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Autour de Blake & Mortimer tome 0 sur 12
EAN : 9782756038551
112 pages
Delcourt (14/11/2012)
3.44/5   9 notes
Résumé :
Né le 30 mars 1904 à Bruxelles, Edgar-Pierre Jacobs est très tôt fasciné par le dessin et par la musique. Tantôt baryton, tantôt illustrateur, il est choisi par Hergé comme collaborateur officiel sur les albums de Tintin avant de voler de ses propres ailes en créant les mythiques aventures de Blake et Mortimer et sa « Marque jaune », qui restent à jamais gravés dans les esprits et dans le monde du 9e Art.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Rodolphe est un grand admirateur d'E.P. Jacobs. Pour combler un vide, il se lance dans une biographie d'un pilier de la BD belge (et mondiale). Qui trop embrasse, mal étreint... et tout l'amour de Rodolphe pour Jacobs fait long feu.

Niveau structure, on a un récit biographique tout à fait linéaire. Plat aussi. Pas de rebondissement, de moment fort, de tension.

Côté dessin, au-delà d'une couverture assez fouillée, les dessins de l'intérieur de l'ouvrage sont très simples, c'est la ligne claire, très claire. Tous les points positifs énoncés par Rodolphe dans l'interview de fin de tome sont inexistants dans ce récit. C'est pour le moins paradoxal.

Beaucoup de moments de la vie de Jacobs auraient pu être passés sous silence. A contrario, plusieurs situations auraient mérité plus de développements. Par exemple, l'épisode de la collaboration pendant la guerre, le fait de cacher Jacques van Merelbeke alors qu'il est recherché et condamné pour collaboration. le partenariat (l'esclavagisme) avec Hergé aussi. La fin de vie où Jacobs ovit défiler un paquet d'importuns. Ou le processus de création... voilà des situations qui auraient mérité plus de développement.

Cela dit, on apprend des choses, de petites choses. Mais ce n'est pas suffisant.
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Après celle d'Hergé, une autre biographie dessinée : celle d'Edgard P. Jacobs, le créateur de Blake et Mortimer.
Cette biographie ne prend pas autant de risques que celle consacrée à Hergé, elle effleure la surface, semble se concentrer sur les atermoiements de Jacobs, alors que le lecteur est en droit d'attendre une plus grande place à l'histoire de sa grande oeuvre. Toute sa vie est évoquée, mais rien n'est un tant soit peu approfondi. le graphisme est très classique, très ligne claire, trop presque. Peu de risques dans le dessin également, donc.
Cette biographie ne laissera sans doute pas une grande marque dans l'histoire de la BD, au contraire de son sujet.
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J'ai découvert par hasard cette bande-dessinée (dans la bibliothèque de mes parents^^) que j'ai ouverte je ne sais pas vraiment pourquoi. Sans doute la couverture m'attirait-elle. J'y ai découvert un univers assez étranger pour moi et qui m'a beaucoup intéressée. Alors que je connais parfaitement tous les Tintin, les Blake et Mortimer me sont plutôt inconnus, même si j'en ai quand même lus quelques uns et que je vois très bien quel est le genre de ces BD. Je ne les ai par contre jamais lus dans l'ordre, je n'ai donc absolument pas de vision globale. Quand à son auteur E. P. Jacobs, je ne savais rien du tout de lui, à part peut-être qu'il était belge.

Pour tout vous dire, j'ai énormément aimé cette bande-dessinée qui retrace sa vie de sa naissance à sa mort, en passant par son enfance, les deux guerres mondiales, ses difficultés à trouver un travail fixe, ses aspirations artistiques et sa révélation pour la bande-dessinée et le succès de son travail. On comprend toutes les hésitations, les changements de cap, les différentes rencontres, qui petit-à-petit vont faire de lui le grand dessinateur que l'on connaît.
J'ai aussi beaucoup aimé que les auteurs montrent également le côté négatif des personnages. Les collaborateurs ne sont pas épargnés, et les auteurs montrent avec subtilité qu'ils n'y avait pas forcément que des Bons et des Méchants dans la Belgique d'après-guerre, que la vie est plus compliquée. Hergé est dépeint avec son égocentrisme et Jacobs lui-même n'est pas très sympathique sur la fin (même s'il inspire plutôt de la pitié qu'autre chose).

