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EAN : 9782754803052
120 pages
Futuropolis (15/09/2011)
3.93/5   38 notes
Résumé :
Atteint d’un cancer généralisé, 3 kilos de tumeur, M. Vanadris est pris en charge dans un centre de soins palliatifs. Il suivait jusqu’ici une chimiothérapie, qu’il a été décidé d’abandonner. Le personnel soignant règle les détails de son séjour. Une perfusion d’analgésique, puis deux, puis trois, puis des tuyaux dans le nez, puis une sonde… Malgré la morphine, le vieillard souffre de plus en plus physiquement, et surtout psychologiquement. Il se sent diminuer de j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Une photo posée sur la bibliothèque et le souvenir d'un après-midi sucré en compagnie de son père ressurgit. Aujourd'hui, les choses ont bien changé. Cyril Vanadris sait bien que la fin approche. Son papa rentre dans un centre médical spécialisé dans l'accompagnement de fin de vie qui a bonne réputation. Après l'accueil, certes cordial mais froid, on l'emmène dans sa chambre, une pièce sinistre et triste, sans décoration, dans une chaise roulante. le médecin vient s'entretenir avec lui sur les procédures mises en place. Maintenant qu'il a arrêté la chimiothérapie, on va juste lui injecter de la morphine afin de diminuer les douleurs puis une sonde gastrique pour le nourrir correctement. Heureusement qu'il y a le tour de France à la télé pour lui changer les idées. le lendemain, Cyril vient lui rendre visite. Attristé par la situation, il ne sait comment faire pour aider au mieux son papa et profiter de lui encore un peu, même si chacun sait que la fin est imminente...

Aborder un sujet aussi délicat et éprouvant qu'est la fin de vie et l'euthanasie aurait pu s'avérer épineux mais Sylvain Ricard, tout en sensibilité et douceur, nous entraîne dans les pas de cet homme en fin de vie. Une fois admis dans ce centre de soins palliatifs, il sera confronté à la triste réalité de la vie. Comment accepter de finir perfusé de partout? Maigre à faire peur? Sans liberté aucune si ce n'est celle de respirer? Mr Vanadris, plus que tout opposé à l'acharnement, veut mourir dignement et garder intacts les souvenirs que son fils aura de lui. Peut-on le lui reprocher? le scénario, tout en retenue et pudeur, fait la part belle aux silences et aux regards que père et fils se portent. L'auteur ne porte aucun jugement et ne fait aucune leçon de morale. A chacun de s'y projeter... le trait crayonné d'Isaac Wens et le lavis sépia monochrome nous plongent dans un récit intimiste, au plus près des émotions.

La mort dans l'âme... l'amour, la vie...
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C'est effectivement la mort dans l'âme que l'on referme ce récit.

Histoire devenue tellement banale.
Mais si différente à chaque fois.

Un père qui rentre dans une unité de soins palliatifs, la fin est proche.
Un fils démuni face à l'inéluctabilité en marche.

Les mots sont justes, les attitudes, les postures que l'on espère anesthésiantes.
Mais comment placer sous l'éteignoir une douleur filiale qui, tout comme les métastases assassines, vous transforme méthodiquement en quelqu'un de si méconnaissable.

Ricard évoque brillamment le droit à la dignité. Celui de partir en pleine conscience plutôt que d'attendre la déchéance promise. Euthanasie vs religion, serment d'Hippocrate vs serment d'hypocrite, tout est affaire de croyance personnelle.
Alors que le père verra en ce prêtre le moyen d'atténuer ses craintes, ses questionnements légitimes, le fils n'y verra que le triste symbole du départ imminent de son père.

Le trait d'Isaac Wens n'est pas le plus précis qui soit mais il colle parfaitement à cette histoire aussi sombre que ses esquisses au lavis monochrome.

Ni moralisateur, ni larmoyant, Ricard soulève une problématique très actuelle tout en laissant à chacun le soin d'y apporter ses propres réponses.
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La mort dans l'âme, nous l'avons tous car, comme disait Edward Bellamy : « La vie est une maladie sexuellement transmissible ». Mais il est certaines personnes pour lesquelles cette vérité apparaît de façon plus flagrante que pour d'autres. Ainsi en est-il pour M. Vanadris : atteint d'un cancer généralisé dont la masse totale culmine à 3kg –excusez du peu-, il est interné dans un centre de soins palliatifs. Son fils, qui semble être la seule famille qui lui reste, vient régulièrement lui rendre visite entre deux projets de voyage avec sa femme, bientôt mère de leur enfant. Autour de ce joli contraste de personnages, symboliques de l'opposition entre Thanatos et Eros, nous sera évoquée l'évolution de la maladie de M. Vanadris comme prétexte à un débat sur l'euthanasie et le droit des hommes à disposer librement de leur vie –et donc de choisir le moment de leur mort.


