Aliss (B.D.)

Aliss, l'original de Senécal, fait partie de mon île déserte sur Babelio. J'ai tellement aimé cette réécriture de Alice au Pays des Merveilles. Une version ultra gore de cette histoire. Il était donc tout naturel pour moi de me procurer l'adaptation BDesque de ce bouquin tant aimé. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai ouvert la première page et que je me suis laissé emporter, encore une fois, dans la lente descente aux Enfers d'Aliss. L'ambiance est glauque, noire, avec seulement quelques touches de rouge, lorsqu'on fait référence à la Reine Rouge. Les dessins sont excellents et se collent parfaitement à l'atmosphère gore à souhait. L'histoire est fidèle, les personnages très calqués sur leurs personnalités démontrées dans le bouquin. Âmes sensibles s'abstenir, et une BD qui ne doit absolument pas être mise dans les mains d'enfants, puisque certaines planches sont très explicites. J'ai beaucoup, beaucoup mon immersion dans cette BD.

Quel bonheur que de retrouver Aliss, vingt ans après la parution original, en version graphique cette fois-ci.
Aliss est une jeune fille de banlieue, d'une famille sans histoire, qui décide de prendre une année sabbatique après le collège et de partir pour Montréal pour aller jusqu'au bout d'elle-même. Ce qui suivra sera une version hallucinée, une sorte de trip de drogue onirique aux pays des Merveilles de Lewis Caroll.
Pour ceux qui aurait lu Aliss de Patrick Sénécal, voici donc son exact reflet mais en roman graphique. L'auteur s'est allié à Jeik Dion, dessinateur aux traits sombre et clauque, match parfait pour cet oeuvre noire. Et chapeau pour la page quadruple qui se retrouve au milieu de l'album. le travail y est impressionnant! Un excellent ouvrage, à ne pas mettre entre de trop jeunes mains, les adolescents plus agés, a partir de 15 - 16 ans pourront s'y attaquer mais si au préalable vous leur faite lire le Alice au pays des merveilles original de Caroll, vous transformerez le tout en expérience complètement transcendante dont tout les lecteurs sortiront abasourdis! Et pour ceux qui comme moi, ont lu la version romanesque d'Aliss à sa sortie, seront content de retrouver le personnage principal mais aussi Chess, Bone et Chair et surtout Michelle, que nous avions d'abord connu dans 5150 rue des Ormes (du même auteur). Bonne lecture!

Très bonne adaptation graphique du roman Aliss de Patrick Senécal que j'ai eu beaucoup de mal à me procurer en France, je suis bien content d'y être finalement parvenu.

Cette BD nous conte l'histoire d'Aliss, une jeune fille, qui décide, au grand désespoir de ses parents, de prendre une année sabbatique, de quitter le CEGEP (bienvenue au Québec) et d'aller s'installer à Montréal. Seulement voilà, en prenant le métro, elle tombe sur un jeune homme, Charles (tiens, ne serait-ce pas le vrai prénom de l'auteur d'un livre pas très connu nommé Alice au pays des merveilles ?), elle le suit et la voilà arrivée dans un quartier qu'elle ne reconnaît pas, peuplé d'habitants tous plus étranges les uns que les autres, et gouverné par une terrible reine rouge.

Découvrir le roman l'été dernier avait été un grand plaisir, l'expérience est réitérée avec l'adaptation en BD. Les dessins sont très beaux, parfois dérangeants, à l'image de l'histoire qui n'hésite pas à plonger dans le glauque et le malsain. La BD est fidèle au roman, mais a opéré quelques coupes pour tenir dans le format, c'est un peu dommage mais c'est tout à fait normal.

Une très bonne lecture donc, que je conseille après avoir lu (et apprécie) le roman.

Je n'ai jamais réussi à lire le roman duquel cette adaptation vient. Je ne sais pas pourquoi, il y a toujours un moment où je m'arrête.
Du coup, l'an dernier, j'ai profité du salon du livre pour acheter (et dédicacé, au passage) l'adaptation BD par Jeik Dion.
J'ai bien aimé. Je l'ai lu tout d'un trait.
J'ai beaucoup aimé les dessins de l'illustrateur.
De ce que j'avais lu du roman, c'est très fidèle au récit et à l'image que l'on peut s'en faire.
Attention, certains passages sont très violents et très explicites 🔞.
Il est possible qu'un jour j'arrive à lire le roman, qui sait!

J'avais adoré le livre et j'ai bien aimé la bande dessinée. Mais mon coup de coeur reste vraiment pour le roman qui, même si la bd est épaisse, est plus complet et laisse place à beaucoup plus d'imaginaire. Néanmoins, je ne regrette pas mon achat et ma lecture, loin de là, car l'histoire reste superbement bien décrite.