Ayant été un farouche apposant a la restauration, une époque ou la France déchirée entre l'aristocratie et la bourgeoisie qui s'en disputaient le gouvernail , et en se basant sur des faits réels ( l'histoire de Berthet 1827 ), je voyais
Stendhal créer ce julien Sorel , le jeune plébéien ambitieux ,cultivé et excessivement fier, qui voulait être le Napoléon de son temps, en ayant un rôle dans les coulisses de la décision .et qui porte la bannière de la plèbe dans ce grand tumulte.
pour faire carrière a cette époque, julien devait choisir entre
le rouge et le noir ,les galons et l'autel . Cependant pour s'y propulser , il fallait s'introduire au moins au sein de l'une d'elle. Es ce que l'arrivisme en est le seul sentier ?
l'auteur a développé plusieurs thèmes qui formaient des duels dans le roman entre autre ; province et paris, Jacobinisme , royalisme et libéralisme , la femme provinciale( madame de Renâl) et la femme parisienne( Mathilde de la Mole ) , amour plat et amour passionnel , Jansénisme et jésuitisme ,aristocratie et plèbe vertu et passion ......
La vénération de julien pour l'abbé Chélan et l'abbé Pirard témoigne le penchant de
Stendhal pour le Jansénisme , est ce par croyance ? ou bien parce que c'était le meilleur adversaire pouvant faire face au Jésuitisme qui faisait horreur a l'auteur a travers les personnages tels que ; l'abbé Frilair et l'abbé castanède .on peut aussi conclure le jacobinisme de
Stendhal via la bonne relation entre julien avec le conte Altamira.
Sur le plan de la psychologie,le roman est un chef d'oeuvre de l'analyse psychologique .notamment en la personne de julien et de Mathilde ; joie , tourment , peur . suspicion . orgueil .. parfois je voyais raskolnikov de
Dostoïevski , parfois Eugène de Rastignac de balzac en lui.
j'avoue que les derniers chapitres m'ont montré a nouveau julien ; monstrueux , ingrat , voire traître, vis a vis de Mathilde a cause des ces anciens sentiments qui ont ressuscité en revoyant madame de Renâl ,
Je crois que l'échec était le destin inévitable de julien, non seulement a cause de son arrivisme et de son caractère , mais a cause du réalisme historique du roman qui a triomphé sur son romantisme . les données de l'époque ne permettaient pas l'essor de la plèbe.
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