J'ai découvert ce livre il y a une dizaine d'années alors que je cherchais des réponses aux interrogations métaphysiques que je me posais. Je voulais connaître à tout prix les origines de notre humanité. Et, pour cela, il me fallait remonter aussi loin que possible dans les couloirs du temps. J'ai étudié la Blible puis les anciennes religions Mithraïques, Celtes, Egyptiennes. Mais, il y existait toujours une antériorité à leurs dogmes. Je devais donc pousser encore plus loin mes investigations et c'est ainsi, qu'un beau jour, j'ai découvert la 12ème planète.
J'ai dévoré le livre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Et, en le refermant, totalement subjuguée par ce que je venais d'apprendre, je me suis dit : "Mais, c'est bien sûr !". J'avais enfin ma réponse et quelle réponse !. Elle coulait de source comme une évidence. La lumière au bout du tunnel !
Depuis, les avancées de la science démontrent chaque jour davantage la pertinence des théories du Professeur Sitchin. Et rien ne saurait me faire plus plaisir.
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Il y a à peine plus de cent années que furent mises au jour, en Mésopotamie, des tablettes d'argile couvertes d'écriture. Datant de plusieurs millénaires, elles ébranlèrent les convictions scientifiques, culturelles et religieuses du XIXe siècle : en effet, elles montraient, sans l'ombre d'un doute, que les histoires bibliques concernant la création de la Terre et de la vie, la création de l'Homme, le Jardin d'Eden, le Déluge, la Tour de Babel...étaient en fait des récits écrits pour la première fois par des Sumériens, il y a 6000 ans, en Mésopotamie.
Les dieux des Sumériens étaient-ils comme les dieux grecs que l'on décrit, vivant au sein d'une grande cour et festoyant aux cieux dans le Grand Salon de Zeus, à savoir l'Olympe dont le pendant sur Terre constituait le plus haut sommet de Grèce, le mont Olympe ?
Les Grecs décrivaient leurs dieux comme anthropomorphiques, physiquement semblables aux mortels, hommes et femmes. Ils connaissaient le bonheur, la colère, la jalousie; ils faisaient l'amour, se disputaient, se battaient. Ils procréaient comme les humains, c'est-à-dire avaient des enfants par relation sexuelle, entre eux ou avec des humains.
Ils étaient inaccessibles et, cependant, ils se mêlaient sans cesse des affaires des hommes. Ils pouvaient se déplacer à des vitesses considérables, apparaître et disparaître. Ils possédaient des armes d'une puissance immense et inhabituelle. Chacun d'entre eux avait une fonction précise et, en conséquence, une activité humaine spécifique pouvait souffrir ou jouir de l'attitude du dieu responsable de cette activité. C'est pourquoi les rituels de
culte et les offrandes aux dieux étaient censés aider à gagner leurs faveurs.
Chapitre 3
Dieux de la Terre et du Ciel
Le troisième grand dieu de Sumer, un autre fils d'Anou, portait deux noms, E.A et EN.KI. Il était aussi, comme son frère Enlil, dieu du Ciel et de la Terre, divinité originaire des Cieux, descendue sur Terre.
(...)
Présenté comme le plus grand bienfaiteur de l'humanité, le dieu
qui créa la civilisation, il est aussi décrit par beaucoup de textes
comme étant le protagoniste principal de l'humanité au conseil
des dieux. Des textes sumériens et akkadiens, à partir desquels
les faits bibliques ont dû être extraits, décrivent Ea comme étant
le dieu qui — défiant la décision de l'assemblée des dieux — permit à un disciple de confiance (le "Noé" mésopotamien) d'échapper au désastre.
(...)
En effet, les textes akkadiens et sumériens, qui — comme l'Ancien Testament — adhèrent à la croyance qu'un dieu ou des dieux créèrent l'homme par un acte conscient et voulu, attribuent à Ea le rôle central; scientifique principal des dieux, il élabora une méthode et un procédé par lesquels l'homme devait
être créé.
Chapitre 4. Sumer : Terre des Dieux
Qu'est-ce qui fit qu'après des centaines de milliers d'années d'un lent et pénible développement humain, le cours des choses changea si soudainement et si radicalement et, qu'en un tour de main par trois fois, environ 11.000 ans, 7.400 ans et 3.800 ans av. J.-C., des nomades primitifs vivant de chasse et de cueillette se transformèrent en fermiers, en potiers, puis en bâtisseurs de villes, en ingénieurs, en mathématiciens, en astronomes, en métallurgistes, en marchands, en musiciens, en juges, en docteurs, en auteurs, en libraires, en prêtres ? On peut aller plus loin et se poser une question encore plus simple, si bien exprimée par le professeur R. J. Braidwood ("Prehistoric Men") : "Pourquoi est-ce tout bonnement arrivé ? Pourquoi tous les êtres humains ne vivent-ils pas toujours comme le faisaient les Maglémosiens ?"
Chapitre 3
Dieux de la Terre et du Ciel
Connue des Romains sous le nom de Vénus, des Grecs sous le nom d'Aphrodite, des Cananéens et des Hébreux sous le nom d'Astarté, des Assyriens, des Babyloniens, des Hittites et des autres peuples anciens sous le nom d'Ishtar ou Eshdar, des Akkadiens et des Sumériens sous le nom de Inanna ou Innin ou Ninni, et par d'autres sous de nombreux surnoms et épithètes, elle fut de tout temps la déesse de la Guerre et la déesse de l'Amour, une femme belle et tenace qui, quoique seulement arrière-petite-fille d'Anou, se fit elle-même une place de choix parmi les grands dieux des Cieux et de la Terre.
Chapitre 4. Sumer : Terre des Dieux