomas-Alexandre Dumas, père du célèbre romancier. Il ne méritait pourtant pas une telle offense, ce pauvre général… Brave, honnête, intègre, militaire de génie et républicain convaincu, son seul crime aura été d'attirer l'antipathie des plus puissants que lui et celle particulièrement de Napoléon Bonaparte, l'homme qui écrasa l'Europe du XIXe siècle sous son poing d'airain. Malheur aux vaincus ! Ils seront confrontés au pire sort qui soit pour un grand homme : l'oubli. Aujourd'hui encore, nulle statue en France ne commémore la vie du général mulâtre et rares sont les livres, voire même les articles, qui lui sont consacrés.

Il fallait un historien américain, Tom Reiss, pour livrer enfin une biographie détaillée de ce grand homme méconnu. Dieu sait pourtant que ce Dumas mena une vie passionnante ! Né à Saint-Domingue d'un aristocrate français et d'une esclave noire, il fut vendu par son père avant d'être racheté et amené en France où ledit père – un trublion dépensier et amoral – l'éleva comme un jeune noble. Engagé chez les Dragons de la Reine, il profita de la Révolution pour prendre son essor et devint un des plus redoutables généraux révolutionnaires. Ce colosse à la force herculéenne que ses ennemis surnommaient frileusement « le diable noir » était également un patriote passionné, prêt à tout sacrifier pour l'amour de la République. Sensible et humain, pourtant, au point de mériter le surnom railleur de « Monsieur l'Humanité », il parvint à garder ses mains vierges du sang de la Terreur. Un héros en somme, un vrai de vrai, comme on en croise souvent en littérature, mais trop rarement dans le cours tumultueux de l'Histoire.

Raconter l'histoire du général Dumas, c'est raconter l'histoire de toute une génération de noirs et de mulâtres qui trouvèrent dans la Révolution française une opportunité inespérée, et ceci, Tom Reiss l'a très bien compris. Il prend le soin de replacer soigneusement dans leur contexte historique chacune des actions de son sujet, montrant ainsi les avancées et les reculs de la question raciale dans la France du XIXe siècle. Ce sens du détail a le mérite de rendre son récit très accessible, y compris aux néophytes. Les adorateurs d'Alexandre Dumas seront également ravis de découvrir que la vie de son père – éperdument admiré par son petit bonhomme de fils – a grandement influencé son oeuvre. On rapproche souvent le fougueux général du colossal Porthos, mais il y a aussi un peu de lui dans la pauvre marin Edmond Dantès, emprisonné injustement par ses ennemis. le général subira lui aussi l'incarcération pendant deux ans à Naples avant d'être abandonné lamentablement par la patrie qu'il avait si bien servi. Avec la revanche éclatante de Monte Cristo, Dumas offrait donc une justice posthume à son père, tout en ayant l'intelligence de souligner les effets pernicieux de toute forme de vengeance.

