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EAN : 9782356741516
112 pages
Daniel Maghen (24/08/2023)
3.41/5   38 notes
Résumé :
Après une guerre de religion interplanétaire et une galaxie dévastée 200 ans plus tôt, quatre dieux, surnommés « Le Grand Quatuor », décident d’ériger un nouvel empire. Ils instaurent une dictature violente et répressive, anéantissant toutes formes de religions autres que celle vouée à leur propre culte. Les Légions divines ont été créées pour faire respecter cet ordre, mais malgré leur surveillance, les différents peuples et espèces continuent de vénérer en secret ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Quoi qu'il arrive, à partir de maintenant le pire est à venir.
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2023. Il a été réalisé par Sylvain Runberg pour le scénario, et par Grun (Ludovic Dubois) pour le dessin et les couleurs. Il se termine par sept pages de recherches graphiques de l'artiste. Il compte cent pages de bande dessinée. Ces auteurs ont également réalisé la trilogie On Mars (2017-2019-2021).

Dans une galaxie très lointaine, dans un ancien vaisseau-temple akenaïd reconverti en bar, le patron Hegin dit à Xia, une cliente humaine, ce qu'il pense du groupe qui passe sur scène. Il les hait, ils sont infâmes, de la pollution sonore, de la torture auditive.et puis ce nom Angels of the moshpit, aussi moche que leur soit-disant musique. Il continue tout en essuyant un verre : Mais bon, les fans sont des poivrots finis, des ivrognes stellaires. Ils font tourner la boutique, remplissent les caisses et ne posent jamais de problèmes. Alors ses migraines, il les oublie en comptant les deniers gagnés chaque fois qu'ils jouent ici. Xia l'écoute distraitement tout en sirotant un cocktail extraterrestre : elle lui dit qu'elle n'est pas venue dans son astrobar pour les groupes qui y passent. Elle a entendu parler de sa collection de liqueurs kuruniennes rares. Elle lui demande s'il pourrait lui faire une visite privée de sa cave, lui faire goûter tous ses meilleurs crus, juste tous les deux ? Il répond que s'il commence à faire ça avec elle, tous les clients vont lui demander la même chose. Et puis, il n'a pas une tête à trouver les humaines séduisantes.

Parmi les clients dans l'immense salle, un petit monsieur avec un casque lui masquant le visage, se lève et s'emporte : c'est quoi cette bouillie sonore ? le pire groupe de toute la galaxie ! Il les enjoint de se suicider, c'est le mieux à faire tellement ils sont mauvais. La chanteuse guitariste s'emporte et se jette sur lui depuis la scène, mais il esquive en bondissant haut en l'air. le propriétaire Hegin intervient pour exiger qu'il n'y ait pas de bagarre dans son établissement. Xia en a profité pour descendre dans sa cave. Elle a tôt fait de trouver ce qu'elle cherche : elle sort un colifichet d'une de ses poches et avec ouvre une alcôve secrète. Elle y prend la relique qui s'y trouve : le cerveau de Péroïd, le plus honoré des saints akenaïdes. Elle est interrompue par Hegin qui se tient derrière elle, la visant avec un fusil de gros calibre. Pour répondre à sa question, elle lui explique que son astrobar est un ancien vaisseau-temple akenaïde, ce qu'il aurait peut-être compris quand ou lui a vendu s'il s'intéressait à autre chose que ses liqueurs pourries. Il la tient en joue et lui répond : elle n'est qu'une chasseuse de reliques, elle va remettre ça à sa place et se casser d'ici. Sinon, il contacte direct les légions divines et elle sera bonne pour le bagne, au mieux. Il est neutralisé par derrière, un coup porté par Little Mercur, le petit monsieur ayant mis le bazar en haut dans la grande salle. Il ne leur reste plus qu'à se frayer un chemin au travers de la rixe généralisée pour regagner leur vaisseau et s'enfuir avec la relique.

