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Je suis un inconditionnel de Tardi. de Léo Malet à Adèle Blanc-Sec, je suis fan. Impossible donc d'être objectif, surtout quand il entreprend un truc inimaginable... dessiner les années de guerre de son père, au front, en déportation puis en "résidence" au Stalag IIB.

Il présente le tout de manière très vivante, comme un dialogue entre lui et son père. Quels enfants n'ont pas essayé de cuisiner leurs parents sur les années de guerre? Je fais partie d'une génération qui n'a pas réellement eu la Seconde Guerre mondiale au programme des cours d'Histoire. C'était trop proche. Et mes propres parents, passés par ces années de douleur, ne voulaient pas en parler, "car on ne remue pas ces choses-là". Cela dit, à force de ne pas les remuer, "ces choses-là" refont surface un jour ou l'autre.

Et le dialogue entre Tardi père et fils s'agrémente de Jacques Tardi apparaissant dans les cases, faisant quelques remarques, quelques pointes d'ironie. Notamment au sujet de plans d'évasion...

C'est dur. C'est concret. C'est servi de manière incroyable par ce trait qui semble hésiter, marque de fabrique de Tardi. le noir et blanc, à peine entrecoupé du rouge des drapeaux nazis et d'une fulgurance de bleu pour le drapeau français, cela fonctionne à merveille. Carton plein en ce qui me concerne.

J'envie Tardi et ses semblables de pouvoir entrer de plain-pied dans L Histoire par le biais d'histoires de famille. Témoigner, raconter, éduquer, voilà une belle oeuvre. Que d'émotions transpirent de ces cases. Que d'horreurs également.
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Depuis quelques années, la bande dessinée occupe une place de choix dans mes lectures et après le passage de Jacques Tardi à La Grande Librairie, j'ai tout suite inscrit sa trilogie Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B dans ma PAL.
Dans cet ouvrage, Jacques Tardi donne toute la parole à son père René, fait prisonnier par les Allemands lors de la reddition de la France en 1940, tout en se réservant quelques interventions judicieuses. L'originalité du récit repose ainsi sur cette figure de gamin posant des questions à son père sur son passé de militaire engagé, sur ses avancées à bord d'un char de combat et sur ses conditions d'emprisonnement dans un camp de travail surpeuplé et insalubre. Bien des questions sont restées sans réponse pour l'auteur, faute de temps, mais ce récit vient en quelque sorte réparer l'oubli et combler certaines lacunes sur l'existence de ces hommes ayant combattu pour leur patrie et qui se sont vus abandonnés à leur triste sort par le gouvernement de Vichy.
Prochain tome : retour en France.
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Moi, fan de Jacques Tardi depuis les albums d'Adèle Blanc-Sec, en passant par les quatre tomes du Cri du peuple, les adaptations des romans de Céline, Léo Malet, Daniel Pennac ou Jean-Patrick Manchette … je ne pouvais passer à côté de cette oeuvre en forme d'hommage à son père René, jeune engagé dans l'armée à la veille de la seconde guerre mondiale, dans laquelle comme tant d'autres il allait être « fait aux pattes » en mai 1940, exactement comme mon père, mon héros à moi …

Car c'est bien dans le même camp, ce Stalag IIB, entre Stettin, Hammerstein et Stragard en Poméranie que Jean Mens, mon père, passa sa captivité telle qu'il la raconta, lui aussi, sur des feuilles d'écolier.

Avec René – et Jacques – je visualise le cadre atroce de cet entassement de jeunes hommes, des années durant, dans le froid, la neige et un régime alimentaire minimal. La faim … C'est le mal absolu, la violence aussi, les poux, la pelote, mais aussi l'amitié et la débrouille, le troc, l'indiscipline qui met les « Schleuhs » hors d'eux.

A la différence de René Tardi, Jean mon père n'a eu de cesse de s'évader. Dès le premier jour. Il a dû s'y reprendre à trois fois, la troisième étant enfin la bonne puisqu'il passa la ligne de démarcation à Loches le vendredi 13 février 1942, pour se lancer aussitôt à nouveau dans le combat. Ses souvenirs étaient moins sombres, mais jamais il ne nous en a parlé, lui non plus …

Ce que j'ai aimé dans le livre de Tardi, c'est le parti-pris de réalisme, encore très en-dessous de la réalité certainement, mais décrit avec beaucoup de justesse : l'accablement, le sentiment de la défaite, la colère immense devant l'incompétence des chefs, la désorganisation de l'armée française face à une stratégie allemande bien plus efficace. Qu'on se souvienne du récit de Marc Bloch « L'étrange défaite ». Cinq ans enfermés sans savoir quand ce cauchemar pourrait cesser … il y a de quoi vous changer un homme pour la vie. On pense aussi à "Maus" d'Art Spiegelman, la référence en la matière ... mais ici, tout sonne tellement plus français !

