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EAN : 9782862311524
199 pages
Maurice Nadeau (23/04/1999)
2/5   1 notes
Résumé :
Le roman est toujours plus qu'un roman. L'excès est son domaine. L'excès du roman est celui du monde rendu à la dislocation, à son impossible totalité. Roman-monstre, roman-fleuve, roman-monde. L'excès du roman, la forme qui naît de sa folie répondent à l'appel du lecteur. Pour l'amateur de ce genre littéraire hors de ses gonds, le roman sera toujours plus qu'un roman.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une déclinaison des excès du roman (monstre, fleuve, secret, monde), menée par l'idée que le roman concentre tous les excès. de mon côté, j'ai pourtant des anecdotes et des situations vécues qui sont d'une violence, d'une intensité, d'une perversité et d'une monstruosité bien plus grande que ce que j'ai trouvé dans les romans. Sans compter que ma vie est plus longue que le plus long des romans (elle contient peut-être des longueurs, j'en conviens - sans m'en persuader).
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le roman est le monde de l'excès, l'excès est le domaine du roman. Ce lieu si libre, si incontrôlé qu'il fut longtemps méprisé pour son absence de règles, est une forme accueillante, mais elle accueille sans contrôle, son autorité est celle, instable, de sa liberté. Le roman excède la forme.
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Je crois habiter le roman, c'est en fait le roman qui m'habite.
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Vidéo de Tiphaine Samoyault
En dialogue avec Tiphaine Samoyault Interprète : Manuela Corigliano
Un narrateur en panne d'inspiration se remémore ses années de bohème à Paris. La dèche, la mansarde, les petits trafics d'herbe : l'attirail classique de l'écrivain romantique qui aspire à la gloire d'Hemingway. Paris est une fête, c'est bien connu… En proie au doute, il commence à observer des signaux qui le ramènent invariablement à l'essence de l'écriture. Depuis la mystérieuse chambre 205, du modeste hôtel de passe Cervantes à Montevideo, mise en scène par Julio Cortázar, les symboles se succèdent, reliant Paris à Cascais, Montevideo à Reykjavik et Saint-Gall à Bogota, qui tous témoignent de l'impossibilité de l'écriture à raconter la vie. En revanche, on peut entrer dans l'espace de fiction pour transformer la vie en littérature. de digression en digression, on est happé dans un vertigineux vortex, ébloui par l'intelligence du propos, la générosité de l'auteur envers ses pairs, la finesse de son humour et une autodérision à toute épreuve.
Immense écrivain, Enrique Vila-Matas est traduit dans une quarantaine de langues et s'est vu attribuer les plus prestigieux prix à travers le monde.
À lire – Enrique Vila-Matas, Montevideo, trad. de l'espagnol par André Gabastou, Actes Sud, 2023.
Son : Jean-François Domingues Lumière : Patrick Clitus Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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