Le parti pris de Sylvain Ricard semble tout d'abord radical et rend d'ailleurs la lecture très désagréable. M. Vanadris se fait le porte-parole des opposants au système médical. Rageur parce qu'il n'espère rien du centre de soins palliatifs qu'il intègre, et parce qu'il est également désarmé face à l'inextricabilité de sa situation, il se monte sous ses pires aspects. Il est bien difficile pour le lecteur de sentir la moindre compassion vis-à-vis de ce personnage qui représente le refus de l'acharnement thérapeutique. Si sa légitimité quant à cette position est entière, puisqu'il est, après tout, le principal concerné, ses arguments sont inconsistants et s'organisent sous la forme d'une révolte PIE : Puérile, Ingrate, Egoïste. Devant l'aide qu'on lui propose et les attentions qu'on lui fournit, son visage reste figé, ronchon, et ses lèvres crispées ne s'ouvrent que pour siffler ce genre d'accusations culpabilisantes : « Un tuyau. J'ai commencé une collection. Il n'est jamais trop tard » ou « J'ai l'impression d'être un pantin que les médecins manipulent à leur gré ». Même si cette attitude de rejet semble parfaitement compréhensible, son illustration est si grossière qu'elle aurait de quoi faire perdre la face aux partisans de la mort noble –celle qui se pratique en pleine souffrance, sans l'aide de la morphine ni des soins palliatifs.


Le fils de M. Vanadris apparaît d'abord comme une extension au comportement de son père. le voyant souffrir de sa situation, et se sachant inutile pour l'aider à surmonter cette ultime étape de sa carrière, il élude rapidement ses premières visites au sein du centre de soins palliatifs et déverse sa rage à l'extérieur, l'évacuant sur des êtres humains qui ne sont aucunement responsables du cancer de son père ni de son incapacité à mobiliser suffisamment de courage pour traverser cette épreuve.


M. Vanadris et son fils vont essayer de comprendre ce qu'il leur arrive –même si le premier ne souhaite pas particulièrement faire évoluer sa façon de penser- en se confrontant à un psychologue, à un curé et à des médecins. Si on aurait préféré que le discours religieux ne nous bassine pas pendant des heures avec un discours pseudo-révolutionnaire en fait très convenu (« Si la vie est un don, alors je peux en disposer comme je le souhaite », et patati, et patata…), les conversations avec les médecins constituent la bonne surprise de cet album. Jusque-là, M. Vanadris et son fils vivaient leur expérience avec l'intensité de personnes déstabilisées par les évènements de la vie et réagissaient en conséquent, avec une violence injustifiée et ridicule ; les médecins viendront modérer le propos et corriger un discours qui restait jusqu'alors vraiment trop simpliste. Enfin, un peu de mesure et de sagesse dans les idées. Certes, ce n'est pas là ce qu'on peut exiger de deux personnes confrontées à la mort mais, après tout, nous lisons une fiction, et si celle-ci est incapable de nous apporter davantage que la réalité –pire, si elle caricature cette réalité !- alors, quel en est l'intérêt ?

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Quand je tombe sur un "coup de coeur de la bibliothèque" à la section bande dessinée, en général je n'hésite pas longtemps.

"La mort dans l'âme" aborde avec beaucoup de pudeur le thème de la fin de vie. C'est l'histoire d'un père atteint d'un cancer en phase terminale et d'un fils en souffrance face à cette situation; la mort proche et inéluctable d'un être cher. Il n'est jamais évident ni pour le malade ni pour son entourage de renoncer aux traitement curatifs pour ne s'en tenir qu'à des soins de confort. Une fois le pas franchi, un service de soins palliatifs est un lieu adapté, et pour certains nécessaire, pour que cette fin de vie soit la plus digne possible en limitant dans la mesure du possible les souffrances physiques et psychiques.

Tout en accompagnant M. Vanadris pendant ses dernières semaines admis dans une structure adaptée, sont évoquées avec beaucoup de délicatesse les questions de la foi, de l'impuissance des proches et de l'euthanasie. Les soins palliatifs sont une sorte d'alternative quand la mort est proche et annoncée:

"Le sujet de l'euthanasie n'est de toute façon applicable que pour les cas des souffrances désespères mais jamais dans le cadre d'une fin de vie digne et certaine. Les soins palliatifs sont une lutte contre la souffrance de la personne sous toutes ses formes, ils se proposent comme solution à la demande d'euthanasie active mais ils ne faut surtout pas la confondre avec le souhait de non acharnement thérapeutique."