Il y a aussi la tendresse figurée par l'omniprésence de ce fils que René n'a pas encore eu et qui lui pose des tas de questions techniques ou fondamentales : comment tout ceci pouvait-il être possible, tant d'hommes parqués sans réagir … Un livre qu'il faut transmettre à de jeunes adolescents parce que cette vision de la guerre, nul ne la communique comme ça. A la différence des jeux vidéos, c'est moche, c'est triste, c'est vrai …

Avec comme toujours, les visages typiques de Tardi, reconnaissables entre mille, le ciel plombé, la reconstitution minutieuse du sinistre décor, des mécaniques et des uniformes. On sentirait presque l'odeur de la chambrée en fermant les yeux. Et, finalement, une certaine retenue politique, ce qui n'est pas si fréquent chez Jacques Tardi, le révolutionnaire !

Vivement la suite !
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— Ach, fous zavez berdu la guerre, petits françouzes, alors, on fa fou le faire bayer cher dans nos kamps *rire sadique*

Ainsi devait parler le feldwebel « Kolosal Konnard » ou tout autre « Kartoffel-Führer », faisant son dikkenek devant les pauvres soldats français qui venaient de se prendre la pâtée en un temps record.

Ne vous en faites pas, nous les Belges, on se croyait tranquilles car neutres…

On s'était tous foutus le doigt dans l'oeil jusqu'au coude et bardaf, ce fut l'embardée.

Tout comme Art Spiegleman l'a fait dans son « Maus », Jacques Tardi tente aussi de comprendre son père au travers de la réalisation de cet album où il se met en scène à ses côtés, lui posant « en direct » des questions, le suivant durant son périple en char ou en tant que prisonnier dans le Stalag IIB, en Poméranie.

On sent du Louis-Ferdinand Céline dans cette haine de René Tardi ressent contre la société qui n'a pas bougé, contre cette armée française incompétente, dépassée, mais qui se croyait la plus forte, contre ces officiers n'ayant pas évolué depuis 14-18 ou depuis les guerres Napoléoniennes et devant la bêtise incommensurable de la guerre…

Le fils, Jacques Tardi, a lui aussi les dents qui grincent lorsqu'il parle au début, rappelant à son père qu'il n'aimait pas l'armée, que la SNCF a transporté gratuitement les Juifs pour les livrer… Alors le père lui dit de se taire et d'écouter.

Vu le calvaire traversé durant son incarcération au Stalag, on sent aussi du Primo Levi (même si les Stalags n'étaient pas des camps d'extermination à proprement parler, ce n'étaient pas non plus des camps de vacances) et, comme j'en parlais plus haut, il y a du Art Spiegelman dans cette obstination à comprendre ce qu'a vécu son père pour pouvoir enfin se réconcilier avec ce paternel taciturne et colérique.

Si je ne suis pas fan des dessins de Tardi, ils ne m'ont néanmoins pas dérangés, c'est sobre, réaliste, le tout dans des tons gris, avec de temps en temps des ciels rouge sang.

De plus, j'ai apprécié cette mise en scène de l'auteur qui s'est dessiné sous les traits d'un jeune gamin de plus ou moins 14 ans et qui dialogue avec son père, nous montrant ainsi son passé de conducteur de char (on ne dit pas tank) avant de se retrouver au Stalag, puis dans une ferme en tant qu'esclave bon marché puis de retour au Stalag.

C'est toute la vie des prisonniers dans un Stalag qui se déroule sous nos yeux, avec les soldats français qui font chier les compteurs allemands, bougeant sans cesse, le black market, la bouffe infecte, le travail inhumain, le traitement des prisonniers aussi, la débrouille, la joie, la tristesse, les prisonniers russes encore plus mal lotis qu'eux et les américains comme des coq en pâte.

L'histoire est dure, sans pitié pour personne, que l'on soit un fritz salaud, un prisonnier lâche, cafteur, un travailleur forcé mettant un peu trop d'ardeur à ramasser les patates pour le grand Reich, ou un officier imbécile.

Et puis, comme pour tout le reste, il y a aussi un peu de solidarité entre certains prisonniers, des amitiés fidèles, des officier bosch un peu plus sympa que les autres.

C'est corrosif, avec un peu d'humour parfois, c'est cinglant et sans édulcorants.

