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Hiroshi, homme mûr de 40 ans, et père de famille, se retrouve à retourner dans son village natal par hasard. En rendant hommage à sa mère au cimetière, il est transporté dans son passé à l'âge de 14 ans, quelques temps avant un événement marquant de sa vie mais avec sa conscient d'un homme de 40 ans.
Chef d'oeuvre du manga et de la bande dessinée, Quartier Lointain est oeuvre qui peut se lire de nombreuses fois pour une compréhension toujours plus fine et une interprétation de certains événements différente selon les lectures.

L'oeuvre aborde profondément le thème de la famille en particulier avec le père tiré entre les obligations familiale , un mariage de convenance et une volonté de liberté et de vivre sa propre vie avec ses propres choix. Ce sujet est traité par les différents prismes de vue du protagoniste principal selon son âge entre la vision primaire et égoïste de l'enfance et celle plus mature d'un père de famille
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Première immersion dans le monde du manga et, sur les conseils de Bidule62 que je remercie, dans l'univers de Taniguchi, et j'ai beaucoup aimé

Sur un scénario de départ assez classique , un saut en arrière dans le temps qui replace un homme de 48 ans dans son adolescence et ses 14 ans, Taniguchi construit une histoire pleine de tendresse et d'humanité.


Hiroshi retrouve avec bonheur la légèreté et la vitalité de son corps de 14 ans mais avec son expérience d'un homme de 48 ans et surtout sa connaissance du futur et donc de ce qu'il va advenir de tous ceux qui l'entourent....on comprend son tourment , surtout quand il s'agit de la disparition inexpliquée de son père qui les a abandonnés précisément cette année là. Peut-il empêcher son père de partir et changer ainsi le cours de la vie de sa famille ? En changeant le passé, peut-il, lui aussi, se bâtir un avenir différent, quitte à remettre en cause la vie qu'il s'est construite avec sa femme et ses deux filles ?


Un questionnement universel qui pousse à l'introspection . Que ferions- nous si nous avions l'occasion de revivre notre jeunesse avec le recul et l'expérience pour mieux l'apprécier, mais aussi pour éviter les erreurs, profiter des opportunités qu'on a laissées passer, des conversations qu'on n'a pas pu ou su avoir ? Une nostalgie qui grandit avec l'âge mais qu'il faut aussi savoir laisser de côté et apprécier le présent qu'on s'est construit, malgré les manques.


Taniguchi nous dépeint à merveille la sensibilité de l'adolescence, les sentiments sont exprimés avec beaucoup de justesse, et le tout est sublimé par un dessin au trait délicat, en noir et blanc, qui nous immerge dans le Japon des années 60.

Un grand plaisir de lecture qui me pousse à découvrir d'autres oeuvres de l'auteur.
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Un récit d'une beauté, d'une émotion et d'une puissance sans pareille. Je découvre Taniguchi et suis subjuguée. le voyage dans le temps d'un gamin de 14 ans (ou d'un homme de 48 ans ?) qui se demande bien s'il peut changer le cours des choses de son existence. Une histoire touchante, une immersion dans la culture japonaise, je le termine avec des frissons. Wow.
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L'intrigue de Quartier Lointain était un de mes plus grands fantasmes autrefois: recommencer là où tout se met en place, à l'adolescence, en sachant tout ce que j'ai su plus tard.

Jiro Taniguchi puise dans cette chimère et l'explore profondément en allant au-delà du simple avantage de tout savoir en avance: son protagoniste, Hiroshi, va simplement redécouvrir la joie simple de l'enfance dont on a parfois bien du mal à profiter au moment de la puberté.

Redécouvrir la beauté d'errer dehors sans soucis, retrouver la joie d'apprendre, d'avoir un corps sain et jeune, capable, apte... Et peut-être changer le cours des choses...

Mais Taniguchi ne se contente pas de raconter l'histoire, il la dessine aussi. Somptueusement. le niveau de détails des planches fait davantage penser à des croquis de direction artistique de films qu'à celles d'un roman graphique. La couleur y est inutile, puisque induite, tant visuellement que dans les émotions qu'il esquisse avec tant de délicatesse.

