Ecrit à la première personne. Un adolescent, on ne connait pas son prénom, raconte sa vie chez ses parents dans une ville on ne sait où en France. Son échappée vers le monde extérieur, le monde des adultes. Tout est négatif, monotone, morne. Je ne le conseillerai pas, car j'étais content d'avoir terminé ces 220 pages.
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Le narrateur est un adolescent rongé par la culpabilité à travers lequel l'auteur porte un regard sans concession sur la bourgeoisie. C'est un roman d'apprentissage mais l'initiation débouche sur la nausée : ce monde est invivable, l'humain est ignoble. Portrait terrible d'un couple (la mère soumise un mari tyrannique, fantasque), de l'hypocrisie des imbéciles, un monstre au quotidien. Et entre l'esclave et l'agresseur ce fils que tout blesse, que tout souille.
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