Le genre de lecture dont on ne ressort jamais indemne.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le dessin est fortement contrasté, le trait marqué, les nuances de gris sont nombreuses, parfois une touche de rouge, sur un ciel de décombres, un drapeau nazi, un petit point sur la carte figurant l'emplacement du stalag IIB, voilà le lecteur plongé dans la réalité du prisonnier de guerre Tardi père.
La force de ce récit en dessins c'est aussi la mise en abîme de ce vécu, par la présence aux cotés du père, de Tardi lui même, garçon aux culottes courtes, à la fois distant et attentif, naïf et lucide. comme un révélateur photographique de la réalité de la captivité et de la guerre.
Au plus près de l'intime de l'auteur, ce procédé place le lecteur au coeur de la mémoire.
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Jacques Tardi nous livre ici une BD très personnelle, puisqu'il dessine en 200 pages dans ce premier tome, la guerre de son père René Tardi depuis son engagement dans l'armée française en 1935 en passant par les premières batailles de 1940 et surtout son emprisonnement en Allemagne jusqu'en 1945.

La forme est un peu surprenante puisque nous sommes en permanence dans les pas de René Tardi grâce à la présence d'un personnage créé par l'auteur, lui-même jeune. Il imagine alors un dialogue permanent entre son père et lui au cours de longues déambulations dans le camp notamment. Ce petit poil à gratter qui questionne encore et encore ce père jusqu'à l'agacement.

Cet ouvrage est le résultat, touchant, d'un dialogue souhaité par le fils à la fin de la vie du père. Voyant son père vieillissant et malade, l'auteur lui demanda de consigner les souvenirs de sa guerre. Il remplit ainsi plusieurs cahiers avant de mourir, mais laissa des questions sans réponses, parfois verbalisées dans cet ouvrage.

C'est une vie difficile, très difficile qui est dessinée, avec un Jacques Tardi qui semble ne jamais avoir accepté son sort et qui traverse ces 1 680 jours de captivité avec un sentiment de haine et de grande rancoeur. Un sentiment renforcé par le sort qui fut réservé à ces hommes à leur retour en France. Ils étaient vus comme des soldats ayant failli et ayant disparu pendant près de 5 ans. Il fallait, après-guerre, trouver des responsables à la débâcle et ces grands absents étaient tout désignés.
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Magnifique hommage de Jacques Tardi à son père que cette BD qui retrace ses années de prisonnier de guerre. Face au péril nazi, celui-ci s'engage dans les chars et part combattre en 1939 dans l'Est de la France. Pris par les Allemands, il est convoyé en train pendant plusieurs jours dans des conditions terribles jusqu'en Pologne près de la mer Baltique. Il arrive au Stalag IIB et il y restera jusqu'en 1945 ! Cinq ans de mauvais traitements, de nourriture insuffisante, de froid, d'insalubrité, de solidarité aussi et de camaraderie sans faille.

Jacques Tardi s'est servi des carnets de son père pour écrire cette BD qui change de ses dessins sur la première guerre. Ici il se met en scène dans les dessins comme pour accompagner son père et l'interroger (l'armée, tu l'aimes ou tu la détestes ? pourquoi tu ne t'évades pas ?). Il faut dire que son père revient de ces cinq années ravagé, en mauvaise santé, et en voulant au monde entier de ce qui s'est passé. Entre les rescapés des camps de concentration et les résistants, les prisonniers de guerre ne trouvent pas leur place. On les accuse presque d'avoir passé cinq ans de « camp de vacances ». Or, même si les conditions n'étaient pas comparables aux camps de concentration, un grand nombre sont morts des mauvaises conditions de vie et aussi de l'excès de zèle des gardiens. Et quel début de vie difficile pour ces jeunes hommes enfermés pendant cinq ans !

