"Il était un dicton".
Une petite collection plutôt bien faite et claire avec sa morale pour comprendre les dictons de la langue française, parfois drôle mais pas toujours limpide.
" Ce n'est pas à un vieux singe quz l'on va apprendre à faire la grimace", cela vous parle?
" Et la nuit, tous les chats sont gris"? " À coeur vaillant, rien d'impossible", "
Les cordonniers sont les plus mal chaussés", "
Les chiens ne font pas des chats", "
N'y va pas par quatre chemins"?
La série s'apparentera à une collection un peu l'identique des fables
De La Fontaine, racontant une mésaventure et sa leçon de vie au pays des animaux (car nous aurons beaucoup à apprendre des animaux si écouter les hommes nous semblera compliqué).
Nous aurons tentés un titre: " Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras".
C'est une aventure sur les projets de vie, ses ambitions et sa philosophie pour les réaliser.
Cela commence comme avec " Les trois petits cochons", il est temps de quitter le logis des parents et d'aller suivre ses aventures.
Ce sont deux demoiselles oies, Dandinette et Cancanette, qui se sentiront pousser des ailes et en âge de pondre, de couver.
Mais où fonder son foyer?
Elles voudront rester ensemble mais ne partageront pas les mêmes espérances.
La barre se plaçera bien haut pour Cancanette tandis qu'avec Dandinette, le désir sera plus modeste pour les débuts, il faudra bien se contenter du nécéssaire si l'on a rien (ou à peine le contenu d'une valise d'oie). Dandinette se sent bien là où elle se sont arrêtées, quitte à aménager son peu d'un soupçon de confort et de bonheur avec les moyens du bord.
Mais leurs cousines ont un palace!? La honte.
Tout partira delà, d'une carte postale des cousines qui poseront devant une fabuleuse maison pour pondre. L'une tentera alors d'aller voir ses cousines pour se promettre bien plus, laissant là sa soeur qui devra rénover une petite bicoque toute de gingois, mais sans trous dans le toit.
Et vous, jeunes lecteurs, auriez-vous tenté votre chance, d'aller y voir sans garanties?
Prudence.
C'est donc la leçon qu'il faudra lire et vérifier en saluant l'âne, la vache et d'autres animaux au passage et en se pavanant comme la reine du foie gras.
La conclusion est amusante, tendre, explicite. On aime bien le style graphique de
Caroline Piochon qui nous rappelera un peu les Conte du
Père Castor plus récents.