Je continue ma découverte de l'oeuvre de
Rosny Aîné, avec cette courte nouvelle qui se lit en 10-15 mn, et sur laquelle j'ai quand même réussi à m'endormir.
Elle a été écrite en 1939, un an avant la mort de l'auteur, et ce n'est sans doute pas anodin puisque le héros, Abel, qui vit sur deux plans parallèles en même temps (dont un seul est habité par les hommes, ce qui veut dire que dans l'autre monde, il n'est pas un homme), meurt sur Terre à la fin, mais continue à vivre, de manière immortelle, dans l'autre monde et sous sa forme de "variant".
J'y ai vu une allégorie de la mort et de l'immortalité, mais si l'écriture n'est pas dénuée de poésie, l'ensemble est tout de même assez abscons, et de peu d'intérêt.