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Aurore Koechlin (Autre)Pauline Delage (Autre)Alexis Cukier (Autre)
EAN : 9782843033230
208 pages
SNEDIT LA DISPU (15/04/2022)
5/5   2 notes
Résumé :
Entretiens réalisés par Alexis Cukier, Pauline Delage et Aurore Koechlin

Face au racisme d’État, à la possibilité du fascisme, à la perspective d’un nouveau duel électoral entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il est urgent de rendre accessible au plus grand nombre les expériences et outils, académiques et militants, issus des luttes antiracistes et antifascistes, passées et en cours. Dans ce livre d’entretiens, Ugo Palheta, sociologue, militant ant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le titre est sans ambiguïté. le livre se compose de deux grands entretiens avec des personnes de la maison d'édition La Dispute.
Le premier fait un état des lieux du racisme et du fascisme en France. Il remonte aux racines du problème en évoquant notamment le passé colonial de la France et plus largement de l'Europe. Il explique comment le capitalisme engendre une violence à l'égard des personnes racisées par le biais de mesures ségrégationnistes prises par l'Etat. Il rappelle que la gauche et les syndicats n'ont pas toujours joué leur rôle de défense des populations opprimées, bien au contraire...
Dans la seconde partie, un peu plus longue, sont développées des pistes de lutte. Il y est expliqué que les classes sociales défavorisées ont tout intérêt à s'unir quelques soient les catégories auxquelles elles appartiennent car le fascisme diabolise d'abord les étrangers puis il montre du doigt les minorités sexuelles, les femmes... et va jusqu'à imposer des lois écocidaires pour servir le capitalisme.
Ce livre est très instructif et les idées qu'il développe sont très bien vulgarisées. Il se lit aisément. Un essai passionnant qui dresse un excellent état des lieux de la place du racisme et du fascisme en France en 2021.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
ça exclue d'emblée l'idée, que j'ai déjà évoquée tout à l'heure, à savoir que le fascisme n'est pas simplement un projet de rétablissement de l'autorité totale du capital sur les travailleur-euse-s mais un projet beaucoup plus large qui implique l'oppression des femmes, la suprématie raciale, généralement la défense tous azimuts des énergies fossiles et nucléaires, etc.
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l'antifascisme ne pourra progresser véritablement dans les années à venir si ne progressent pas dans les classes populaires et les minorités l'espoir et le projet d'une société libérée de toute exploitation et de toute oppression.
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un des éléments du succès de l'extrême droite aujourd'hui, c'est l'absence à une échelle de masse, dans les classes populaires et parmi les opprimé-e-s, d'une alternative de gauche.
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L'Europe, berceau du racisme, reste fidèle à son histoire et à ses valeurs.
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Vidéo de Omar Slaouti
Avant la gueule de bois de lundi, nous vous proposions une soirée spéciale présidentielle dimanche dernier sur Mediapart. Une fois annoncée la victoire d'Emmanuel Macron, la société civile était sur notre plateau pour interpeller le président de la République réélu avec la fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis, Ghada Hatem-Gantzer ; Émilien Houard-Vial, doctorant en science politique, spécialiste de la droite ; Paul Rocher, économiste, auteur de Gazer, mutiler, soumettre (éd. La Fabrique) et Omar Slaouti, conseiller municipal d'Argenteuil, coauteur de Racismes de France (éd. La Découverte).
Société civile et représentation politique aussi, ce lundi, avec trois candidates aux législatives qui aimeraient, enfin, que l'Assemblée nationale ressemble à la société : Nadhéra Beletreche, Rachel Kéké et Lumir Lapray. Et, pour évoquer ce « troisième tour » et analyser les dynamiques politiques qui composeront cette campagne, nous recevions en début d'émission le sociologue Étienne Ollion.
C'était la grande cause (devenue toute petite) du quinquennat d'Emmanuel Macron : la lutte contre les inégalités de genre et les violences sexistes. Il reste du chemin dans ce domaine et l'affaire du « Viol du 36 » est venue questionner à nouveau l'institution judiciaire face aux affaires de violences sexuelles. C'est ce que nous raconte la réalisatrice Ovidie dans son nouveau documentaire. Elle était notre invitée mardi.
En Ukraine, l'armée russe patine et semble multiplier les atteintes au droit international. La guerre menée par le Kremlin est-elle en train de lui échapper ? Faut-il craindre une stratégie de l'attrition ? C'était l'objet de notre émission de mercredi.
Jeudi enfin, nous interrogions une promesse du président Macron, « l'invention collective d'une méthode refondée pour cinq années de mieux ». Que faut-il attendre, vraiment, de ce second quinquennat sur le plan de la méthode de gouvernement et des libertés publiques ? Éléments de réponse avec nos invité·es : Michel Wieviorka, auteur de Alors monsieur Macron, heureux?, et la professeure de droit public Stéphanie Hennette-Vauchez, qui a écrit La Démocratie en état d'urgence.
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