C'est là le message fort de cette bande dessinée qui touche et questionne en même temps. Très bien servie par le dessin monochrome aux traits bruts cette histoire, qui traite un sujet difficile et des moments douloureux, est pour moi une réussite.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Un album très touchant, sur le sujet tellement délicat de la fin de vie.
Cela commence par une photo sur un meuble montrant un père et son fils et un coup de fil du père : ce dernier apprend à son fils Cyril Vanadris qu'il va entrer dans un centre médical spécialisé dans l'accompagnement de fin de vie.
Ce sera le début d'une un chemin difficile pour Mr Vanadris qui sait qu'il va mourir et voudrait décider du moment pour partir, pour Cyril qui assiste impuissant à la dégradation de l'état de santé de son père, pour la petite amie enceinte de Cyril et repoussée par ce dernier alors qu'elle voudrait l'aider, pour le prêtre que Mr Vanadris a accepté de voir et qui ne peut qu'apporter "le discours du Vatican" face aux interrogations sur la fin de vie, du médecin qui se doit d'être professionnel et en empathie.
Les échanges sont beaux, forts, sans concessions, sans pathos. Les questions sont posées sans que l'auteur ne les tranche pour nous. Tout se trouve résumé dans la réponse ci-dessous du médecin à Cyril qui s'est ouvert sur la volonté de son père de l'aider à partir :
"Les soins palliatifs sont une lutte contre la souffrance de la personne sous toutes ses formes, ils se proposent comme solution à la demande d'euthanasie active mais il ne faut surtout pas la confondre avec le souhait de non acharnement thérapeutique."
"Les derniers jours d'une vie sont essentiels. Je ne peux pas me mettre à votre place mais je crois avoir compris que comme s'est souvent le cas, vous ne voulez pas perdre votre père tout en ne voulant pas qu'il souffre".

Le dessin monochrome, dans les tons chauds de sépia, contraste avec la froideur de la mort sous-jacente.
Des images et des dialogues qui nous donnent tout autant à réfléchir que certains romans sur le même sujet.
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critiques presse (5)
BulledEncre
03 novembre 2011
Isaac Wens utilise des tons sépia et un coup de crayon sombre et peu précis qui illustrent parfaitement cette période de phase terminale. Sylvain Ricard, le scénariste, met le doigt sur un thème tabou en France, à travers deux personnages touchants par leurs rapports entres eux.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
31 octobre 2011
Outre que La Mort dans l’âme repose aussi sur un véritable suspense (le fils aidera-t-il son père à mourir ?), les questions abordées ne touchent pas seulement les lecteurs ayant l’expérience du deuil. Les personnages du médecin et du prêtre alimentent la réflexion sur la mort, l’euthanasie et la foi.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Actualitte
17 octobre 2011
Les dessins gribouillés, hystériques, qu'elle jette sur le papier à ces moments-là comme un ultime contact avec le monde réel sont bouleversants, et viennent ponctuer comme autant de stations sur un chemin de croix le récit de son traitement sous la forme d'une bande dessinée claire et fluide... Exprimer l'indicible par des moyens très simples, c'est la force de cet album exemplaire !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Sceneario
07 octobre 2011
Une bande dessinée certes grave mais sensible, qui a l'avantage de mettre sur la table la dure problématique liée à l'acte irréversible qui pourrait mettre fin à la vie d'une personne pour lui éviter de souffrir.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
03 octobre 2011
La maladie, la mort, la souffrance voire l'euthanasie sont des sujets difficiles à aborder, ce que les Sylvain Ricard et Isaac Weins font avec délicatesse. L'album est agréable à lire, suffisamment réaliste pour être crédible, trop sans doute pour s'y précipiter.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- Dans quelques jours, une semaine ou deux au plus, tu ne vas plus me reconnaître.
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Ce que je veux dire, c’est que je ne ressemblerai plus à ce que tu connais. Je sens mon corps devenir quelque chose qui n’est pas moi, que je ne veux pas être. Et puis avec les doses de morphine qui augmentent, je vais avoir des phases où moi non plus je ne te reconnaîtrai plus. Ils me l’ont dit. Et ce n’est pas l’image que je veux que tu gardes de moi. Je sais que c’est idiot, que c’est presque de la coquetterie, mais j’y tiens.
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Si la vie est un don, alors je peux en disposer comme je le souhaite.
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La peine encourue en cas d’euthanasie est la réclusion criminelle. C’est plus facile d’y être favorable quand on ne prend pas la responsabilité d’un tel geste.
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Tu sais, c’est comme si j’avais visité une maison témoin. Tu passes dans le couloir et tu vois toutes les étapes qui te conduiront jusqu’au bout. Et toutes ces blouses qui s’acharnaient autour de lui… Je veux bien finir ma vie, mais pas comme ça. Je préfère qu’on me laisse mourir tranquille
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[…] j’imagine que vous vous en doutez, les doses nécessaires à son bien-être risque d’être proches des doses létales tant son corps est fatigué.
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Videos de Sylvain Ricard (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvain Ricard
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