Très bien construite et documentée, cette biographie passionnera à la fois les fanatiques d'Alexandre Dumas et les amateurs d'Histoire révolutionnaire et impériale (sachant que Napoléon en prend bien pour son grade mais il est vrai qu'il ne s'y montre pas sous son meilleur jour).
Commenter  J’apprécie          151
Il y eût le père, puis le fils, mais avant il y eût le grand-père dans la famille Dumas - mais aussi l'arrière-grand-père, Le Normand parti faire fortune à Saint-Domingue en exploitant des esclaves, mais, lui, est un Alexandre-Antoine de la Pailleterie ; et il est plus connu pour ses dettes que pour ses talents d'écriture...
L'auteur résume la vie de ce premier Alexandre Dumas, ou du général Dumas, par trois noms : "gloire, révolution, trahison". "Gloire", car ce mulâtre fils d'esclave est devenu général de la République française, victorieux de batailles périlleuses, aux interventions décisives. "Révolution", car il commence vraiment son ascension dans la carrière militaire au nom des valeurs révolutionnaires et républicaines. C'est un "soldat de l'an deux", comme ceux célébrés par Victor Hugo : - grand ami d'Alexandre Dumas - le père, donc le fils du général - dans un de ses grands poèmes épiques des Châtiments ": Ô soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées !
Contre les rois tirant ensemble leurs épées "...
Comme dans ce poème, celui qui s'élève dans la hiérarchie, va "fier, joyeux, et soufflant dans des cuivres / ainsi qu'un démon". La "liberté sublime emplit [sa] pensée". Pourtant, le contexte politique est troublé, entre Terreur, guerre de Vendée, tensions dans l'état-major lors de la campagne d'Égypte suite à l'ascension d'un général corse ambitieux...
Enfin, "trahison", car le général Dumas meurt à quarante ans seul, pauvre, sans avoir eu droit aux honneurs et aux récompenses qu'il méritait - notamment la légion d'honneur, délivrée à tous les autres généraux sauf à lui - à cause de la haine d'un homme, général devenu consul suite à un coup d'état. Oui, "Napoléon perçant sous Bonaparte", pour reprendre à nouveau une expression de Hugo, jalouse Dumas, plus grand, plus fort, plus admiré par les Égyptiens notamment que lui. Il lui reproche ses convictions républicaines qui l'empêchent de l'aduler avec ferveur, et de lui parler comme un homme, assez durement même parfois, et non comme à un maître. Et, surtout, Dumas est métis, à la peau noire, à un moment où le gouvernement du Premier Consul puis de l'Empereur rétablit l'esclavage, vote des lois très dures de discriminations envers les populations noires en France, leur retire les droits que la République leur avait accordé, en faisant des citoyens à part entière - beaucoup de commémorations à l'occasion de la mort de Napoléon cette année, mais certains politiques n'ont pas insisté sur son rétablissement de l'esclavage...
Cependant, Tom Reiss complète son sous-titre : pour lui, Dumas est "le vrai comte de Monte-Cristo", dont l'histoire personnelle a inspiré son fils. Oui, le général Dumas a été emprisonné très durement, oui, il a trouvé un trésor en Égypte - dont il a fait don à la République, et que le général en chef de l'expédition s'est approprié à ce titre, oui, il a eu des discussions scientifiques et philosophiques en prison, oui, sa vie a été bouleversée par Napoléon... Beaucoup de points communs avec Dantès donc. Et du fond de sa geôle, il a toujours espéré revoir sa femme et sa patrie, fidèle à la future devise du comte de Monte-Cristo "attendre et espérer". Mais le général Dumas n'a jamais songé à la vengeance...
Mais personnellement, j'ai trouvé le général Dumas plus ressemblant avec le bon Porthos qu'avec Monte-Cristo. Porthos était le personnage préféré de Dumas, il ne serait pas étonnant qu'il y ait mis beaucoup de son père adoré. Porthos, le bon Porthos, le Titan à la force herculéenne et à la bonté incroyable. Dumas père adorait son père, le général Dumas, il lui rend hommage dans ses écrits : quand les mères sont souvent absentes ou monstrueuses comme Mme de Villefort, les pères sont remarquables, qu'ils soient pères biologiques ou adoptifs : Athos, Monte-Cristo, Buvat...
Une lecture qui est donc un hommage à la République, au général, à son fils qui est notre Dumas père - mon Dumas père, et à l'amour père-fils. Je vais enfin me plonger dans les Mémoires de Dumas pour approfondir...
Commenter  J’apprécie          61
Le comte noir est une figure historique que je ne connaissais pas avant d'ouvrir ce livre. le général Alexandre (Alex) Dumas est le père de l'écrivain dit ‘Alexandre Dumas père' et le grand-père du romancier dit ‘Alexandre Dumas fils'.

Né en 1762 dans la colonie française de Saint-Domingue (Haïti), il est le fils du marquis Alexandre Davy de la Pailleterie, un aristocrate Normand désargenté et de Marie-Cesette Dumas une esclave affranchie. A 12 ans son père le vend comme esclave pour payer son passage sur un bateau en partance pour la France. Un peu plus tard son père le rachètera et le fera venir en Normandie pour lui donner une éducation digne d'un aristocrate de l'époque.
Il deviendra un temps un jeune aristocrate à la mode, passant son temps à Paris entre Palais-Royal et le théâtre.

Le jeune Alex qui est décrit presque comme un géant avec des capacités physiques hors du commun se montre doué pour l'escrime et l'équitation. Lorsqu'il se brouille avec son père, Alex s'engage dans l'armée pour ne plus dépendre de lui, change son nom en Dumas et combat alors dans l'unité appelée la Légion Africaine qui accepte les soldats de couleur noire et les métis.

Reiss inclut des passages intéressants sur les philosophes et les idéaux portés par cette époque favorable à l'abolition de l‘esclavage. Les ‘Américains', comme on appelle alors les personnes de couleurs, et tout ce qui est ‘à l'Amérique' est à la mode.
La France se ruine en aidant l'Amérique à devenir indépendante, c'est le début de la Révolution.

