AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 127 notes
Vraiment désolée, au vu des chroniques, je pensais prendre du plaisir à cette lecture mais...pas du tout: la crasse, les poux et autres bestioles ne m'ont pas attirée; Peter Pan non plus que j'ai trouvé méchant, vaniteux, arrogant...certes Wendy lui manque mais il lui reste Clochette et il y a Lili...
Il ne veut toujours pas grandir et s'estime le chef des enfants perdus et le maître du Pays imaginaire.
Un peu d'humour et un peu de poésie ne m'ont pas suffi pour suivre Pan dans sa quête de soi
Commenter  J’apprécie          30
Un magnifique récit revisité de Peter pan, et du symdrome de Peter pan !
Poésie, philosophie, imaginaire, tristesse... Il n'est pas si simple d'être un garçon qui ne veut pas grandir. L'écriture est très belle.
Commenter  J’apprécie          30
Oubliez tout ce que vous savez de Peter Pan ; le petit bonhomme qu'on ne présente plus a bien grandi et vous réserve bien des surprises… Je ne m'attendais pas du tout à lire un roman pareil. Ici, le conte de Peter Pan évolue pour se vêtir des ingrédients dignes d'un essai philosophique. Il ressemble ainsi à l'un de ces ouvrages initiatiques que seul Laurent Gounelle sait écrire : un livre de développement personnel sous forme de roman qui nous fait réfléchir simplement. le petit homme volant insouciant en collants verts est toujours au Pays Imaginaire mais il est loin le temps où Wendy venait lui rendre visite. Peter est triste ; la couverture du roman est noire et fait écho à ce qu'il broie. Entre nos doigts, Peter Pan est soucieux, plein de questions, triste, nostalgique.

Petit à petit, chapitre par chapitre, étape par étape, Peter part à la recherche de lui-même. Son chemin sera parsemé de personnages qui lui ouvriront les yeux, des personnages que l'on connaît pour certains et qu'on apprécie de retrouver, et d'autres beaucoup moins connus mais que l'on aime découvrir tout autant. Comme chacune des pièces d'un puzzle ou chacune des pierres précieuses d'une malle au trésor, Peter s'enrichit et sa vision des choses s'illumine progressivement. le petit homme et les autres qui parsèment son chemin initiatique apportent des réponses à des questions que nous nous ne serions peut être pas posés mais qui, dans tous les cas, nous donne à réfléchir et à positiver un peu plus quant à nos soucis, nos questionnements, notre vie.

Mais les rencontres que fait Peter et les dialogues qui s'entament alors sont presque trop implicites pour profiter pleinement des personnages et s'attacher un peu plus au premier. On finit par ne lire que ce qui est entre les lignes sans savoir profiter pleinement de la trame et du voyage de Pan. En revanche, l'écriture est tellement jolie et soignée que Moi, Peter Pan reste, malgré tout, un véritable plaisir de lecture.

J'accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Moi, Peter Pan. Je n'ai pas su profiter pleinement de l'ouvrage car il a été très différent de ce à quoi je m'attendais. J'aurais aimé m'attacher un peu plus à ce petit personnage bouleversé. J'ai, par contre, beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur qui m'a fait apprécier le livre malgré tout. Je ne suis décidément pas habituée à des lectures plus implicites, plus « entre les lignes », aux contes initiatiques, mais je ne doute pas une seule seconde de la qualité et de la richesse de cet ouvrage, même si je n'ai pas su les saisir.
Lien : https://lirecestboireetmange..
Commenter  J’apprécie          32
La trame de l'histoire est particulièrement ténue : Peter Pan nous raconte des événements qu'il a vécus ainsi que des rencontres qu'il a faites, et qui permettent de lancer des conversations intéressantes et poussées, tout en s'appuyant sur ce que le lecteur connaît de l'univers de Peter Pan (ce que lui apporte son ombre, les masques que portent Wendy, etc.). Il partage avec le lecteur bon nombre de réflexions sur de nombreux sujets (amour, amitié, soi-même et j'en passe), le tout souvent sous forme imagée. C'est également le cas des descriptions que l'auteur fait.
Ce qui rend le récit étrange est qu'on est incapable de savoir si cela se passe dans le présent ou dans le passé : une narration aussi intemporelle que l'est le personnage de Peter Pan.

