Fatalis, tome 1 : Temps de malheur

Voilà un livre qui change un peu de mes habitudes de lecture. J'ai beaucoup aimé l'intrigue : ce personnage lié aux démons qui décide d'écrire son histoire pour aider le monde aux portes de l'enfer.
Cependant, j'ai été un peu déçu de ne pas en connaitre davantage sur ce personnage principal, Hasbrin. Mais c'est le principe des trilogies, donner envie de lire les prochains livres.
De plus, j'ai trouvé l'écriture un peu difficile avec ces mots issus du vieux langage, pour faire genre, et qui me parait inutile.
J'ai aussi trouvé certaines situations très violentes (bien plus que ce qu'elles auraient pu être), qui se posaient là comme un cheveu sur la soupe.

Néanmoins, l'histoire magique et épique de ces personnages que tout oppose et qui se retrouve liés jusqu'à la mort autour de rites sataniques et d'hallucinations morbides. Bon, on est d'accord ce n'est pas un livre feel good mais on s'y attache.
A réserver à un public averti.

Cyril Sche Sulken écrit un roman médiéval et satanique.
Il s'agit de l'histoire de deux compères totalement différents, qui doivent mener à bien une mission pour le compte du seigneur Dunkel et livrer dans une ville allemande, un objet inconnu. Mais cette aventure ne va pas se passer comme prévu et au lieu de rentrer chez eux, ils vont devoir enquêter et retrouver l'objet qu'on leur a volé. Ils renconteront aussi le conteur de cette histoire ainsi que Johannes, homme de main du seigneur de Pein, Hasbrin.
Leur quête va les mener vers des rites sataniques et ces compains vont s'allier pour enquêter afin de retrouver l'objet volé.
J'avoue avoir eu un peu de mal au début à entrer dans l'histoire surtout dans le récit évoquant le comte Hasbrin mais une fois que celui-ci nous conte l'histoire de son passé, j'ai trouvé l'histoire plus intéressante. L'auteur utilise beaucoup de vieux français et j'imagine qu'il a dû faire un gros travail de recherche pour écrire ce livre et cela me laisse admirative car cela doit représenter un travail colossal.
Merci à Masse critique de m'avoir fait encore une fois confiance et aux éditions l'Harmattan de m'avoir envoyé ce livre.

Oyez, Oyez braves gens, damoiselles, damoiseaux l'histoire que nous narre le seigneur Hasbrin de Pein qui a dèja été frappé par une malédiction et qui se hâte de mettre par écrit les aventures d'un temps maudit !
Il était une fois dans l'Est et plus précisément en Allemagne : un parricide Christof et un truand Franciscus qui étaient mandatés par Dunkel, seigneur et roi de la Ribaltegilde pour transporter une pierre noire de grande valeur.
Chemin faisant, ils rencontrent Johannes, un déserteur qui est au service du Comte de Furnau et qui va les accompagner dans leurs aventures.
Ils vont se heurter à la bande de Gunter et ses hommes, assister à un rassemblement de sorcellerie présidé et animé par la sensuelle Ekatherina, se battre, déjouer des complots, des trahisons, endurer des souffrances mais ils vont rester amis pour le meilleur et pour le pire !
Christof découvre à l'occasion qu'il a des dons de magie, qu'il a la "sapientia" et il vit des rêves déjantés avec une réalité qui l'est tout autant !
Franz, le géant sera le renfort idéal pour les bagarres diverses et variées, et Johannes va tenter de les conduire chez son maître !
Le comte Roderik ( Furnau ) va dans un premier temps les aider, les défendre mais ensuite il va les livrer à l'inquisiteur Theobald pour les faire exécuter !
Les symboles sont nombreux : pentacle, crucifix, bougies, flammes... offrandes vivantes et rites de sorcellerie avec des "êtres " imaginaires comme le Sire " EN BLANC " et la Malamouche !
Bref, c'est un roman " MED-FAN " écrit en partie en français du Moyen Age avec les jurons d'époque et avec tous les ingrédients qui caractérisent la Fantasy comme les sagas du maître J.R.R Tolkien...avec une fin qui laisse supposer qu'un tome 2 est en préparation !
Je remercie Babelio et les éditions de L'Harmatan pour ce livre destiné à la jeunesse.

Je remercie Babelio et les éditions L'Harmattan pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération "masse critique".

Je dois avouer que c'est la première fois que je lisais un roman dark fantasy ou même fantasy tout court. Ma seule connaissance de ce genre se limitait jusqu'alors à la trilogie du Seigneur des anneaux, version film, à laquelle je n'ai d'ailleurs pas accroché.

J'ignore donc si "Temps de malheur" est est bon roman dans son genre ; par contre je peux affirmer que ce roman m'a littéralement séduite. Je me suis sentie transportée dans un autre temps, dans un autre univers avec des personnages bien particuliers particulièrement bien décrits.
L'écriture est recherchée mais accessible, les mots de vieux français ne sont pas dérangeants, on s'y habitue vite, ils permettent une meilleure immersion dans cette époque médiévale trop peu connue.
Le rythme est bien soutenu, pas de temps morts mais pas trop d'action non plus

Mon seul regret, il s'agit apparemment d'un premier tome d'une tétralogie. La fin du roman n'est donc pas une fin. Si par manque de succès du premier tome le deuxième tome ne pouvait pas être édité je ne connaîtrais jamais la suite et la fin, quelle horrible frustration serait la mienne.

Merci à babelio de m'avoir sélectionné lors de la masse critique mauvais genre, et aux édition L'harmattan pour leur prompte expédition.
Je n'avais pas fait attention lorsque j'ai coché ce livre dans la liste, qu'il s'agissait d'un tome 1... l'info ne figure pas sur la fiche Babelio, et ce fut une première déception.
Ensuite, il y a le style d'écriture qui essaie d'imité le vieux français bien maladroitement, juste en utilisant des termes qui ne sont plus utilisés aujourd'hui.... donc selon, les passages du texte, en fonction de la fréquence d'apparition des mots systématiquement traduit en vieux français, j'ai pu lire soit du français du 21ème siècle, soit un pseudo vieux français.
L'histoire en elle même ne m'a vraiment pas transportée. Sous forme de récit de souvenirs, mais je n'ai pas été capable d'identifier qui raconte ses souvenirs.... J'ai bien une idée sur le sujet, mais aucune certitude. Et je trouve un peu gênant d'avoir ce genre de doute après 280 pages de lectures.
J'ai du me pousser régulièrement pour reprendre ma lecture, il n'y a qu'arrivé à la fin, que j'ai regretté que ça s'arrête là. Mais j'ai croisé trop de Deus ex Machina en si peu de pages pour avoir envie de poursuivre sur un autre tome.
C'est une rencontre raté pour ma part.