Me voici toujours dans les rues du Paris des années 1840, avec ce 3e tome.
J'aime toujours autant le contexte et les moments où l'auteur livre ses propres réflexions sur la société. Il nous fait cette fois découvrir le milieu carcéral (entre autres lieux, car l'intrigue est foisonnante) et en profite pour distiller quelques idées sur les améliorations (selon lui) à y apporter. Il y a aussi le thème des enfants des condamnés qui m'a touchée, car ils portent le poids des fautes de leurs parents aux yeux de la société.
Cependant c'est jusqu'ici le tome que j'ai le moins aimé - toute proportion gardée car dans l'ensemble je l'ai apprécié. Je vous disais que l'intrigue était dense, et j'ai été beaucoup moins intéressée par certaines développements, comme ceux tournant autour du vicomte de Saint-Remy, du père de Mme d'Harville ou du Dr
Polidori. J'avais l'impression que cela diluait l'histoire. Mais sûrement parce qu'ils m'éloignaient des personnages que j'aime le plus comme la Goualeuse et Rigolette.
Par contre, j'ai fait la rencontre de la Louve, à la loyauté viscérale et à laquelle je me suis attachée, - même si je suis sûre qu'elle rejetterait l'idée, fière comme elle est.
Une fois de plus, le découpage de ce volumineux feuilleton dans cette édition m'a donné envie d'enchaîner immédiatement sur le suivant, et je ne vais certainement pas tarder à le commencer.
D'autant plus avec le retour annoncé d'un personnage du premier tome...