Donald E. Westlake
Jean Rosenthal (Autre)/5 20 notes
Jean Rosenthal (Autre)/5 20 notes
Résumé :
Au sein d'une troupe de jeunes comédiens rassemblés pour un festival, dans une petite station climatique, les meurtres se succèdent, tous plus terrifiants les uns que les autres.
La police locale enquête: le coupable ne peut être qu'un membre de la troupe et un dément. Or, dans ce cercle restreint, tout le monde paraît parfaitement sain d'esprit.
Le capitaine Sondgard s'arrache les cheveux; puis, de guerre lasse, se risque à tenter un bluff monumental.... >Voir plus
La police locale enquête: le coupable ne peut être qu'un membre de la troupe et un dément. Or, dans ce cercle restreint, tout le monde paraît parfaitement sain d'esprit.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Encore un titre en français bien médiocre comme la plupart des titres de la série noire d'après guerre. En anglais Pity him afterwards. Un des premiers policiers écrits par Westlake, -- publié en 1963, il avait alors trente ans.
Un psychopathe schizophrène et étrangleur, échappé de l'asile, se glisse dans la peau d'un jeune acteur pour intégrer une troupe de comédiens occasionnels lors d'un festival d'été. le policier qui mène l'enquête est lui aussi un intermittent, professeur de littérature pendant la période scolaire et capitaine de police durant la saison.
Une construction assez astucieuse pour suivre ce nouveau Jekyll/Hyde et pour maintenir la tension. Quelques maladresses de jeunesse mais déjà de beaux passages bien maîtrisés.
Les débuts d'un grand auteur.
Un psychopathe schizophrène et étrangleur, échappé de l'asile, se glisse dans la peau d'un jeune acteur pour intégrer une troupe de comédiens occasionnels lors d'un festival d'été. le policier qui mène l'enquête est lui aussi un intermittent, professeur de littérature pendant la période scolaire et capitaine de police durant la saison.
Une construction assez astucieuse pour suivre ce nouveau Jekyll/Hyde et pour maintenir la tension. Quelques maladresses de jeunesse mais déjà de beaux passages bien maîtrisés.
Les débuts d'un grand auteur.
un dément a trouvé refuge au sein d'une troupe de théâtre qui, le temps d'un été, joue dans un festival de Cartier Isle, une petite station balnéaire. Il faut dire qu'il vient de s'échapper de façon magistrale d'un clinique spécialisé. Ce dément semble s'être parfaitement intégré aux jeunes comédiens. Surtout qu'en apparence il fait tout à fait normal. sauf quand tout à coup il est en proie à sa paranoïa. Dans ses moment ses démons le reprennent. Et il croit devoir tuer pour sa liberté mais surtout pour sa survie.
Aussi le fauve qui dort en lui va resurgir et il va frapper à nouveau.
La police locale va prendre en main l'affaire et son chef durant la saison le capitaine Eric Sondgard va devoir déployer toutes sa finesse et faire preuve de beaucoup de psychologie pour démasquer le tueur. Mais ce que ne sait pas le tueur c'est que dans la vraie vie, Sondgard est professeur de littérature et ce sera un vrai plus pour confondre l'assassin au milieu des comédiens.
Festical de crêpe est un des premiers roman de Donald Westlake. Et on peut dire qu'ici notre auteur a su faire preuve d'ingéniosité pour son scénario parfaitement réaliste. En plus il a fait lui aussi preuve de beaucoup de psychologie pour camper ses personnage, ils sont réellement crédibles et incarnés. Son personnage de dément est bluffant, la description que fait Westlake que ces affres intérieur est d'une justesse à coupé le souffle. Voici donc un très grand roman
Lien : https://collectifpolar.com/
Aussi le fauve qui dort en lui va resurgir et il va frapper à nouveau.
La police locale va prendre en main l'affaire et son chef durant la saison le capitaine Eric Sondgard va devoir déployer toutes sa finesse et faire preuve de beaucoup de psychologie pour démasquer le tueur. Mais ce que ne sait pas le tueur c'est que dans la vraie vie, Sondgard est professeur de littérature et ce sera un vrai plus pour confondre l'assassin au milieu des comédiens.
Festical de crêpe est un des premiers roman de Donald Westlake. Et on peut dire qu'ici notre auteur a su faire preuve d'ingéniosité pour son scénario parfaitement réaliste. En plus il a fait lui aussi preuve de beaucoup de psychologie pour camper ses personnage, ils sont réellement crédibles et incarnés. Son personnage de dément est bluffant, la description que fait Westlake que ces affres intérieur est d'une justesse à coupé le souffle. Voici donc un très grand roman
Lien : https://collectifpolar.com/
Citations et extraits (6)
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- A quelle heure l’avez-vous découvert ?