C'est une lecture qui est loin d'être addictive pour une raison simple : le manque d'histoire. Ainsi, rares sont les chapitres qui se poursuivent dans le suivant, on passe d'un thème à l'autre de manière étonnamment cohérente… du coup, si on doit arrêter sa lecture pour x raison, entre deux chapitres, on ne meurt pas vraiment d'envie de savoir la suite.
Pourtant, quand on est plongé dans le roman, on se laisse facilement emporter par la plume de l'auteur que j'ai trouvée très belle.On se laisse aisément emporter dans l'univers féérique que Michael Roch a créé.

C'est une lecture plaisante. Si l'histoire à proprement parler m'a laissée plutôt indifférente, ce n'est pas le cas du style d'écriture de l'auteur qui a des mots justes et touchants. J'ai beaucoup aimé.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
Commenter  J’apprécie          30
Quelle douce poésie a envahie ma liseuse grâce au Moi, Peter Pan de Michael Roch.

Un court roman onirique, métaphorique, dans lequel cet auteur (que j'apprécie beaucoup) parfait sa maîtrise du verbe.

Ce texte est ciselé, chaque mot est choisi avec soin. le tout épuré de tout artifice. Il est parfois bon de n'avoir qu'à apprécier la beauté des mots et la justesse du propos.

Je vous invite vraiment à découvrir ce livre et à plonger dans la prose de cet immense auteur, de ce poète moderne qu'est Michael Roch.
Lien : http://atraverslamarelle.org..
Commenter  J’apprécie          30
Ou la psychanalyse des contes de fées
Peter Pan… Faut-il encore présenter ce personnage si emblématique qui jalonne notre enfance ? Un petit garçon qui ne voulait pas grandir, qui affronte l'infâme capitaine Crochet, entourés de ses enfants perdus, abandonnés par la vie. Une histoire qui nous est à tous si proche et qui fut pourtant si difficile à son auteur, James Matthew Barrie, de la faire accepter à son époque d'écriture. D'abord raconté aux fils de sa grande amie, il l'a ensuite adapté en pièce de théâtre au début du XIXe siècle. Pour autant, Peter Pan est bourré de thèmes sous-jacent très forts : la thanatophobie et le refus de toute forme d'autorité, qui a par ailleurs donné son nom au syndrome éponyme.

Michael Roch, connu pour sa chaîne Youtube d'analyse de littérature de l'imaginaire, La Brigade du Livre, approfondit ces thèmes à travers sa novella Moi, Peter Pan. Dans cette réinterprétation du mythe, Peter Pan est un personnage résolument torturé par ses poux, qui le travaillent, ses petites bêbêtes qui s'immiscent dans l'esprit, le torturent, le titillent et l'empêchent d'être heureux. Ces petits riens qui irritent ou ces souvenirs qui remontent à la surface pour blesser davantage encore. En filigrane, c'est finalement la désillusion et la dépression qu'abordent l'auteur à travers les questionnements et l'imaginaire d'un personnage enfantin que tous connaît, qui peut toucher tout à chacun d'une façon ou d'une autre ; car au final, tout le monde passe à un jour le cap de l'âge adulte et contemple avec mélancolie les vestiges d'un monde passé, celui de l'insouciance, une époque où les coeurs n'étaient pas encore meurtris par les épreuves de la vie. Mais c'est aussi un livre qui brûle d'espoir grâce au pouvoir du langage.

De sa plume si délicate, magique et mélancolique, Michael Roch dessine un monde de mots tout en subtilité, tendresse et finesse où les métaphores oniriques plongent le lecteur dans un récit envoutant et féérique. Quand la magie de la poésie rencontre les questionnements de l'esprit… Absolument merveilleux !
Lien : https://lullyfabule.wordpres..
Commenter  J’apprécie          32
Pan qui était Peter sent le sérieux qui infiltre Pays Imaginaire et menace l'idéalisme, par l'absence de Wendy et l'émergence d'un spleen diffus. Et Lili, fille du chef des Indiens, est là pour lui rappeler la pesanteur de l'amour, de l'attachement à l'autre.
Ce conte enfantin à la limite de la fantasy développe le thème de l'enfermement dans sa vie et de la confiance son antidote, de l'ouverture sur le monde comme un hédonisme. Et Peter Pan doit se confronter à son passé d'abandon, verbaliser son mal-être pour jouir de son présent dans une quête de sens au vocabulaire enchanté et à la poésie mutine, dans un chemin cathartique jalonné de préceptes qui doivent parler à un public jeune mais finissent dans l'ensemble par générer une légère confusion par des propos presque contradictoires montrant une incertitude psychologique derrière le masque de la vitalité volontaire, de l'élan créatif et positif qui veut éviter le trouble tout en l'acceptant.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
Commenter  J’apprécie          20
J'étais très curieux de lire ce court roman qui s'est finalement avéré bien assez long. Dit comme ça, ça ne doit pas vous donner très envie.