Pour des raisons familiales, j'étais particulièrement intéressée par ce sujet et j'ai trouvé l'approche de Tardi pertinente, à l'écoute de son père tout en posant beaucoup de questions (tout comme Spiegelman dans "Maus"). Un volume vient ensuite, « Mon retour en France », très intéressant aussi, qui relate la longue marche que doivent faire les prisonniers pour revenir en France avec l'encadrement de gardiens pris en tenaille entre les Alliés qui arrivent et les Russes qui avancent.
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Tardi fait du Tardi et c'est superbe, intelligent.... du Tardi quoi ! Idée géniale dans la narration : mettre en scène l'auteur enfant accompagnant son père, l'interrogeant pour mieux comprendre la situation, les propres contradictions de son père entre le jeune-homme militaire engagé et le père anti-militariste. Cette scénarisation de l'auteur enfant permet de donner du recul à l'histoire, de mettre en abîme le soldat René Tardi, le père René Tardi racontant à son fils sa guerre, l'enfant Jacques Tardi l'interrogeant, cherchant à comprendre et Jacques Tardi l'auteur s'interrogeant toujours au fil de l'écriture de l'album, interrogations parfois sans réponse car posées trop tard.
C'est magistral, le dessin comme toujours est magnifique, la mise en couleur splendide, notamment les perspectives du camp en hiver. Avec de l'humour, des clins d'oeil et de vrais réflexions Tardi nous donne à (re)découvrir une page de notre histoire.
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Après avoir multiplié les ouvrages sur la der des Ders, Jacques Tardi se penche pour la première fois sur la Seconde Guerre Mondiale. À l'origine de cette saga, il y a trois cahiers d'écolier datant des années 80, minutieusement remplis par René Tardi à la demande de son fils. C'est sur base de ces souvenirs écrits, ponctués de petits croquis pour mieux visualiser les choses, que l'auteur revient sur les évènements que son père a vécus pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Si la première partie de l'album s'attarde brièvement sur le passé militaire de René et sur ses quelques faits d'armes anecdotiques, il se concentre ensuite sur ses cinq années de captivité dans un camp de prisonniers : le Stalag II B, au nord de l'Allemagne en Poméranie. René Tardi y raconte son quotidien en tant que prisonnier de guerre : la faim, le froid, les projets d'évasion, les problèmes de salubrité, les brutalités, les souffrances physiques et psychologiques, les appels quotidiens, la surpopulation, les travaux proches de l'esclavagisme, le marché noir, les maladies,… l'enfer de la guerre et de ses prisonniers.

Je ne suis pas trop fan de l'approche narrative qui consiste à inclure l'auteur dans l'histoire, sous forme d'un enfant en culottes courtes qui accompagne son paternel tout en le questionnant tout au long de son périple. Si ce questionnement dynamise le récit, tout en permettant d'y ajouter quelques touches d'humour, cette présence m'a dérangé tout au long de l'album. D'un autre côté, cette démarche permet à Tardi d'enfin poser les questions qu'il n'a jamais réussi à lui poser de son vivant. Son père a en effet toujours tenté d'enfouir ce passé de prisonnier, qui semble tellement ridicule face aux exploits du grand-père Tardi dans les tranchées de 14-18. Pourquoi parler de ses années de souffrance, alors qu'il vivait comme un roi comparé aux victimes des camps de concentration et qu'il ne faisait qu'attendre sa libération pendant que les résistants menaient le véritable combat ?

Découpant ses planches en trois cases horizontales panoramiques, Tardi plonge le lecteur dans un rôle de spectateur, décrivant avec minuties le supplice enduré par tous ces prisonniers de guerre. C'est Rachel Tardi, la fille de l'auteur, qui se charge de la colorisation, rehaussant le travail de son père d'aplats gris et de quelques touches de couleur (pour les drapeaux par exemple). On peut même parler de saga familiale, car c'est Oscar (le fils), qui s'occupe de la documentation, alors que dans un des camps décrit dans l'album, René Tardi croise un certain Jean Grange, le futur beau-père de son fils Jacques.

Mais, « Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB » n'est pas vraiment une saga familiale, ni une biographie, mais plutôt un témoignage historique bouleversant, restituant avec brio le calvaire vécu par près de 1,8 millions de prisonniers français durant le conflit 40-45. Une survie dans les camps et une relation père/fils que l'on rangera d'ailleurs fort précieusement auprès de l'inégalable « Maus » d'Art Spiegelman.

Vivement la suite !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Comme quoi, tout n'est pas encore dit sur cette saloperie que fut la Deuxième Guerre Mondiale. Assez peu d'ouvrages de témoignages ou d'études sur les prisonniers de guerre français de 1940 existent. La honte semble souvent les réduire au silence. Celle de la défaite, celle de l'armistice. D'avoir dû se rendre sans presque s'être battu. Parfois celle d'avoir dû travailler pour les "Boches".
Avant qu'il ne meurt, Jacques Tardi demanda à son père de mettre cette partie de sa vie par écrit. 30 ans plus tard, le fils en tira un BD exemplaire par le dessin et le respect historique et surtout révoltante sur les conditions de détention, qui furent celles des camps de concentration, l'extermination en moins. Brutalités, appels, baraques surpeuplées, exécutions arbitraires mais aussi combines et marché noir ; tout cela est rendu plus atroce encore par la présence du petit Tardi en culottes courtes, à qui son père raconte son "séjour".
Le tome s'ouvre sur deux préfaces : celle de Dominique Grange, épouse de Jacques Tardi et fille de prisonnier de guerre et celle de Tardi. Deux hommes fauchées en pleine jeunesse, qui n'ont pu suivre leurs aspirations jusqu'au bout. L'ouvrage se clôt sur la préparation de l'évacuation du camp en janvier 45.
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