Un chef d'oeuvre de la littérature graphique japonaise sur lequel mes yeux -et mon coeur- ne regrettent pas d'être tombés.

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Que c'est beau!
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Chevalier des arts et des lettres en France, le japonais Jirō Taniguchi est décédé en 2017 laissant derrière lui une oeuvre colossale mondialement connue. Guillermo del Toro lui-même n'hésitant d'ailleurs pas à le qualifier de poète du manga.
Dans sa sublime collection Écritures, les éditions Casterman ont réservé une place de choix à l'auteur nippon. Son oeuvre la plus célèbre, Quartier Lointain, plusieurs fois adaptée au théâtre et au cinéma, se retrouve désormais disponible dans une luxueuse édition hardcover où le talent de Taniguchi peut s'exprimer dans toute sa splendeur.
Écrit en 1998, Quartier Lointain croise voyage temporel et réflexion sur l'enfance au coeur de Kurayoshi, petite ville japonaise où Hiroshi Nakahara a grandi dans les années 60.
Récompensé à de multiples reprises, Quartier Lointain offre au lecteur une histoire sensible, poétique et pleine d'intelligence.

Au voyageur temporel
Tout commence donc par une journée ordinaire pour Hiroshi Nakahara qui retourne sur la tombe de sa mère sans vraiment savoir pourquoi…
Alors qu'il s'assoupit en repensant au destin tragique de sa famille, il se réveille en 1963 dans le corps qu'il avait à l'âge de 14 ans.
Il redécouvre alors sa propre famille et le bonheur de cette époque révolue.
De ce fabuleux voyage temporel, Jirō Taniguchi n'expliquera rien. Comme dans toutes les histoires fantastiques où l'inexplicable surgit au milieu du réel, la transformation d'Hiroshi n'a rien de rationnelle.
L'auteur japonais, piochant dans ses propres souvenirs, raconte par la suite l'existence ordinaire d'un garçon tout aussi ordinaire.
Hiroshi retrouve son école, ses camarades d'enfance, ses cours, ses corvées… mais une chose n'est pourtant plus comme avant : sa mémoire.
Conscient du chemin parcouru, Hiroshi, même s'il aura tendance à l'oublier, n'est pas un gamin de 14 ans mais bien un homme de 48 ans dans le corps d'un gamin de 14 ans.
Ce qui change tout…

Le Cours du temps
Désormais, Hiroshi peut regarder ses camarades autrement. Il sait ce qu'ils vont devenir, comment certains vont mourir, comment d'autres vont échouer ou réussir.
Mieux, il apprend à apprécier à sa juste valeur les cours qui lui sont dispensés, à redécouvrir son corps et ses possibilités de jeune garçon…même s'il oublie parfois qu'un enfant ne tient pas l'alcool comme un homme !
Petit à petit, Hiroshi va changer son passé, Jirō Taniguchi reprenant à son compte l'effet Papillon, avec douceur et langueur, par l'amour imprévu naissante entre Tomoko et Hiroshi, par les rencontres occasionnées par cet événement mais aussi par la nouvelle assurance d'un jeune garçon bien trop mature pour son âge.
La chose n'est pas nouvelle, et on l'a déjà vu exploitée ailleurs mais Jirō Taniguchi possède ce don rare de ne jamais tomber dans l'esbroufe ou la niaiserie, de trouver le point d'équilibre entre la mélancolie et la joie de l'enfance en offrant au lecteur une double lecture selon son âge.
Quartier Lointain évite les pièges de la romance facile ou de la relecture du passé juste pour le plaisir.
Car derrière ce voyage et ces changements ce cache quelque chose de plus important encore : la famille.