En fait, je ne peux pas dire que cette lecture a été désagréable : le roman se lit extrêmement vite et l'écriture est très agréable. le contenu est très imagé, très poétique, et ça c'est plutôt sympa.

Le problème c'est que je n'ai absolument rien compris (et je ne pense pas être particulièrement neuneu hein). le résumé dit que le roman est onirique et contemplatif : pourquoi pas, en général ça ne me dérange pas. Mais pour moi, on est ici plutôt sur un genre de conte philosophique dans lequel il faut s'accrocher pour suivre l'auteur.

J'ai vu quelques retours vraiment excellents donc, de toute évidence, certaines personnes sont sensibles à ce type d'écriture. J'avoue que ce n'est pas mon cas. Il y a bien eu quelques réflexions que j'ai apprécié, mais le plus gros du temps, j'étais plus perdu que les enfants du pays imaginaire. Je luttais souvent pour comprendre l'intérêt de telle ou telle remarque et j'avais clairement l'impression que les chapitres se suivaient sans aucune logique. Et puis un roman sans intrigue, c'est quand même assez particulier...

Pour moi il s'agit vraiment d'un roman de niche qui doit être génial pour quelques personnes mais qui est trop particulier pour la majorité des gens. Dommage !
Commenter  J’apprécie          20
Ces derniers temps, je suis retombée dans ma phase Peter Pan et j'enchaîne les lectures sur ce personnage fascinant. Voilà comment je suis tombée sur « Moi, Peter Pan » de Michael Roch.

En trois mots : coup de coeur !

On y suit un Peter qui se pose plein de questions -qu'il soit seul ou face aux personnages emblématiques du Pays Imaginaire- qui est empreint d'une certaine sagesse et qui se montre même mélancolique.

L'enfant qui ne voulait pas grandir a quand même mûri, marqué par le départ de Wendy. La plume de l'auteur m'a subjuguée : elle est sublime, poétique, onirique, ce lyrisme se marie parfaitement à la magie du Pays Imaginaire. C'était incroyable de le parcourir, guidée par Michael Roch qui a vraiment maîtrisé cet univers symbolique. Ce n'est pas le thème le plus facile à traiter, mais l'auteur a réussi haut la main !

Cette histoire fait vraiment une bonne suite aux livres de James Matthew Barrie, tout comme mes deux dernières lectures sur le sujet faisaient de bons prequels. Je n'ai pas ressenti de cassure avec l'univers original et, point appréciable mais totalement subjectif vu les critiques lues sur le sujet, j'y ai même senti le souffle du film Hook qui a bercé mon enfance et qui fait partie de mes préférés (Robin Williams 💙).

Un livre merveilleux, une belle couverture monochrome qui attire l'oeil et une kyrielle de couleurs dans le récit ! Merci à Michael Roch pour m'avoir permis de rêver et de rejoindre le Pays Imaginaire une nouvelle fois ! 😄
Commenter  J’apprécie          20
Une étonnante surprise !

Le premier qualificatif qui me vient est savoureux. Savoureux, car on retrouve avec plaisir l'univers du pays imaginaire. On est en terrain connu, ce qui est fort plaisant, le décor est fidèle, vivant, détaillé.
Savoureux pour le verbe : en images, en métaphores, en dialogues dont on se délecte. Cette novella est une succession d'épisodes entre Peter et les différents acteurs du pays imaginaire, qui sont tout sauf des figurants, même le crabe (et mention à Lili la tigresse au début !)

Dans un deuxième temps j'ai trouvé ce texte faussement facile, complexe. L'univers est vu sous le filtre de Peter, qui, sans les enfants égarés de Londres, pourrait bien avoir matière à s'ennuyer, à tourner en rond dans un monde "figé." L'auteur s'emploie à décrire les contradictions du héros avec poésie, ce qui, au final, correspond probablement à une représentation des nôtres, de nos propres problèmes.

Un bien bel exercice de style, enlevé et poétique, et qui se suffit à lui-même, nous laissant une impression de madeleine de Proust à l'arrière-goût parfois un peu amer...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (253) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4877 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}