Bonjour! Je viens de terminer "L'Horizon d'Aton", le tome 3 de la trilogie ALEXANDRE d'
Annette Rossi et viens vous en parler comme je l'ai fait pour les deux premiers.
Ma première réaction en refermant ce livre et en quittant définitivement cette magnifique aventure fut celle que l'on ressent lorsqu'après un voyage inoubliable on doit fermer ses valises et songer au retour. On reste rêveur, se remémorant tous les instants magiques que l'on a vécus et si vite envolés!
Annette Rossi nous a conté, dans cette trilogie inouïe, une magnifique version , romancée certes, mais Oh combien séduisante de la fin d'Alexandre le Grand et de la décision prise par ses généraux Séleucos, Perdiccas et Ptolémée.
Sur un rythme plus rapide encore que pour les deux premiers tomes, l'Horizon d'Aton m'a particulièrement touché parce qu'il fait beaucoup référence à l'Egypte et en particulier à Tell el-Amarna, la cité du soleil d'Akhenaton, un pharaon qui me passionne depuis toujours.
Nos deux amis Didier et Philippe vont-ils découvrir enfin le secret caché et le sens de cette mystérieuse phrase "Alètheia musterion apocryphe" découverte au début de l'histoire par Philippe à Termessos, en Turquie et qui les obsède depuis quatre ans, et pourquoi les fameux "gardiens" les épargnent-t-ils à Termessos, Petra et Bursa? Et qui sont ces fameuses "Trinités" qui traversent les siècles, veillant farouchement au secret?
Outre le style enlevé et toujours aussi riche et coloré d'
Annette Rossi, je voudrais souligner quelques passages qui m'ont particulièrement ému.
L'ambiance bouillonnante de Jérusalem, tout d'abord, carrefour des trois religions monothéistes, avec une description détaillée du Saint Sépulcre et des divergences entre les religieux que seul un firman édité par la Sublime Porte, siège du pouvoir Ottoman, a pu régler!
Je me suis extasié ensuite devant Isfahan, en Iran, colorée de faïences bleues, vertes, turquoise, noires, blanches et jaunes; devant ses palais qui se reflètent dans les bassins enveloppés de jardins luxuriants et la mosquée du Shah avec son dôme turquoise. J'ai même cru entendre le barde réciter les poèmes d'Hâfez et de Ferdousi quand tombe la nuit.
Et puis il y a le sublime voyage du roi Phraates, en partance de Nisa, dans le Khorassan, pour la Judée, là où doit naître l'élu; il y a Babylone et sa porte d'Ishtar , rêve de bleu et d'or, Palmyre, jardin d'Eden au coeur du désert avec le temple de Bêl dominant la palmeraie; Damas, oasis luxuriante couverte de vergers, entourée de sa muraille aux sept portes.
Et enfin il y a Tell el-Amarna! C'est peut-être la partie du roman qui m'a le plus ému car elle est l'aboutissement de cette incroyable aventure et l'évocation de deux personnages que j'affectionne tout particulièrement, Alexandre et Akhenaton.
C'est là que se terminent, pour Didier et Philippe , quatre années de quête, tantôt glorieuse, tantôt néfaste, tantôt fantastique, après d'incroyables découvertes qui vont les marquer pour la vie.
Et je n'ai pu m'empêcher de me demander: "Et si tout cela était vrai?" Qui composerait la "Trinité" de nos jours?
Lisez la trilogie ALEXANDRE et vous ne verrez plus la vie avec les mêmes yeux, je vous le garantis!