- Frank l’a trouvé vers cinq heures trente. C’est bien ça Frank ? Cinq heures et demie ?
- Cinq heures trente-deux, dit Frank. (Il allumait une cigarette, en protégeant la flamme de sa main bien qu’il n’y eût qu’une faible brise.)
- Alors, reprit Harry Down, il est tout de suite venu me prévenir à la maison. Nous avons commencé par fouiller la maison, mais il n’y avait personne ; rien n’avait été volé ; pas de porte ni de fenêtre forcée ; alors nous sommes revenus sur les lieux, et puis Frank est reparti avec la Mercury. Il a rencontré votre collègue et l’a alerté.
- Frank l’a trouvé vers cinq heures trente. C’est bien ça Frank ? Cinq heures et demie ?
- Cinq heures trente-deux, dit Frank. (Il allumait une cigarette, en protégeant la flamme de sa main bien qu’il n’y eût qu’une faible brise.)
- Alors, reprit Harry Down, il est tout de suite venu me prévenir à la maison. Nous avons commencé par fouiller la maison, mais il n’y avait personne ; rien n’avait été volé ; pas de porte ni de fenêtre forcée ; alors nous sommes revenus sur les lieux, et puis Frank est reparti avec la Mercury. Il a rencontré votre collègue et l’a alerté.
Sur la glace, au-dessus du lavabo, en grosses lettres d'une écriture enfantine, on pouvait lire je regrette. Les lettres, tremblées et mal dessinées, occupaient toutes la surface du miroir, et le dernier E ne tenait même pas en entier sur la glace. On avait appuyé si fort contre la glace que des morceaux de savon restaient collés çà et là, formant des protubérances sur les lettres. D'autres menus fragments étaient tombés dans le lavabo. La savonnette elle-même, toute pétrie, se trouvait dans le porte-savon.
- C’était à cinq heures quarante, précisa Larry. (Il semblait enchanté de pouvoir indiquer l’heure avec une telle exactitude et un peu gêné à la pensée que les autres pussent croire qu’il faisait du zèle.) J’ai suivi la Mercury jusqu’ici, dit-il. J’ai vu le corps et j’ai demandé alors à téléphoner. Je suis allé à la maison donner un coup de fil à Miss Ravenfield, puis je suis revenu attendre ici. Elle m’a appelé, il y a un instant sur le radiotéléphone de la voiture en me disant que vous arriviez.
- Personne n’a entendu le coup de feu ?
- Non, Frank a circulé en voiture presque toute la nuit à surveiller la propriété de l’autre côté de la route. C’est là que nous avons le plus d’ennuis avec les amoureux et les gosses qui font des histoires. Ils ne viennent pas de ce côté-ci, au bord du lac, mais ils s’imaginent que, là-bas, c’est sans surveillance, la nuit. Eddie était donc à pied, auprès de la grille, et Frank en voiture de l’autre côté ; moi, je dormais à la maison.
- Non, Frank a circulé en voiture presque toute la nuit à surveiller la propriété de l’autre côté de la route. C’est là que nous avons le plus d’ennuis avec les amoureux et les gosses qui font des histoires. Ils ne viennent pas de ce côté-ci, au bord du lac, mais ils s’imaginent que, là-bas, c’est sans surveillance, la nuit. Eddie était donc à pied, auprès de la grille, et Frank en voiture de l’autre côté ; moi, je dormais à la maison.
Harry Down, le plus loquace des deux gardes, dit alors :
- Eddie a tiré un coup de feu, mais je ne sais pas s’il a touché son agresseur ou non. Il y a du sang partout ; il est vrai que ça peut fort bien être celui d’Eddie.
- Eddie a tiré un coup de feu, mais je ne sais pas s’il a touché son agresseur ou non. Il y a du sang partout ; il est vrai que ça peut fort bien être celui d’Eddie.
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En plein coeur du Haut-Jura, un tueur à gage prend la soutane comme couverture. Les locaux n'ont qu'à bien se tenir...
Un pur polar dans les codes du genre, entre la série Fargo des frères Coen et les romans de Donald Westlake, mais à la sauce française avec Jacky Schwartzmann au scénario et Sylvain Vallée au dessin !
En librairie : https://www.dargaud.com/bd/habemus-bastard/habemus-bastard-letre-necessaire-bda5407350
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