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Paskal Millet (Autre)Éric Corbeyran (Autre)
EAN : 9782491374778
144 pages
Komics Initiative (22/09/2023)
3.18/5   14 notes
Résumé :
... et plus noir sera le jour. L'obscurité est la porte vers la peur. L'obscurité est partout... En la traversant, elle dévore ou s'insère délicatement dans la vie des personnages, jusqu'à disloquer leur quotidien.

Seule l'Ombre est une bande dessinée dans la grande tradition des anthologies telles que Les Contes de la Crypte, La Quatrième Dimension, Black Mirror, Kwaïdan ou encore Au-Delà du Réel. À travers une dizaine d'histoires et plus de 120 pag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Les récits horrifiques courts, ponctués par une chute généralement funeste pour le ou les protagonistes sont une spécialité américaine brillament illustrée par des auteurs tels que Robert Bloch, Richard Matheson ou Fredric Brown...

Dans les pulps dès la fin des années 20, puis dans les comics et enfin dans des shows télévisés ce type de récits s'est inscrit durablement dans la pop culture.

Eric Corbeyran et Rurik Sallé, les scénaristes de "Seule l'ombre" s'inscrivent ouvertement dans cette tradition, quant au dessinateur Paskal Millet il reprend les codes graphiques de ses modèles américains.
Quoi de neuf alors me direz-vous ?

Et bien le point fort de cet album, c'est que les histoires se déroulent en France, nous sommes donc dans un environnement familier ; par exemple, point de voiture de sherrif, mais nos voitures de police sérigraphiées qu nous voyons chaque jour dans nos rues.

Une belle réussite que cet album de genre qui prouve que nous n'avons rien à envier aux auteurs d'outre-Atlantique !
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L'ombre est partout dans cette BD. Les histoires noires s'enchaînent les unes aux autres. Noir et sombre dans les couleurs, mais aussi dans le texte et même dans la présentation ds cases et des pages.

11 histoires se succèdent et l'horreur est à chaque fois au rendez-vous. le graphisme se décline en niveau de noir et de gris, avec quelques points de couleurs pour éclaircir mais pas forcément adoucir.

Chaque histoire est une fin en soi (sauf une). Elles commencent par des scènes de la vie ordinaire, semblent se décliner de manière banale et se terminent dans dans la terreur, l'effroi ou l'incompréhension. On peut trouver aussi des touches d'humour, mais de l'humour noir naturellement.

Les auteurs nous font plonger au coeur de nos craintes et de nos terreurs ou au creux de nos cauchemars. Ils nous entraînent dans nos peurs les plus profondes. le mécanisme de la peur fonctionne : nous suivons l'histoire, l'interprétons à partir de nos histoires.

Le graphisme est recherché, précis. le tout est renforcé par la qualité et la variété des plans. L'encadré noir des cases renforce l'aspect noir et inquiétant. On retrouve de manière indéniable une inspiration très américaine dans les traits.

Par certains côtés, j'ai retrouvé l'esprit d'Idées Noires de Franquin qui lui se contentait d'une planche pour poser son histoire.

Une belle surprise tant pour le scénario de Corbeyran et Rurik Sallé que pour la production graphique de Pascal Millet.





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Les plus nostalgiques d'entre nous se souviennent avec émotion des épisodes de la Quatrième Dimension, des Contes de la Crypte, mais aussi des magazines de BD tels que Ère Comprimée. Pour moi en tout cas, ce fut la révélation et la découverte d'auteurs comme Wrightson, Ortiz, mais surtout Corben, le maître du Comics. Ce fut aussi l'époque où je découvrais Lovecraft, Hodgson, Ray/Flanders. de cette période je garde le plaisir d'histoires courtes et ténébreuses, avec une chute brutale et imprévue. Des histoires que l'on ne voit plus guère aujourd'hui, la faute sans doute à des éditeurs français devenus frileux à éditer des nouvelles contrairement à leurs homologues anglo-saxons.
Et puis, arrive le trio « infernal », Corbeyran - Sallé - Millet. Leur volonté, on le sent immédiatement, c'est de restaurer cette ambiance particulière, à nulle autre pareille. Dès les premières pages, on replonge dans les Comics de Corben, dans les horreurs des Contes, avec une jouissance extrême. Et bon sang ce que ça fait du bien ! Je n'avais pas pris un tel plaisir depuis la relecture de RatGod de Corben ! Dix histoires courtes, c'est la règle, mais que l'on prend plaisir à relire, surtout le soir. Comme disait Stephen King, ne laissez jamais trainer vos pieds hors du lit… Un trio qui fonctionne parfaitement, parce que les deux premiers, conteurs, ont trouvé chez le troisième, dessinateur, le crayon pour coucher, « apprivoiser » même, leurs cauchemars. Difficile de représenter l'indicible comme le nommait Lovecraft. Les couleurs volontiers monochrome sur fond de gris-bleu, ne s'égaillent que parfois, lors de la conclusion des histoires, comme lors d'une réveil après une nuit agitée. Mais est-on sûrs d'être parfaitement réveillés ?
On le devinera aisément, je suis fan du travail des trois compères, fan au point d'espérer que les ombres autour d'eux ne se soient pas complètement dissipées pour qu'ils aient encore matière à en faire sortir quelques horreurs pour notre plus grand plaisir. Mes préférées me demanderez-vous ? indiscutablement la pâtée, et surtout, peut-être par sadisme ou parce que je suis un grand malade, la mélodie du supplice.
Merci à Corbeyran, Rurik Sallé et Paskal Millet pour ce recueil, et merci à Komics Initiative de l'avoir rendu possible.
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SEULE L'OMBRE
Corberyan, Rurik Sallée, Paskal Millet

Nous somme sur une recueil de 11 nouvelles en bande dessinées, principalement horrifique et fantastique, ce n'était pas un coup de coeur ou extraordinaire, mais j'ai apprécié la moitié je dirais.
Ce qui fait défaut pour certaine des nouvelles, et ce n'est que mon avis c'est ou le sujet qui ne m'enchante pas plus que ça, ou très souvent le fait que la fin soit écourtée. Qu'il manque quelque chose pour vraiment accroché la fin, qui semble suspendu ou trop rapide. La plupart auraient mérité plus de pages dirons nous.

J'ai bien apprécié particulièrement

Sous Terre :très surréaliste et angoissant, ça se passe dans le métro.

La mélodie du supplice : très très original, ça parle d'un « drôle » d'instrument de musique, d'un passionné de ce dernier, et d'une visiteuse. Je ne peux en dire plus. C'est l'un des plus horrifique.

Sauvage : la revanche d'un éléphant maltraité. On adore.

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Mouais…
Rien de très convaincant, ni très original…
Des dessins assez basiques…
Dispensable donc,
Je l'ai acheté pour Corbeyran que j'apprécie, mais il a fait mieux, que ce soit en productions originales ou commandees.
Je pense en particulier à ses séries sur le vin, toujours très bien documentée, ou à sa série sur 14/18, remarquable
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quand on regarde ma cité, on a l'impression qu'elle a poussé d'un seul coup en périphérie de la ville. Elle donne le sentiment d’être apparue et de n'avoir aucun changement depuis. Quand j'étais petit, je ressentais que les choses étaient réellement ainsi : stables et durables, éternelles ...
Pour moi, ces barres et ces tours étaient là avant ma naissance. Et elles y seraient encore lorsque je serai mort. Cela me procurait un sentiment de confiance, d'équilibre et de sécurité.

(page 56)
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