Trés bonne analyse historique des différents types de gouvernements depuis environ deux siècles et dans le monde. Travail de type mémoire universitaire, très complet et dur à lire in-extenso, des raccourcis s'imposent et la conclusion est intéressante.
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Nos régimes sont considérés comme démocratiques au sens où le pouvoir sort des urnes à l’issue d’une compétition ouverte et où nous vivons dans un État de droit qui reconnaît et protège les libertés individuelles. Démocraties certes largement inachevées. Les représentés se sentent ainsi souvent abandonnés par leurs représentants statutaires, et le peuple, passé le moment électoral, se trouve bien peu souverain.
...gouverner, c’est aussi parler. Parler pour s’expliquer, pour donner un cap, dessiner un horizon, rendre compte de ses actions. Parler, parce que le langage est organisateur du monde humain, tout simplement. Une politique démocratique implique de donner un langage à ce que vivent les gens, de rendre lisibles l’action publique, ses objectifs et ses vicissitudes, de trouver les mots qui expriment à un moment donné le sens d’une épreuve ou d’une fierté collectives. Parler vrai, c’est accroître du même coup la maîtrise des citoyens sur leur existence et leur permettre d’instaurer une relation positive avec la vie politique. Parler faux ou parler creux, c’est à l’inverse amplifier l’écart. Au sens le plus fort du terme, le langage politique est pour cette raison au cœur de l’établissement d’un lien de confiance. Car c’est dans le sentiment de sa justesse que réside la possibilité de lier le présent à l’avenir.
Pour les citoyens, le défaut de démocratie signifie ne pas être écoutés, voir des décisions prises sans consultation, des ministres ne pas assumer leurs responsabilités, des dirigeants mentir impunément, un monde politique vivre en vase clos et ne pas rendre assez de comptes, un fonctionnement administratif rester opaque.
les hommes souvent plus durs et plus rebelles que le marbre même, font assez voir qu’ils sont nés à une liberté si grande qu’au lieu d’obéir ils opposent l’obstination à la raison, et la rébellion au commandement.
L’art de gouverner impliquait de la sorte de séparer radicalement la politique et la morale, et de donner congé à toutes les visions idéalistes antérieures.
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00:57:22 : Rokhaya Diallo, journaliste, militante féministe et antiraciste
01:02:52 : Musique - Mauvais oeil
01:11:15 : Dominique Sopo, président de SOS Racisme
01:14:20 : Pierre Rosanvallon, historien et sociologue
01:17:31 : Josiane Balasko, comédienne
01:19:01 : Musique - Voyou
01:31:07 : intervention sur les luttes sociales, par des militants de SOS Racisme et Samir Benyahya, délégué syndical chez Metex
01:40:30 : Intervention commune de l'intersyndicale
01:49:54 : Jacques Toubon, ancien Défenseur des droits
01:53:40 : Musique - Martin Luminet
02:06:57 : Cyril Dion et Claire Nouvian
02:13:40 : Sarah Forever, drag queen, et du collectif les Inverti.e.s
02:22:26 : Frah, chanteur des Shaka Ponk
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02:32:59 : Agnès Jaoui, actrice et scénariste
02:38:04 : Musique - Piche, drag queen
02:46:24 : Musique - Mélissa Laveaux
02:58:14 : Raí, footballeur, ancien joueur du PSG
03:02:32 : Intervention sur la liberté de la presse
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03:40:30 : Judith Godrèche, actrice, scénariste et réalisatrice
03:51:55 : Nadège Beausson-Diagne, actrice, chanteuse et chroniqueuse
03:59:50 : Michèle Ray-Gavras, productrice
04:07:22 : Musique - Gauvain Sers
04:13:38 : Musique - Sidi Wacho
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04:50:44 : Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice
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