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Pierre Singer (Autre)
EAN : 9782264010650
10-18 (09/09/1998)
3.75/5   40 notes
Résumé :
La découverte de l'énergie nucléaire est peut-être un des plus beaux fleurons de la science moderne, mais son utilisation pour fabriquer des bombes en constitue le plus grand danger. Chaque pays rêve de posséder H l'arme absolue » dans l'espoir de terroriser suffisamment ses voisins pour qu'ils n'aient pas à sen servir : telle est la théorie de la dissuasion, qui fait fond imprudemment sur notre sagesse. .
Les réactions en chaîne se produisent en politique au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce livre est tout simplement, à mon avis, un des meilleurs récits d'anticipation de la littérature post-apocalyptique jamais écrits.
Nous sommes en 1963, à la suite d'une guerre nucléaire les États unis et l'Europe ont été anéantis. L'Afrique et l'Australie sont menacés.
La radioactivité s'étend partout sur le globe.
Nous vivons ces heures tragiques avec Dwight, commandant d'un sous-marin et Mora une jeune femme avec laquelle il nouera une idylle.
Ce récit passionnant est aussi émouvant que convainquant.
Une adaptation cinématographique a été réalisée à partir de ce livre avec le grand Grégory Peck et la divine Ava Gardner, que je regrette de n'avoir pas vu.
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Après une guerre nucléaire déclenchée pour on ne sait quoi, sûrement par un petit pays de l'hémisphère nord, toute vie a disparu sur une immense partie de la planète et pire les vents poussent inoxérablement les nuages radioactifs vers le sud. L'action se passe en Australie qui se sait en sursis pour environ encore 6 mois.Nous suivons la vie du lieutenant de vaisseau Peter Holmes, de sa femme et de son bébé ainsi que celles de leurs proches dont Moira, jeune femme un peu hors norme. Peter partira pour une dernière mission avec le capitaine Dwight Towers, capitaine du dernier sous-marin américain. Malheureusement, ils ne découvriront aucune trace de vie.
Ce roman, lu en plein confinement, a une curieuse résonance pour moi. Ici aussi, un ennemi invisible menace la vie humaine et nul n'a envie d'y croire. Nul ne veut croire que l'espèce humaine va disparaître mais que la Nature, la Terre s'en remettront. On ne veut pas croire au désastre quand il n'y a pas de destructions flagrantes.
Ce livre paru en 1957 vaut encore la peine d'être lu et puisque je sais qu'un film en a été tiré avec le même titre, je vais essayer de me le procurer.
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Le dernier rivage /Nevil Shute (1899-1960)

Ce roman passionnant et bouleversant de l'écrivain australien Nevil Shute publié en 1957 est un des meilleurs récits d'anticipation de la littérature post-apocalyptique jamais écrits. Mais attention, en conduisant à s'interroger sur la vulnérabilité de notre monde, il ne risque pas d'égayer le moral d'un public plus ou moins confiné depuis bientôt deux ans. Lu en plein confinement ou en pleine pandémie (2020-2021), il prend alors une dimension et une résonnance très particulière, quand on est face à un ennemi invisible
On se projette dans le futur proche après 1957, en 1963 très exactement, époque depuis 1962, avec l'histoire des missiles russes sur le point d'être installés à Cuba, où les tensions entre les états détenant l'arme nucléaire sont à leur paroxysme. Et ce qui devait arriver arrive : une guerre nucléaire éclate entre Russie et Chine à cause d'un petit pays, l'Albanie, une guerre brève, stupéfiante et meurtrière, et tout l'hémisphère nord est anéanti par les bombes et les radiations. Seule l'Afrique du Sud, l'Amérique du Sud, l'Australie et la Nouvelle Zélande sont provisoirement épargnées. Mais avec les vents, la radioactivité s'étend partout sur le globe, tuant toute vie.
Les heures tragiques précédant la fin de l'humanité sont vécues avec Dwight Towers, commandant d'un sous-marin américain en mission à travers le pacifique. Une liaison platonique s'établit entre lui et la jeune étudiante Moïra, qui les conduira à s'interroger sur les possibilités et l'avenir d'une liaison quand on sait que le temps qui reste à vivre est compté.
On fait connaissance aussi du lieutenant de vaisseau australien Peter Holmes, sa femme Mary et leur bébé Jennifer qui jusqu'au bout ne pourront croire à leur fin prochaine.
Ensemble, Dwight et Peter vont sillonner le Pacifique à la recherche d'une trace de vie. Leur quête restera vaine…
Rappelons qu'un magnifique film a été tiré de ce roman en 1964 avec Gregory Peck et Ava Gardner. J'avais vingt ans quand j'ai vu ce film hallucinant. Et j'en ai gardé un souvenir intact.

