En contemplant ma bibliothèque, j'ai aperçu ce roman de
Kurt Steiner. J'ignore comment il a pu arriver là tant je n'ai aucun souvenir. Peut-être qu'à l'époque, je l'avais commencé et abandonné. Donnons donc une deuxième chance à Dédé.
J'ai trouvé que le premier chapitre était très mal écrit. Nous faisons la connaissance d'un pilier de bar. Ne pouvant plus payer ses consommations, un homme mystérieux s'approche de lui.
André Ruellan (puisqu'il s'agit de son vrai nom) a voulu montrer à tout prix que l'action se déroulait aux États-Unis d'Amérique.
L'idée de base est intéressante. Elle sera reprise plus tard par
Pierre Bordage avec «
Porteurs d'âmes ». La différence entre ces deux livres est abyssale. Ici, on s'y perd. Je prends l'exemple suivant : “Les poumons de la bête s'immobilisèrent, comme soudainement écrasés par un poids terrible : Vince comprenait brutalement que Cavendish était probablement accusé du meurtre de Marlowe, commis par Crane, et que c'était Crane qui faisait maintenant mouvoir son apparence à lui, Vince, que d'Espart lui avait volé” (page 126). L'auteur est trop partis dans ses délires. le bon point, c'est qu'on a un peu d'horreur au programme. Ceci dit, je n'ai pas accroché à quelconque personnage. de plus, son écriture est particulière. le rythme est toujours le même : de longues phrases entrecoupées de virgules.
Dédé et moi, on est toujours pas copain. Il me reste encore « Brebis galeuse » qui sommeillera encore longtemps dans l'une de mes PAL.