Encore une heure de gagnée : Comment un musicien juif survécut aux années du nazisme
On peut lire ça comme un "simple" roman d'aventure. Konrad Latte , ce jeune pianiste juif, l'un des derniers Juif s dans Berlin qui n'ait as émigré ou n'ait pas été déporté, survit dans Berlin, de cache en cache, sans baisser la tête, malgré l'absence d'argent, de logement, de papiers et de cartes d'alimentation. Il gagne sa vie comme organiste dans les différentes églises de la ville, puis part sur le front Est diriger un orchestre dans le but de distraire et encourager les soldats, car où est-on le mieux caché que dans la gueule du loup?
C'est tout à fait extraordinaire et palpitant.
Mai
Peter Schneider l'a surtout voulu comme un hommage aux Justes qui l'ont aidé, un peu ou beaucoup, une cinquantaine de personnes au moins. il prend soin de nommer tous ceux qui sont identifiables et de décrire leur destin : une seule a été punie pour cela: celle qui lui a donné deux tickets de rationnement-textile pour s'acheter des lacets...
Et c'est là que
Peter Schneider insiste : contrairement à ce qu'on a tant dit pour racheter les consciences, cette attitude de solidarité et de résistance était possible.
Passionnant de bout en bout.