Comment ne pas amener son enfant chez le psy est une lecture vraiment intéressante. Pourtant ce n'est pas le style de lecture que j'affectionne particulièrement d'habitude, mais avec un titre aussi racoleur, je me suis laissée tenter, moi la mère de 3 enfants dont l'aînée commence juste sa pré-adolescence et qui sent que le plus dure est à venir.
Il faut dire que l'auteur a su me capter dès son introduction en reprenant une opinion qui est mienne depuis bien longtemps, à savoir : le mot "bienveillance" est celui qui a fait le plus de mal à l'éducation ces 10 dernières années.
Rien qu'avec son introduction j'étais déjà hameçonnée, et je dois dire que les 10 chapitres qui s'en sont suivis et l'épilogue n'ont fait que me ferrer.
Tant par son contenu que par sa présentation, ce livre est vraiment top. C'est clair, précis, concis et bien expliqué. J'ai beaucoup aimé la fin de chaque chapitre avec les points essentiels à retenir et les idées insérées d'une part dans le fil rouge : s'occuper de soi pour les parents, le fil bleu : à faire avec son enfant.
Je ne sais pas si ce livre m'aidera à éviter une visite chez un psy pour l'un de mes 3 enfants, mais ce qui est sûr c'est que j'y ai trouvé tout un tas de concepts fort intéressants, de bonnes idées à essayer de mettre en pratique, certaines qui le sont déjà et que je vais poursuivre.
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L’intelligence émotionnelle est la capacité à reconnaître ses propres émotions, à les analyser et à composer avec celles des autres, à laquelle s’ajoute la nécessité de verbaliser son ressenti et d’être authentique pour mieux communiquer avec autrui. Au-delà du bagage éducationnel, culturel que nous transmettons à nos enfants, quel beau cadeau que de leur apprendre aussi cela !
« Hier encore, un père m'appelle, désemparé, faisant état de la “gravité” de la situation avec son fils… Bien souvent, cependant, je remarque qu'une simple discussion suffit à calmer ce qui a motivé l'appel : l'angoisse et la culpabilité de ne pas être les parents qu'il “faudrait” être. Ils souhaiteraient que je le leur dise quoi faire pour être de “bons” parents, voire des parents parfaits, c'est-à-dire : bienveillants, à l'écoute, drôles, toujours calmes… Ce qui ne correspond en rien aux êtres humains que nous sommes, avec des hauts et des bas.
Il ne s'agit pas ici d'affirmer que nos enfants ne doivent plus aller voir de psy, je sais combien ce peut être utile. Mais plutôt de souligner que, dans bien des situations, la meilleure manière de ne pas avoir à les y emmener, c'est de chercher dans sa famille les ressources nécessaires pour s'en sortir et, bien entendu, de s'écouter et de savoir s'occuper de soi.
Alors, on essaie ? »
Pour le psychothérapeute Valentin Spitz, l'essentiel est donc de remettre les parents au centre du jeu : les spécialistes les plus avisés de leur enfant, ce sont eux-mêmes.
Ce livre, fondé sur dix cas réels, offre ainsi, en dix épisodes, des ficelles pour dédramatiser, et avancer.
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