Le titre promet un récit de science-fiction, avec voyages interplanétaires, et des chasses à la relique, certainement moyennant rétribution. Cet horizon d'attente est respecté : le lecteur suit trois chasseurs de primes à la relique dans une mission secrète sur une planète hostile afin de récupérer une relique sur une planète du système solaire Retirri 17, hostile et habitée par des combattants renommés, les Arrachonovanes. L'artiste ne fait pas semblant et il régale le lecteur avec un monde de science-fiction bien conçu dans lequel il a investi du temps. Tout commence avec un dessin occupant la moitié de la première planche, permettant de voir le vaisseau-temple dans son entièreté, au milieu de petits astéroïdes, puis l'intérieur avec la grande salle dans laquelle se produit le groupe. Par la suite, le lecteur peut consacrer du temps pour détailler chaque vaisseau spatial : celui des chasseurs de reliques de l'espace, celui de Vitelliux Redinovan (ex-centurion du Panthéon), ceux de la légion divine, et l'Olympus des quatre dieux Charon, Aresia, Jupiter et Vénus. Il est visible que l'artiste a investi du temps pour concevoir ces formes originales de vaisseaux. Il a également donné une identité visuelle et une cohérence spécifique à chaque race, à chaque planète, conçus des uniformes pour les soldats de la légion divine. En amateur de science-fiction, le lecteur savoure la conception des armes, des vêtements, des drones, des armures, en particulier celles des Arrachonovanes.

L'intrigue s'attache principalement au groupe de chasseurs de reliques spatiales qui semblent pulluler dans la galaxie, puisqu'il y eu jusqu'à 1.863 religions avant un événement appelé La digne renaissance, consacrant l'avènement de quatre dieux Charon, Aresia, Jupiter, Vénus. le récit commence avec la récupération d'une relique, le cerveau de Péroïd, que les deux chasseurs vont aller remettre à leurs commanditaires et ils vont être rémunérés pour ça. Puis vient le temps d'une nouvelle mission, la plus dangereuses qu'ils aient eu à effectuer, avec un chasseur supplémentaire qui leur est imposé et le commanditaire présent tout du long par drone interposé. Cette mission s'avère d'une ampleur insoupçonnée, ayant des ramifications directes avec La digne renaissance. Les personnages existent essentiellement par leurs actions, leurs convictions et, pour certains, par leur histoire passée. En parallèle de cette équipe de chasseurs de reliques spatiales, certaines scènes montrent les quatre dieux, leur générale Merti Ziscarod, ses seconds et parfois son armée, ainsi que la triarchie (Lys, Myr et Tyrosh) des Arrachonovanes (le peuple de la planète où se trouve la relique, un bio-grimoire) et leur hôte Aliyeh.

La narration utilise un certain nombre de conventions propres à la science-fiction et plus particulièrement au sous-genre de l'opéra de l'espace. Les auteurs mettent en scène des vaisseaux spatiaux capables de parcourir des distances intersidérales dans des temps très brefs, sans mentionner la technologie permettant de réaliser ces sauts, ni le besoin en énergie pour les réaliser. Dans le même ordre idée, les races extraterrestres sont majoritairement humanoïdes à l'exception d'une (les Arrachonovanes ayant huit pattes et faisant penser à des araignées). Tout le monde respire la même atmosphère qui apparaît identique quelle que soit la planète, et leurs régimes alimentaires semblent compatibles entre eux, laissant penser que les conditions de vie à travers l'univers ont abouti à des espèces très proches. Dans un ordre d'idée similaire, Xia arbore une tenue qui met en valeur sa poitrine et son ventre plat, qui semble peu adaptée au combat physique, ou même à supporter les conditions de vie sur des planètes inconnues. Little Mercur porte un masque, ou plutôt un casque intégral qui couvre toute sa tête, dissimulant son identité et sa tenue ne permettant pas d'identifier sa race, ce qui paraît difficile à maintenir dans l'intimité exigüe d'un vaisseau spatial. D'un autre côté, il s'agit simplement de conventions de genre qui font appel à la suspension consentie d'incrédulité, comme n'importe quelle convention de genre.

La narration visuelle emporte le lecteur dans ce monde futuriste, lui donnant à voir un monde consistant et cohérent, avec des moments spectaculaires et intenses : l'usage de la relique Cerveau de Péroïd par le peuple adorateur, la course-poursuite entre les vaisseaux du Panthéon d'un côté, et celui des chasseurs de reliques de l'autre, occasionnant des dégâts sur un ferry galactique pour touristes friqués, l'utilisation de l'holo-parchemin pour localiser la relique d'Eleusys, un Arrachonovane surveillant le vol du vaisseau des chasseurs au-dessus d'une zone naturelle, la flore s'attaquant audit vaisseau, puis un périple à travers un réseau de cavernes dans une montagne, la bataille sur la planète entre Arrachonovanes et armée du Panthéon, des scènes de foule, etc. L'artiste impressionne par le niveau de détails des descriptions, la mise en scène vivante et la mise en valeur du vide de l'espace, des paysages exotiques, avec une mise en couleurs riche et travaillée.