Pendant la Révolution, Dumas gravit très vite les échelons grâce à sa bravoure et ses compétences; alors qu'il n'a que 30 ans, il se retrouve à la tête d'une division de plus de 50 000 hommes.
A Villers-Cotterêts, il épouse Marie-Louise-Élisabeth Labouret, la fille de l'aubergiste qui le loge. C'est l'époque des citoyens et citoyennes.
Dumas s'illustre dans de nombreuses batailles, des Alpes à la Vendée où il traite ses soldats et les populations locales avec beaucoup de dignité et de justice, un comportement apparemment très inhabituel à ce moment là.

Tout bascule pour le général Alex Dumas avec la monté en puissance de Napoléon Bonaparte qui considère le général Dumas comme un géant qui peut lui faire de l'ombre, c'est bien le cas de le dire.

Napoléon entraine Dumas dans sa campagne égyptienne désastreuse et l'y abandonne avec le gros de ses troupes. Lorsque Dumas arrive à quitter l'Egypte, son bateau fait naufrage sur la côte Italienne où il est fait prisonnier du roi Bourbon, Ferdinand I de Naples et de Sicile.
Rien n'est fait par Napoléon pour le libérer. Lorsqu'il sort enfin de prison, ce sera un homme malade et fortement diminué par ses conditions de détention et par, il semble, une tentative d'empoisonnement à l'arsenic.

Finalement, Napoléon réintroduit l'esclavage en Haïti et Dumas ne se verra plus confier aucun poste. Il mourra à 43 ans d'un cancer de l'estomac dans sa maison de Villers-Cotterêts. Il deviendra le grand héros idéalisé de son fils qui n'avait que 4 ou 5 ans à sa mort et qui s'en inspirera pour ses livres.

A travers cette biographie ce livre aide à comprendre ce qui c'est passé lors de la guerre d'Independence de l'Amérique, de la Révolution, lors de la période si confuse qui suivit, et finalement la montée et la chute de Napoléon. Ces descriptions du contexte historique permettent de comprendre comment Alex Dumas a pu d'esclave devenir un aristocrate respecté et un général reconnu puis trahi et abandonné. Reiss vous fait vivre ces moments de l'histoire, avec ses idéaux et ses injustices.

Ca se lit comme un roman qui ne manque pas d'humour (ouvrir un coffre-fort à Villers-Cotterêts, tout un programme !). Que de travail et de patience pour reconstituer ce parcours. Il n'y a que les derniers chapitres qui sont un peu longs et confus. L'auteur aurait pu faire aussi bien en étant plus concis.

(Ne manquez pas de trouver le nom du Général Dumas sur l'Arc de Triomphe)
Commenter  J’apprécie          50
Je viens de dévorer « Dumas, le comte noir » de Tom Reiss, chez Flammarion.

Oui, vous avez bien lu : le comte noir. Et pas : le conte noir (forme allégorique du roman noir, destinée à l'édification des enfants). Ni : le compte noir (la partie cachée de la double comptabilité, chez les fraudeurs patentés)...

Car il s'agit, né à Saint-Domingue, du fils métis d'un aristocrate criblé de dettes, Alexandre Antoine Davy de la Paillerie, et d'une esclave noire, Marie-Cessette Dumas. Et ce jeune noir, Thomas-Alexandre, taillé comme un géant, gagne la France, y rejoint son père, s'engage comme hussard au service de Marie-Antoinette en 1786, prend le parti de la Révolution et du galon, s'illustre par sa modération pendant la sinistre guerre de Vendée, avant de s'illustrer, comme général, par sa bravoure et son sens tactique dans la campagne d'Italie.

Pour des raisons que le lecteur découvrira, ce Général Dumas n'eut pas l'heur de plaire à un jeune ambitieux calculateur, Buonaparte, qui, plus tard, lui fera payer très cher son courage et sa franchise, son attachement à l'idéal des premiers temps de la République...

Marié à une jeune et jolie femme de Villers-Cotterêts, Dumas aura un fils : Alexandre, celui des Trois mousquetaires, qui lui-même deviendra père du troisième Alexandre Dumas : celui de « La dame aux camélias ».

J'avais lu et apprécié il y a bien longtemps « Les trois Dumas » de Maurois. Mais j'ai l'impression de découvrir à nouveau ce personnage fantastique qu'est le Général.
En plus de 350 pages de texte, l'historien américain Tom Reiss place cette vie d'aventures bien réelles dans la contexte des bouleversements de l'époque, de la lutte des opprimés noirs des colonies sucrières, des victoires du courant anti-esclavagiste de la France révolutionnaire, puis de la « reprise en main » par un Empereur sans scrupules.