Extrait : « Ce n'est pas la fin du monde du tout. C'est seulement notre fin à nous. La terre n'en continuera pas moins à tourner, mais sans nous. Et elle se passera probablement très bien de nous. »

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Un parfum de nostalgie s'empara de moi à la vision de ce livre chez un bouquiniste.
Me revenaient en mémoire les images du film du même nom avec Gregory Peck et Ava Gardner vu il y a bien longtemps à la télé en noir et blanc. M'en restait une impression d'inéluctabilité, une fin avec un F majuscule.
Le récit, me replonge de suite dans cette atmosphère post-apocalyptique, sans effet grandiloquent, aucun personnage ne partant sauver sa femme, sa soeur ou même le monde, personne n'a la possibilité d'influencer la suite attendue des évènements.
Comment réagir en pareilles circonstances?
Un récit passionnant.
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Originellement intitulé "On the Beach", en français "Le dernier rivage", ce roman post-apocalyptique de l'Australien Nevil Shute ne risque pas d'égayer le moral d'un public confiné en 2021. Nous sommes au pays des kangourous et des wombats, dans un contexte fictif où ce qui nous faisait le plus peur en 1962, et durant la guerre froide, s'est produit: la guerre nucléaire. Celle-ci a eu lieu. Des régions et pays entiers ont été anéantis, leurs populations liquidées. Nevil Shute situe l'histoire du point de vue australien. Les tirs atomiques ayant surtout ravagé l'hémisphère boréal, les Australiens n'ont pas été bombardés. Mais le sursis pourrait ne pas durer longtemps. On s'organise pour vivre dans l'après-apocalypse: le carburant est devenu très rare, on en revient aux véhicules hippomobiles, le quotidien a quelque peu changé "down under".
Un espoir renaît lorsqu'une mission d'exploration navale capte des messages en Morse provenant de Seattle, dans l'Etat de Washington. Y aurait-il encore des survivant.e.s là-bas, bien que l'Amérique du Nord ait été largement atomisée ? Et si on allait voir ?
D'autres nouvelles, pessimistes, font état de l'avance vers le sud de l'équateur de nuages hautement radioactifs. Ces nuées très dangereuses se rapprochent de la côte nord de l'Australie. Et ensuite, Darwin - Territoire du Nord - est atteinte. Cela signifie que les habitant.e.s irradié.e.s meurent assez vite.
Arrivée à Seattle, la mission découvre la raison de ces messages en Morse incohérents...
Bien imaginé. Après, bon, aimer quelque chose de post-apocalyptique, cela n'est pas le verbe idéal. Nevil Shute mène à s'interroger sur la vulnérabilité de notre monde. Un thème toujours actuel, mais pour une raison qu'il n'imaginait pas.
Lien : https://www.bookcrossing.com..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Cette nuit-là, il ne parvint pas davantage à établir le contact avec un poste de radio américain quelconque, ou avec un navire qui pourrait relayer ses appels. En chassant aux ballasts, il avait usé beaucoup d'air comprimé, et il ne voulait pas refaire le plein avec l'air contaminé de cette zone. Il avait, , à ce moment là, navigué en plongée depuis huit jours ; son équipage était encore en assez bonne forme, bien que certaines névroses eussent commencé à apparaître, engendrées par l'inquiétude qu'éprouvaient les hommes au sujet de leurs familles.
Il prit contact avec un poste australien, à Port Moresby, en Nouvelle-Guinée ; la situation, là-bas, semblait être normale, mais il leur fut impossible de relayer ses messages.
Il se dit que ce qu'il pouvait faire de mieux, c'était de se diriger vers le sud...
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" Ce qui est extraordinaire, c'est que je ne peux pas véritablement croire que ça va arriver. Et vous ?
- Vous ne le pouvez pas, après tout ce que vous avez vu ?"
Peter fit un signe de dénégation :
" Non. Si nous avions vu des dommages...
- Pas la moindre imagination, remarqua le savant. Vous êtes tous les mêmes, vous autres, les militaires. Ces choses-là ne peuvent pas m'arriver, à moi. Mais elles le peuvent. Et c'est une certitude.
- je suppose que je n'ai pas d'imagination, dit Peter d'un ton pensif. C'est...c'est la fin du monde. Je ne la voyais pas comme ça."
John Osborne se mit à rire :
" Ce n'est pas la fin du monde du tout. C'est seulement notre fin, à nous. La terre n'en continuera pas moins à tourner, mais sans nous. Et elle se passera probablement très bien de nous."
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J'en viens maintenant au dernier ordre que j'ai à vous donner, dit le Premier Ministre. Il vous est expressément interdit de prendre qui que ce soit à bord pendant cette croisière, sauf si vous en obtenez la permission du Département de la Marine. Vous comprenez naturellement qu'il ne faut à aucun prix que vous ou un membre quelconque de votre équipage soyez exposés à être contaminés par une personne radio-active. Est-ce tout à fait clair ?
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John Osborne se mit à rire :
"Ce n'est pas la fin du monde du tout. C'est seulement notre fin, à nous. La terre n'en continuera pas moins à tourner, mais sans nous. Et elle se passera probablement très bien de nous."
"Peut-être avons-nous été trop sots pour mériter un univers comme celui-ci, ajouta-t-il.
(page 102)
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Le salaire hebdomadaire ne comptait plus guère ; si vous passiez à la caisse le vendredi, vous receviez probablement votre enveloppe, que vous ayez travaillé ou non, et d'ailleurs cet argent ne servait pas à grand chose. Le boucher acceptait d'être payé, mais ne se faisait guère de mauvais sang si on ne le payait pas et, s'il y avait de la viande, on la prenait, tout bonnement.
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