J'ai lu sur la toile que le dessin de cette BD n'était pas terrible. Au contraire, je l'ai trouvé très justement adapté. Effectivement, pour une BD sur un sujet contemporain ça ne passerait peut-être pas. Mais là Alloing utilise les mêmes techniques que Hergé et Jacobs, et on a l'impression de se retrouver dans l'une de leurs BD. de plus, il y a plein de petites références (enfin moi j'ai repéré celles qui font écho à Tintin mais j'imagine qu'il y en a beaucoup plus qui font écho à Blake et Mortimer).

Bref, une très belle découverte, qui me donne l'envie de -re-découvrir les Blake et Mortimer...

Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Evidemment, mes yeux tombant sur la couverture assez bien conçue de cette petite biographie de mon auteur de BD préféré, je n'ai pas hésité plus longtemps. Pourtant, j'ai déjà lu tout ce qui touche à la vie et à la carrière d'Edgar P. Jacobs et en particulier « Un opéra de papier », son autobiographie évidemment autorisée ou encore, le très récent Hors-Série de la revue Historia.

Donc je n'ai pas appris grand-chose de nouveau…et le graphisme de cette BD n'est pas des plus maîtrisés ; rien à voir avec le tribut apporté par le Floc'h et Rivière avec leur trilogie anglaise devenue culte pour les fans de Black et Mortimer. Je me suis demandée aussi dans quelle mesure les auteurs de ce court récit avaient saisi l'involontaire jeu de mots glissé dans son titre, l'assonance avec la « griffe » du couturier Marc Jacobs … alors qu'il est fait allusion à « La Marque Jaune ».

De la tendresse, bien sûr, dans cet hommage de deux jeunes auteurs de BD, une attention particulière à la relation profonde unissant Jacobs et André van Melkebelke, celles plus ambiguë avec Georges Rémy, la tendance dépressive sous-jacente qui étreint Edgar, bel homme théâtral et séducteur qui ne se remet pas de l'abandon de Nini, sa première épouse, sa fin de vie d'ours mal léché, solitaire et mal embouché.
Bref, un petit ouvrage incontournable pour tout inconditionnel du père de Blake et Mortimer, qui fait bien comprendre la genèse de la série dans son contexte politique, s'attarde sur certains événements au détriment d'autres documents plus sérieux mais naturellement plus fouillés. Je pense en particulier au travail filial de Benoît Mouchart et François Rivière « La Damnation d'Edgar P. Jacobs » paru en 2003, que je recommande.


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Quand on commence à lire cette BD, on est plongé dans l'ambiance d'une oeuvre de Jacobs. Les auteurs rendent très bien cette atmosphère particulière qu'on trouve dans les albums de Blake et Mortimer. Même si le dessin est un peu différent, graphiquement c'est très réussi.
En ce qui concerne l'histoire, je la connaissais déjà un peu car j'ai croisé plusieurs fois Jacobs en lisant la vie d'Hergé. Mais c'est assez intéressant de voir ces événements avec le point de vue de Jacobs. Hergé n'y paraît pas toujours sous son meilleur jour...
J'ai été très touché par la fin de la vie de Jacobs : lui qui a toujours été très fidèle en amitié, termine sa vie dans une solitude assez dramatique.
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critiques presse (3)
BoDoi
20 décembre 2012
Instructive, cette biographie n’en est pas moins relativement ennuyeuse, ou plutôt trop plan-plan.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Actualitte
03 décembre 2012
De par son dessin scolaire et du fait d'un scénario un brin larmoyant, La marque Jacobs n'atteint pas au brio, à la fantaisie et à l'intelligence du merveilleux hommage à Georges Rémi.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
06 novembre 2012
Biographie lisse et souffrante d'une réalisation inégale, La Marque Jacobs peine à convaincre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mais de l'ensemble de cette vie, que peut-on penser ?
Je crois que Jacobs s'est accompli. Comme tout le mode, il s'est d'abord cherché. A travers des chemins parfois complexes. Mais il s'est trouvé et a réalisé nombre de ses rêves de gosse. "Blake et Mortimer", c'est en fait la quintessence de ses lectures, de ses rêveries, de ses fantasmes qu' douze, quinze ou vingt ans il partageait avec "l'ami jacques". Il a d'abord chanté sa vie, puis il l'a dessinée. C'est pas mal !
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De toute façon, tout ça ne m'intéresse plus... Qu'est-ce que m'intéresse d'ailleurs ? les choses du passé, les souvenirs, les vieux amis disparus... Toute une vie pour en arriver là, seul comme un vieil idiot, dans cette maison perdure, à attendre mon heure en regardant cette télévision idiote... Ah, Jacques, Georges, Ninie ! Il me tarde tant de vous retrouver !
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