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EAN : 9782352878148
300 pages
Archipoche (14/10/2015)
4.4/5   71 notes
Résumé :
Aucune vie n'est sans espoir... Mère d'accueil, Cathy se voit confier Donna, 10 ans. La petite fille brisée mettra longtemps à révéler l'horreur de ce que sa famille lui a fait subir : battue, humiliée, elle a été réduite à l'esclavage par sa mère et ses frères. Il faudra toute la patience de Cathy pour lui permettre de se libérer de ce cauchemar.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Je connaissais les livres témoignages de Torey Hayden mais pas ceux de Cathy Glass. Leur point commun est que leurs deux narratrices aident les enfants maltraités. Cathy Glass nous fait découvrir les familles d'accueil et les joies et les peines de ce sacerdoce. Car si elles sont importantes, vitales, pour les enfants victimes de mauvais traitements, il n'en reste pas moins qu'il y a tout un parcours du combattant derrière.

Dans ce livre, on lui confie Donna, une fillette de dix ans, d'une grande tristesse. Elle ne s'ouvre que très peu, saccage sa chambre… Cathy va découvrir au fur et à mesure tout ce que l'enfant a subi de la part de sa mère avec qui elle est toujours en contact…

Evidemment, je suis sortie de cette lecture à la fois vidée et révoltée. Comment peut-on faire subir un tel calvaire à sa propre fille ? J'ai souvent eu la larme à l'oeil.
Lien : https://promenadesculturelle..
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La famille de Donna est vraiment horrible et Cathy va aller de découvertes en découvertes, chacune pire que la précédente alors qu'elle pense à chaque fois que la mère de Donna a touché le fond.
Personnellement, je ne comprends pas que cette femme soit non seulement en liberté mais qu'on l'autorise à avoir des contacts avec sa fille qu'elle se plaît à détruire psychologiquement à défaut de pouvoir le faire de nouveau physiquement. La place de cette femme est en taule, ou à la rigueur dans un hôpital psychiatrique parce qu'avoir une telle haine pour une petite fille est révélateur de problèmes mentaux, aux cas où l'état de sa maison et son comportement autodestructeur n'auraient pas mis la puce à l'oreille des autorités.
Même s'il n'y a pas encore eu d'audience définitive devant le juge, je n'arrive pas non plus à comprendre qu'on laisse cette femme en contact avec Donna, trois fois par semaine, surtout quand on voit les crises de violence de la fillette à chacun des retours de ces « séances », actes de violence qui montre tout le désarroi de la gamine.
Le dilemme pour Cathy est énorme car elle doit sans cesse penser à la meilleure manière d'aider Donna mais aussi protéger ses propres enfants et surtout sa fille, Paula, âgée de 6 ans.
A travers de l'histoire de Donna, Cathy nous parle des obligations qui pèsent sur les familles d'accueil : départ en vacances, sorties, privation d'argent de poche, tout doit être accepté par l'assistante sociale. La mère d'accueil doit aussi écrire un journal où elle doit raconter tout ce que fait l'enfant qui lui est confié et ce journal est consulté régulièrement par l'assistante sociale qui le signe pour montrer qu'elle en a eu connaissance. A se demander si les mères d'accueil ne sont pas vues comme de simples employées de garderies. Elles semblent avoir les mains liées pour tout mais doivent gérer les tensions et les difficultés des enfants au quotidien. Si je trouve bien qu'il y ait un suivi pour éviter les dérives que l'on a pu constater dans certaines familles d'accueil, je trouve que là c'est un peu exagéré. Pas étonnant qu'ils aient autant de mal à trouver des familles prêtes à accueillir des cas difficiles quand on voit toutes les contraintes qu'on leur impose.
Cathy a gardé contact avec Donna après que celle-ci, qui est métisse, ait été confiée définitivement à une femme ayant la même couleur de peau qu'elle (décision prise car la fillette avait un gros problème d'acceptation de sa couleur), et nous donne des nouvelles pour qu'on puisse voir comment elle a évolué en grandissant. Elle nous donne aussi des nouvelles de la famille de la fillette.
Ainsi l'histoire ne se termine pas de façon abrupte, comme parfois pour ce genre de témoignage.
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Cathy Glass est famille d'accueil. Elle s'occupe d'enfants maltraités, violés et négligées par leur famille. Elle fait de son mieux pour aider ces pauvres malheureux en leur inculquant l'amour et le respect et leur démontrant que pas tout le monde est méchant. Dans ce livre, elle évoque le cas d'une petite fille maltraitée par sa mère et ses frères. Ce témoignage est vraiment révoltant. Comment peut-on faire autant de mal à une enfant ?
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c'est un livre vraiment poignant et c'est dans des cas comme celui-ci qu'on se dit que certaines personnes ne devraient pas avoir d'enfant, car si c'est pour les traiter de la sorte alors autant ne pas en avoir. La mère de Donna la traite en véritable esclave et l'humilie en lui disant qu'elle est sale et qu'elle devrait se nettoyer la peau car la petite Donna est métisse. En plus de sa mère la mère est maltraitée par sa soeur et ses deux jeunes frères. Heureusement tout se termine bien pour Donna qui trouve une famille d'adoption aimante et qui lui fait en quelque sorte oublié son passé.
le livre est intéressant et triste, j'ai failli pleurer à plusieurs passages alors que je n'ai pas la larme facile.
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Ce livre est un chef-d'oeuvre. Je l'ai dévorer en seulement en 2 jours et je n'arrivais pas à décrocher. L'histoire poignante de cette enfant, Donna est terrifiante. Je ne souhaite à personne de vivre et encore moins de nos jours. Des parents pareil, du racisme à l'état pur mais surtout de la négligence d'une mère qui ne donne pas son amour à sa propre fille. Elle aurait pu avoir tout se qu'elle mérite, mais à cause d'une erreur et de sa couleur de peau cette petite fille va prendre pour toute la famille. Recueilli par Cathy, elle va enfin connaître se que c'est que l'amour d'une mère. Elle va prendre soins d'elle, elle va prendre soins de sa famille mais surtout elle va trouver une FAMILLE. Donna va enfin pouvoir vivre sa vie et vivre comme elle le mérite. Des pleurs, des rires et de la tristesse, voila se que j'ai ressenti en lisant ce livre. Il m'a fait mal mais surtout il m'a permis de prendre conscience que la vie n'est pas toujours rose mais que n'importe se qui arrive on peut toujours remonter à la surface et avoir se qu'on mérite.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les mots peuvent être violents, mais les regards peuvent l'être aussi. Il y a un proverbe qui dit qu'une image vaut mille mots.
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C'est pas grave qu'il y ait pas beaucoup de monde. L'important, c'est qu'il y ait les gens qu'on aime.
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Les mots peuvent être violent, mais les regards peuvent l'être aussi. Il y a un proverbe qui dit une image vaut 1000 mots.
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