Une famille heureuse
Bien vite, Hiroshi, emporté par l'enthousiaste de ce retour en arrière et de cette opportunité qui s'offre à lui, comprend qu'il va avoir une chance unique : celle de pouvoir tenter de changer les choses.
Car cette année là, le père d'Hiroshi va disparaître. Un 31 Août, il prendra un train comme les autres et ne reviendra jamais, laissant derrière lui une épouse dévastée et deux enfants bouleversés.
Que s'est-il passé ?
C'est la question que se pose Hiroshi et le lecteur qui le suit.
Avec une intelligence narrative admirable et un sens de l'intime tout à fait remarquable, Jirō Taniguchi nous explique le choix d'un homme que personne ne peut comprendre…avant de l'avoir vécu lui-même.
Le fait qu'Hiroshi ait laissé une femme et deux filles en 1998 finit par trouver un sens lorsque l'auteur japonais regroupe les pièces du puzzle et explique que la vie, parfois, ne fait que retarder l'inévitable.
Et si le bonheur ne suffisait pas ?
En posant le regard d'un homme et d'un père de famille sur l'histoire tragique d'un gamin qui ne voulait pas laisser partir son père, Jirō Taniguchi touche à l'essentiel.
La trajectoire de nos existences semble pour lui inflexible nous laissant à comprendre, du moins à essayer de comprendre, pour donner un sens à nos vies.

Sous son trait cristallin et émouvant, Jirō Taniguchi raconte une histoire universelle et poignante qui convoque mélancolie, bonheur et imprévus. Quartier Lointain, petit chef d'oeuvre sensible, apaise son lecteur et lui apprend à apprécier son présent en se penchant sur les ombres de son passé, même les plus noires.
Lien : https://justaword.fr/quartie..
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De retour d'un voyage d'affaires, Hiroshi fait un détour involontaire par sa ville natale, où il perd connaissance. A son réveil, il retrouve son corps d'adolescent et son passé. Une chance inespérée d'empêcher l'événement qui va bientôt déchirer sa famille ? Quarter lointain nous invite à nous demander comment poser, au-delà de l'amour filial, un regard adulte sur les choix de nos parents.

Ça faisait un moment déjà que cet énorme volume me faisait de l'oeil quand j'étais de sortie à la bibliothèque. Ce mois japonais m'a donc semblé une excuse idéale pour enfin le sortir de son rayonnage poussiéreux.

Le style est forcément un peu retro (il a été publié pour la première fois au Japon en 1998 ) mais on s'y fait finalement assez vite.
L'histoire est celle d'Hiroshi, un homme marié de presque 50 ans et père de deux adolescentes, qui, après s'être trompé de wagon à cause d'un ou deux verres de trop, va se retrouver dans un train en partance pour sa ville natale. Ce bond dans le passé, au départ purement en imagination, va devenir bien réel quand le héros s'évanouira devant la tombe de sa mère dans le cimetière du village pour se réveiller quelques instants plus tard rajeuni de plus de 30 ans.

La tentation de tout recommencer, en mieux, est grande. Celle d'empêcher son père de disparaitre à la fin de l'été, comme il sait qu'il le fera puisqu'il est déjà passé par là, encore plus. Mais, en ce faisant, il devrait aussi renoncer à sa famille qui l'attend dans son époque. En plus, chaque détail qu'il change dans cette nouvelle jeunesse l'éloigne forcément du chemin qu'il a suivi la première fois, et de la rencontre avec sa femme. Qu'aurait fait l'adolescent qu'il était ? Prendrait-il les mêmes décisions que l'adulte qu'il est aujourd'hui, quand bien même coincé dans son corps et sa vie d'autrefois ?

J'ai beaucoup aimé ce titre touchant et juste. L'idée de pouvoir recommencer sa vie depuis ses 15 ans est séduisante (bon, un peu moins si on pense à tous les cours chiants qu'on avait à cette époque-là) mais ça signifierait abandonner tout ce qu'on a maintenant. Même s'il nous arrive à tou·te·s de nous plaindre plus ou moins souvent de la vie qu'on mène, combien serait pre·te·s à tout laisser tomber pour recommencer ? Même si tout n'est pas parfait, il est difficile de tirer un trait sur ce qui fait et à fait notre quotidien ces 10, 20 ou 30 dernières années.