Le lecteur est pris par le rythme et la diversité des lieux et des actions. Il découvre également une intrigue consistante qui ne se limite pas à une suite d'épreuves dont il faut triompher pour pouvoir accéder à la relique, et déjouer une forme de traîtrise de la part de l'employeur. L'intrigue racontée par le scénariste développe l'Histoire de cette galaxie, le déroulement de la digne renaissance qui a permis à quatre dieux d'éliminer toutes les autres religions. Cela fait apparaître que les personnages ne sont pas interchangeables, en donnant un peu de profondeur à la religion de Xia, ce qui explique également son recours très régulier à la boisson alcoolisée, et le risque pour sa santé (cirrhose du foie, c'est un classique dans cette religion, dit-elle). Imposé dans le groupe de chasseurs par le commanditaire, Vitelliux Redinovan, ex-centurion du Panthéon, s'avère beaucoup moins compétent que prévu, sans pour autant être tourné en ridicule. le lecteur finit aussi par découvrir l'histoire personnelle de Little Mercur dont la vie a également été impactée par les grands événements de l'histoire de cette galaxie. Ainsi, sous-jacents, plusieurs thèmes affleurent. Une théorie du complot dans laquelle tout ne se passe pas comme prévu, les plans les mieux préparés ne se déroulant jamais comme planifié. L'importance du spirituel avec les différentes formes de religion, chaque fois pétries d'idiosyncrasies propres à la planète où elles se sont développées, et les conséquences des rites à observer, du credo collectif, les sacrifices consentis par chacun qui peuvent apparaître ridicules aux yeux du non-croyant (la chasteté des centurions par exemple). L'incompétence du centurion ne relève pas que d'un manque d'intelligence de sa part, mais découle également pour partie du système de pensées imposé dans une armée, dictant un mode d'actions (plutôt que de demander pour récupérer une monture arrachonovane par exemple).

Une couverture et un titre qui promettent une aventure de science-fiction proche du jeu vidéo : se frayer un chemin parmi les créatures hostiles jusqu'à accomplir la mission : récupérer une relique spatiale. La narration visuelle tient les promesses d'un tel récit de genre : des vues à couper le souffle de l'espace, des vaisseaux spatiaux originaux, des planètes à la faune et la flore bizarres et extraterrestres, des scènes d'action rapide, et même des scènes de foule d'importance. le scénariste met à profit les conventions propres à ce genre, sans les remettre en cause, et il raconte de manière linéaire cette chasse à la relique. Dans le même temps, il introduit des variations originales sur le caractère et les compétences des personnages, il donne de la profondeur à son intrigue en développant l'Histoire de l'arrivée des quatre dieux jusqu'à s'imposer en balayant le millier d'autres religions précédentes.
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Club N°54 : BD non sélectionnée
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Alors oui, c'est très beau.

Les dessins et couleurs de Grun valent le déplacement aussi bien pour ces visions stellaires que pour ces cités futuristes ou planètes exotiques.

En revanche, le scenario est absolument sans intérêt, sans enjeu.

C'est du lu et relu mille fois et l'écrin ne réussit malheureusement pas à sauver une écriture sans qualité.

Un grand dommage donc pour un ouvrage qui aurait pu être passionnant s'il avait eu un peu de profondeur.

On reste là, devant des chasseurs de primes, une relique qui fera tomber les faux Dieux, et on tourne les pages bien trop vite alors que certaines cases/planches sont visuellement superbes, notamment cet espace sombre.

Il va falloir explorer l'oeuvre de Grun, par contre probablement pas celle de Runberg… Une alliance manquée.

Greg
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Récit futuriste où l'humour se mêle à l'action.

Le dessin et la mise en couleurs directes apportent beaucoup à l'univers représenté.

Chouette lecture au final !

David
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Très beau dessins, très belle couverture mais au niveau scénario c'est un peu la catastrophe.

J'ai eu l'impression que la BD se terminait sans que l'histoire est réellement commencée.

C'est plat.

Sam
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Une BD graphiquement très réussie mais qui se termine effectivement sur pas grand chose...

