Omar, l'ANI (Arabe non identifié) de La Garenne-Colombes, embarque à Alger sur le car-ferry Tassili. Direction le port de Marseille. Il vient de s'essayer, pendant près de trois semaines, à un stage d'adaptation volontaire au pays de ses ancêtres.
La dernière amarre est larguée, l'Algérie s'en va, "le bled" l'abandonne. Ne croyez pas qu'il soit insensible à ces déchirements, Omar !
Mais il n'aime pas gémir.. Son truc c'est de rire, de plaisanter, de t... >Voir plus
J'ai retrouvé ce livre d'Akli Tadjer sortie il y a 40 ans. Beaucoup d'images me sont revenues en tête. C'était un des premiers romans de jeunes gens issus de l'immigration. Akli TAdjer était une tête de gondole. Il apportait un regard autre que celui du misérabilisme. C'est pour ça que j'avais aimé. Depuis j'ai lu beaucou^de ses romans sans être déçu
D'une plume leste et fraîche, Akli Tadjer nous plonge dans une précieuse traversée à échelle humaine. Avec des mots souvent simples et des phrases limpides, nous traversons avec les personnages une thématique pourtant délicate.
Superbe livre très prenant,drôle et tellement tendre...on découvre dans ce premier roman,les sujets de prédilection d Akli Tadjer,qui feront sa force,dans ses livres suivants...
De la douceur,une écriture fluide,des éclats de rire...
Et puis il y a nos gueules bronzées d’ANI [arabes non identifiés] qui en ont déjà vu de toutes les couleurs, et même qu’à force on finit par se trouver laid… Heureusement, il y a nos mères pour nous trouver encore très beaux… Mais ce sont nos mères…
Rencontre avec Akli Tadjer au Furet de Lille - 19/01/2012 Akli TADJER « La meilleure façon de s'aimer » Ed. Jean-Claude Lattès L'auteur parisien revient vers son public, après Le Porteur de cartable, avec La meilleure façon de s'aimer. Akli Tadjer mélange encore une fois l'humour et la tendresse pour nous servir une histoire poignante, celle de Fatima et de Saïd, son fils, jeune parisien vif et malicieux, qui n'ont jamais su se dire « Je t'aime ».