Autant où j'ai pris du plaisir à lire les bédés de cette série consacrées à Torquemada, Hitler, Staline et Vlad Tepes (Dracula), autant où j'ai eu bien du mal avec Caligula.
L'humour noir était toujours présent, mais je me suis ennuyée durant ma lecture, comme jamais auparavant. Déjà qu'il m'a fallu presque arriver à la moitié de l'album pour commencer à accrocher au personnage, alors que pour les autres, dès la première case, boum, j'étais scotchée.
Alors oui, Caligula n'est pas un personnage contemporain de mon siècle, mais Vlad Tepes non plus et Torquemada encore moins.
Je connaissais mal Caius Julius Caesar Germanicus (Caligula), cette bédé était donc l'occasion parfaite pour découvrir un peu plus ce romain, mais c'est raté.
C'est l'unique tome avec lequel je n'ai pas adhéré… Dommage.
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Une BD qui repose sur un comique facile et assez superficiel, et qui se révèle assez paresseuse. Les planches montrent peu d'inventivité graphique, et leur composition est peu fluide. Surtout, la biographie se limite à une succession d'anecdotes bien connues et qui font partie de la légende noire de Caligula. À peine se contente-t-on à la fin de remarquer que toutes ne sont pas forcément vraies. On est donc plus près du sensationnalisme que d'une approche historique. Il aurait été bien plus intéressant de montrer un peu mieux comment se fabrique un « méchant », pour reprendre ce terme de la collection, voire un monstre.
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Une bande dessinée rigolote qui reprend ce que les auteurs de l'Antiquité ont dit de Caligula, le dépeignant comme un des pires empereurs de Rome... Mais l'avant-propos par un historien rappelle bien qu'on n'a que ces chroniqueurs comme source et qu'ils avaient souvent des raisons de broder sur des rumeurs sans preuves avérées. On s'amuse bien en lisant les aventures de cet empereur jeune et capricieux, qui augure déjà des actions discutables de son neveu Néron.
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De Caligula , de son vrai nom Caius Julius Caesar Germanicus, je ne connaissais que le nom.
Grâce à cette bande dessinée, ma culture s'est enrichie de l'oeuvre, assez mortelle, de Caligula. Un empereur romain pervers, sadique et méchant.
On est en droit de se demander comment un enfant et adolescent apprécié de son peuple changea du tout au tout pour régner par le sang.
Les graphismes, le scénario et une légère touche d'humour noir permettent une lecture agréable.
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Flaccus, gouverneur d’Égypte essaye de me plaire. Mais n'aurait-il pas été complice de la conspiration contre mon père. Germanicus assassiné ? Je ne m'étais pas encore occupé de lui ! Voilà l'occasion ! Fais le arrêter ! Punir un coupable pour les persécutions envers les juifs d'Alexandrie fera très bien dans mon curriculum vitae.
L'histoire des diables rouges 1