Le personnage d'Hiroshi passe par plusieurs étapes très sensées. Passer de « Il faut à tout prix que je me réveille, ça ne peut être qu'un rêve » à « Bon, puisque je ne peux rien y changer, autant en tirer le meilleur parti » ne se fait pas tout seul, ni en un jour. Et c'est sur plusieurs mois que nous verront ce quinqua désabusé redevenir un ado presque crédible. Presque, parce qu'il y a des choses qui ne s'efface pas.

Une jolie ode à l'adolescence, à la nostalgie qu'elle traine derrière elle et un très bon manga que je découvre sur le tard. Et que je ne peux que te recommander si, comme moi, tu étais jusqu'à présent passé·e à côté.
Lien : http://kobaitchi.com/quartie..
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Mon beau-père, m'a offert ce livre ainsi que d'autres mangas qui appartenaient à ma belle-mère qui était amoureuse du Japon et de la culture japonaise. J'ai très touché d'hériter de cela d'autant que jamais déjà beaucoup l'auteur avec son ouvrage Furari que j'avais beaucoup aimé.
Homme mûr de 40 ans, transporté dans la peau de l'adolescent qu'il était à 14 ans, Hiroshi continue la redécouverte de son passé. Questionnant sa grand-mère, ses parents, ses amis, il réalise tout ce qui lui avait échappé lorsqu'il était jeune. Et petit à petit, l'année scolaire avançant, il voit se rapprocher la date fatidique où son père disparaîtra, pour toujours, sans aucune explication. Peut-il changer son passé ou est-il condamné à le revivre, impuissant ? Et retrouvera-t-il son existence normale, sa femme et ses enfants ?
J'aime Taniguchi son style, ses représentations, sa plume.
Dans cet ouvrage on découvre un japon d'après-guerre dans une famille ordinaire et le Japon du début des années 2000. L'auteur arrive à nous ramener avec lui dans le monde de l'enfance tout en conservant notre conscience d'adulte et de la réalité de la vie.
Beaucoup de douceur de poésie et de mélancolie dans cet ouvrage. Il me touche d'autant plus que je l'ai reçu suite au décès de son ancien propriétaire qui était plus que très cher à mon coeur…
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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En rentrant auprès de sa femme et ses filles après un afterwork bien arrosé, Hiroshi de retrouve dans le mauvais train. Celui qu'il a pris ne se dirige pas vers Tokyo mais vers sa ville natale. Une fois sur place, ses pas le mènent sur la tombe de sa mère. C'est là que sa vie va être bouleversée. le quarantenaire se réveille en effet dans la peau de celui qu'il était à 14 ans. L'occasion de revivre cette période de son passé avec un regard neuf, d'observer la naissance des amitiés, de premières amours, de retrouver la douceur des moments passés avec ses parents, sa soeur, sa grand-mère, Mais c'est aussi l'année où son père a disparu de leurs vies sans laisser de traces. Hiroshi va tenter de comprendre ce qui a amené son père à disparaître et aussi de profiter de cette seconde chance pour l'empêcher.
Une très belle intégrale et une superbe histoire.
On retrouve toute la finesse du trait de Taniguchi, la douceur de sa narration un brin nostalgique.
Une histoire qui nous enseigne que pour avancer dans le présent, il faut avoir fait la paix avec son passé.
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Un manga adulte, émouvant, sensible et profondément humain.
Je l'avais lu, il y a une petite dizaine d'année et je l'ai relu dernièrement. Et sa mélancolie, son sens du détail et du récit m'a encore empoigné.
Ne cherchez pas là d'enquête policière, de combats épiques mais une chronique douce amère, familiale, enthousiasmante et haletante (aussi) sur le retour en enfance, d'un quinquagénaire paumé. Quinqua qui revit avec émerveillement son enfance, la joie de retrouver un corps souple et plein de vie, de retrouver ces amitiés, ces amours que l'on croit inoubliables et qui s'effacent...
Le trait est précis, le ton est empli d'une douce gravité, d'une grande poésie. Vous ne lisez pas de manga ? Ouvrez ce QUARTIER LOINTAIN et vous vous sentirez alors privilégié(e)s.
Magnifique bouquin !
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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