Dernier opus avant le 9ème épisode (à paraître), ce dernier tome touffu est compliqué à suivre, tant les personnages des huit précédents volumes réapparaissent au fil des aventures d'Adèle.
Cette fois, après le dieu Pazuzu, après l'effrayante pieuvre rouge, c'est le minotaure qui hante les pages de l'album.
On tente, souvent en vain, de relier les lieux, les événements et les personnages, on voudrait trouver le fil conducteur, une certaine logique.
Malheureusement, on n'y parvient pas, entre des rebondissements sans logique et une kyrielle de protagonistes dont on peine à comprendre la présence ou la réapparition.
L'histoire se termine en queue de poisson, faisant attendre une hypothétique suite dont on se demande si ça vaut la peine de l'attendre, et même de le lire.
Quelque peu décevant, malgré des vues de Paris toujours très réussies.
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L'univers d'Adèle Blanc-Sec, baigné de fantastique, est un monde que l'on peut aimer ou pas. Mais pour moi c'est avant tout le dessin et l'atmosphère d'un Paris des années sous la pluie qui me touche à chaque fois.
Pas certain que l'on trouve ailleurs une meilleure déclaration d'amour à la ville lumière aux trottoirs luisant d'humidité, aux ombres du crépuscule, aux immeubles cachant les secrets.
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p.28.
- Et on retrouve le bon docteur CHOU, dans toutes les bonnes pharmacies, avec ses sirops, ses élixirs, ses suppositoires au Limule des Moluques et au lait de vache... Des poisons !
- Le lait de vache, un poison ? On en donne aux bébés !
- Le lait de vache ne convient qu'aux veaux ! La seule prise de ces ''médicaments'', annihile définitivement tout libre arbitre au bout d'un certain temps ! Et te voilà mouton crétin, abruti total... Plus rien dans le chou ! … Alors, tu penses bien, mon petit Lucien, que certains malfaisants ont trouvé épatantes les propriétés des sirops de CHOU ! Ses travaux ont été financés par de gentilles personnes, crois-moi ! Je suis obligé de me cacher, on m'a repéré. J'en sais trop, tu comprends ? Les jours sont en danger... comme on dit.
p.19.
MULE avait un associé : CHOU ! ''L'élixir du bon docteur CHOU ''. Tu as dû voir la réclame dans le journal ou dans la rue. Tu n'as peut-être pas vu, mais tu as quand même acheté du sirop et des gouttes et tu t'en es foutu plein le nez comme un crétin, sans savoir que le bon docteur, expérimente sur les gens, avec des ''médicaments'' anodins, en vente dans toutes les bonnes pharmacies... la pire entreprise de décervelage de tous les temps, après la messe de onze heures ! Mais dans ton cas, c'est pas grave, t'as rien dans le crâne !
- (...) c'était le lemps des grandes peurs et des superstitions en tout genres, du nanan pour les fanatiques, les fondus de l'œuf dur mayonnaise ou de ce type torturé cloué sur deux bouts de bois ...
Mais voici les temps modernes!
Ça va comme ça ! Ç a suffit ! 'Y en a marre… Toujours les mêmes crimes, c'est lassant à un point que tu peux pas imaginer mon pauv'Gilbert…
La brillantez que genera la obra de los grandes artistas los aísla en una genialidad aparentemente solitaria. Pero esto no es así. Todos ellos llegaron a su arte admirando, a veces copiando, la obra de sus predecesores antes de emprender su propio camino. Escuchar a los artistas hablar de sus predecesores, que han tenido un profundo impacto en ellos, es una buena manera de hacerse una idea de su cultura gráfica. Aquí proponemos descubrir una generación de artistas a través de los ojos de la siguiente. Tomando prestado el título de uno de los primeros libros de PLG, Anabel Colazo, Kim y Paco Roca nos hablarán cada uno de los autores que les iniciaron en el cómic, y que les han acompañado. Y nos mostrarán las imágenes.
Nos cruzaremos con Dan Barry (más que con Alex Raymond), Harold Foster, Frank Robbins, los ilustradores de Mad, Richard Corben, la pandilla de El Juves, Tardi, Peyo, Kasumi Yasuda, Vittorio Giardino, Ambros, Francisco Ibáñez, Albert Uderzo, Jack Kirby, Moebius, Bruce Tim, Jaime Hernández, Hayao Miyazaki, además de películas, series, novelas y videojuegos...
Los tres artistas pertenecen a generaciones diferentes, pero, por supuesto, tienen distintas fuentes de inspiración, lo que da lugar a una interesante confrontación. La conversación, iniciada durante las mesas redondas de SoBD 2023, está dirigida por Manuel Barrero.
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