Avec le bénéfice d'un regard extérieur, voilà un livre passionnant, comme un roman de Dumas, mais aussi documenté comme le sont les biographies écrites de l'autre côté de l'Atlantique : près de 80 pages de notes et références, pour que pas un seul des faits décrits ne soit étayé par une source fiable.

Un ouvrage qui donne aussi envie de vite relire « le comte de Monte-Cristo », puisqu'il apparaît à quel point le personnage de ce père qu'il a à peine connu, sa captivité, la situation kafkaïenne que lui vaudra la haine de Napoléon, a inspiré le jeune Alexandre Dumas dans ce qu'il fera vivre à Edmond Dantes.
Commenter  J’apprécie          50
Tout le monde connaît Alexandre Dumas dont les oeuvres ont passionné des milliers d'adolescents. Mais qui connaît Alexandre Dumas père, né en 1762 d'un marquis désargenté et d'une esclave de Saint Domingue ? Et pourtant, en son temps, Dumas a vécu une vie qui n'a rien à envier à celle de d'Artagnan. Grâce à son courage, son habileté et son sens du devoir, il devint le premier général métis français sous la Révolution, avant de mourir, oublié, humilié et pauvre, brisé par deux années de captivité aux mains des royalistes du royaume de Naples et par son renvoi de l'armée à la suite du rétablissement des lois esclavagistes par Napoléon. Les idéaux de la Révolution avaient vécu. Dans son ouvrage, Tom Reiss, prix Pulitzer, réhabilite la mémoire du général Dumas et retrace la trajectoire fulgurante de ce héros révolutionnaire en explorant une décennie riche en évènements.
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
A l'automne 1792, le citoyen Labouret était sans doute l'homme le plus heureux et le plus fier de tout le Nord de la France. Le brillant soldat qui avait séduit sa fille à l'été 1789 était venu réclamer la main de sa fiancée, arborant aux manches de son uniforme non le simple chevron de maréchal des logis d'une quelconque petite unité, mais les barrettes de lieutenant-colonel d'une légion franche. La petite ville avait son héros de la Révolution, et ce serait à l'aubergiste que reviendrait l'insigne honneur de l'avoir pour gendre.
Commenter  J’apprécie          50
J'entrai donc sans que personne me vît ou me remarquât. Je gagnai une petite chambre où l'on enfermait les armes ; je pris un fusil à un coup qui appartenait à mon père, et que l'on avait souvent promis de me donner quand je serais grand.
Puis, armé de ce fusil, je montai l'escalier.
Au premier étage, je rencontrai ma mère sur le palier.
Elle sortait de la chambre mortuaire... elle était tout en larmes.
- Où vas-tu ? me demanda-t-elle, étonnée de me voir là, quand elle me croyait chez mon oncle.
- Je vais au ciel ! répondis-je.
- Comment, tu vas au ciel ?
- Oui, laisse-moi passer.
- Et qu'y vas-tu faire, au ciel, mon pauvre enfant ?
- J'y vais tuer le bon Dieu, qui a tué papa.
Commenter  J’apprécie          20
On pourrait pointer du doigt bien des dysfonctionnements dans la République directoriale dont hérita le Premier Consul, mais elle avait cette immense mérite pour son époque d'offrir à tous ses citoyens les mêmes droits et opportunités, sans distinction de couleur. L'Assemblée législative parisienne, si instable et imparfaite fût-elle, accueillait en outre dans ses rangs des députés noirs et mulâtres.
Commenter  J’apprécie          10
Dumas n'avait échappé à sa prison que pour retrouver une France révolutionnaire défigurée par des lois infamantes qui le menaçaient maintenant dans son propre pays. Moins d'un an après son retour, il fut contraint d'adresser au gouvernement une demande de dérogation pour pouvoir rester chez lui, Villers-Cotterêts se trouvant dans la zone interdite aux militaires de couleur réformés.
Le héros de guerre en était à présent réduit à faire appel à l'influence de ses anciens compagnons d'armes pour éviter la déportation.
Commenter  J’apprécie          00
Il mettait tant de fougue au combat, tant d'ardeur à traquer les Autrichiens dans les montagnes enneigées, que ceux-ci, terrorisés par cet infatigable colosse, le surnommaient le "schwartz Teufel" - le diable noir !
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Tom Reiss (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tom Reiss
Tom Reiss - The Black Count (3 of 3)
autres livres classés : biographieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (67) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..