Dommage.

Gwen
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Présenté comme un one-shot, je l'ai vécu en refermant la bande dessinée comme un no-shot.
En effet, d'un point de vue narratif, j'ai eu l'impression que cet opus était le prélude à quelque chose et non pas un récit complet. de plus les space opera avec des dieux, même factices...
Graphiquement, c'est beau mais...
J'avoue avoir été parfois complètement largué dans les batailles au point de ne plus comprendre qui courait (métaphoriquement s'entend) après qui...
Bref une bande dessinée jolie qui n'a pas suscité chez moi un enthousiasme à la hauteur de l'attente provoquée par la beauté de l'emballage.
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Petit mélange entre Cowboy bepoop et les productions sf de chez Humano, Space relic Hunters est un space-opera trépidant et stylé qui nous emmène sur les traces de trois chasseurs de reliques, des artefacts issues des religions passées, dont l'une d'entre elle pourrait détenir une vérité essentielle pour l'avenir d'une galaxie passée sous la tyrannie d'un quatuor divin.

Les éditions Daniel Maghen continuent d'éditer des bd hautement stylés avec cette fois ci un titre de science-fiction qui fleure bon le bon vieux space-opera décalé et généreux avec sa myriade de mondes et d'extraterrestres variées. Au scénario, nous retrouvons Sylvain Runberg, un grand amateur de science-fiction puisque c'est lui qui a scénarisé la série Orbital tandis qu'au dessin, nous retrouvons Grun , un dessinateur talentueux qui s'est illustré dans la sf (mais pas que). C'est la deuxième collaboration pour ce tandem après la trilogie On Mars, également chez Daniel Maghen

Notre duo vient nous illuminer la rétine, tout d'abord de par le dessin généreux de Grun qui impose un univers foissonnant associé à un chara-design très varié et une colorisation refraichissante qui rappelle, surtout dans sa deuxième partie, l'univers un peu flashy et psyché d'un Moebiius. On relèvera aussi une touche d'Indiana Jones dans ce one-shot qui nous fait vivre une chasse aux reliques aux côtés d'un duo d'aventuriers sympathique, une chasseuse sexy et détachée qui adore la bibine et un ingénieux petit aventurier masqué dont on connait pas les origines. Suite à un contrat décisif, ils seront rejoint par un ex légionnaire divin, un soldat au service du quatuor démiurgique qui régit la galaxie. Ce dernier palie son manque d'expérience dans la chasse au reliques par sa connaissance de l'emplacement de certaines reliques. le trio se découvre dans un bon échange de vannes et notamment l'ex légionnaire qui en prend pour son grade sous les répliques piquantes de la chasseuse.

C'est donc un space-opera généreux qui côtoit l'humour et l'aventure avec un grand A. Il est difficile de ne pas succomber au charme graphique de la bd qui, grâce à un bon choix de cases larges, nous immerge totalement dans cette galaxie graphique concoctée par Grun. Que ce soit dans un bar mal famé ou dans une jungle extra-terrestre habité par de terribles créatures, Space Relic Hunters multiplie les mondes et les cadres avec un dessinateur qui s'en donne à coeur joie pour apporter du rythme à cette aventure. le scénario signé Sylvain Runberg est un zeste plus classique mais il n'en reste pas moins agréable à suivre. de plus, même si c'est un one-shot, la fin ouverte peut peut-être laisser espérer une suite...

Dans tout les cas, Space Relic Hunters est une aventure qui devrait ravir sans problèmes les amateurs du genre. Une belle petite épopée au coeur de la galaxie en compagnie de chasseurs de reliques sympathiques et le tout dans un univers graphique des plus généreux.
Quoi demander de plus ?


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Excellent one-shot de space opera par le duo de On Mars !

Porté par les aquarelles absolument sublimes de Grun (encore une fois, quel régal pour les yeux !!), Space Relic Hunters est un savant mélange de récit de science-fiction (évidemment), de buddy movie et d'une bonne dose d'Indiana Jones dans l'esprit Firefly.
Bien que cet album ne révolutionne le genre (et on ne lui demande pas, enfin pas moi), on passe une fabuleuse lecture aux côtés de notre trio de chasseurs de reliques plus ou bien moins accordé.
Par ailleurs, je dois préciser même si je ne devrais plus avoir à le faire que j'ai apprécié de voir un personnage central féminin certes très sexy, mais pas débile ni objet des autres personnages. Ça fait toujours plaisir !

