Deuxième tome de la partie deux, un petit pavé de 700 pages quand même.
Je me répète encore et encore, j'adore lire
Brandon Sanderson, et c'est avec ce type de lecture que je sais pourquoi, ici, les termes "génial" et "addictif" sont même trop légers. Figurez vous qu'il me restait 450 pages à lire quand j'ai repris ma lecture à 14 heures, je l'ai terminée à minuit sans avoir pu ressortir du livre qui m'avait littéralement aspiré, rassurez vous, j'ai trouvé le temps de dîner quand même dans l'intervalle.
Résumons, l'intrigue est riche, les personnages sont incroyablement bien dessinés, ils ont leurs zones d'ombre et parfois littéralement ce qu'on appelle des "cadavres cachés dans le placard", ils ne sont pas parfaits, loin s'en faut, et ce sont là, ceux dont on peut dire qu'ils sont les gentils de l'histoire. Pour ce qui est des "méchants", ma foi, on ne les connait pas encore tous et très bien, mais certains qui paraissent au-dessus de tout soupçon possèdent un potentiel de nuisance inquiétant.
Je ne l'avais pas encore évoqué, mais sur Roshar, seules les femmes savent lire et écrire, et j'en profite pour dire que les personnages féminins sont très présents et influents dans cette saga, Shallan et Navani en premier lieu, mais bien d'autres encore, ce qui me fait dire que le lectorat féminin y trouverait aisément de quoi se réjouir.
Il s'agit d'un tome important par la somme d'événements qui vont se dérouler, la bataille décisive contre les parshandis et ses conséquences, notamment la création d'une tempête éternelle et le retour des néantifères, soit le retour de la désolation décrite dans les textes anciens et crainte par tous.
Le seul espoir de Roshar (l'humanité si vous voulez), réside dans la réapparition des chevaliers radieux, incarnés à ce moment de l'histoire par Kaladin, Shallan et à un degré moindre par Dalinar et Reinadin, qui sont loin de maitriser leurs nouvelles facultés.
On suppose heureusement qu'il existe d'autres radieux, mais il faudra qu'ils se manifestent vite car le temps presse, d'autant que l'unité face à la menace est loin d'être une évidence, des forces agissent dans l'ombre et elles souhaitent le retour de la désolation...
A noter enfin que je m'interroge beaucoup sur le personnage mystérieux nommé "Malice", le fou du roi qui va et vient, et qui derrière son masque d'amuseur semble cacher des intentions que je peine à discerner.
J'ai déjà entamé le cinquième tome et je me régale toujours, cette saga me rappelle un peu celle des "fils des brumes" du même auteur pour ce qui est de la complexité du scénario (seulement trois livres),je retrouve les mêmes sensations.