Pour finir, j'ai aussi pensé que ça ferait un très bon film !
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critiques presse (6)
Syfantasy
17 avril 2024
Le scénario de Runberg nous emporte dans un univers riche avec son lot de vengeance et de révélations. Les différents cultes représentés sont originaux et le ton léger couplé à une action survitaminée font de Space Relic Hunters un plaisir de lecture. Grun quant à lui est un véritable orfèvre, l’aspect aquarelle et le travail sur les couleurs, particulièrement lors des scènes se passant dans l’espace est envoûtant.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Auracan
10 octobre 2023
On sent à chaque page que le scénario a été taillé pour que l’auteur puisse exploiter toutes les facettes de son talent, et Dieu sait s’il s’y emploie. Amateurs de science-fiction mais pas que, c’est le moment de partager l’univers de ces chasseurs de reliques plutôt attachants.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
18 septembre 2023
[Un] one-shot réjouissant, mêlant humour et aventure tout en restant fidèle aux codes de la science-fiction. [...] Un scénario parfaitement maîtrisé, conçu pour faire rêver le lecteur, et qui est magnifié par des images soignées aux couleurs sublimes.
Lire la critique sur le site : BDZoom
ActuaBD
08 septembre 2023
Tout est à la fois beau et logique, crédible et épique. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas autant accroché à un Space Opera, et [le] talent pèse énormément dans la balance de cette réussite.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
05 septembre 2023
De belles bestioles, des décors démesurés, de l’humour et un trio qui va faire face avec panache et réalisme à toutes les surprises rencontrées. Une excellente histoire.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDGest
05 septembre 2023
"Space Relic Hunters" est un récit de science-fiction dépaysant, au scénario solide et aux dessins séduisants.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La relique que vous devez retrouver est liée à une religion alien vénérant une déesse nommée Eleusys. Leur culte est basé sur le secret, la clandestinité. Il est resté inconnu des non-initiés depuis des siècles, il n’a même pas de nom. Voici un holo-parchemin rarissime créé lors de la digne renaissance, indiquant un système solaire, Retirri 17, aux multiples planètes, où chercher la relique. C’est a priori dans cette zone qu’elle se trouve., un secteur difficile où l’autorité des légions panthéistes est à peine présente, avec des planètes hostiles, aux cultures souvent belliqueuses.
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Je les hais. Ils sont infâmes. De la pollution sonore. De la torture auditive. Et puis ce nom… Angels of the moshpit…, aussi moche que leur soit-disant musique. Mais bon, les fans sont des poivrots finis, des ivrognes stellaires. Ils font tourner la boutique, remplissent les caisses et ne posent jamais de problèmes. Alors mes migraines, je les oublie en comptant les deniers gagnés chaque fois qu’ils jouent ici.
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Henryom, il y a trente-huit années de cela, il est devenu le 5135e évêque sonore des Woribians, religion multimillénaire apparue sur la planète Amackra. La planète où je suis née. Je n’ai jamais été proche de cette croyance, mes parents étaient des métavrilles et j’ai suivi leur chemin. Ils en sont morts, cirrhose du foie, c’est un classique dans notre religion, mais c’est un autre sujet. Les Worzibians, eux, c’est tout pour la musique, tout pour la lumière, tout pour le chant improvisé et entrer ainsi en osmose dans leurs cathédrales anti-G. Je préfère une bonne cuite, mais en soi, je comprends que ça puisse attirer.
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Ils ont envoyé nombre de leurs légions au sol, mais leurs guerriers vont vite comprendre que c’est une erreur. Nos fantassins sont invincibles sur ce type de terrain. Nos dwelipods sont partout et ils nous feront vivre nos avancées en direct. Nous pouvons anticiper leurs mouvements au sol, sans aucune difficulté. Ce sont nos terres, nos forêts, nos montagnes, et ces envahisseurs vont s’y faire massacrer. Reste à assurer le contrôle du ciel, mais notre armada fera tout pour, je suis confiante.
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Xia est une métavrille, adepte de la déesse Metavrilla, dont l’omniscience est censée se trouver dans des liqueurs sacrées. Lors de décisions difficiles à prendre, les métavrilles pensent que boire ces liqueurs leur permet de rentrer en contact direct avec leur déesse qui leur montrera ce qu’ils doivent faire.
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