AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
No Guns life tome 1 sur 13
EAN : 9782505066989
244 pages
Kana (21/10/2016)
3.46/5   24 notes
Résumé :
Jûzô Inui est un extend : on lui a implanté un revolver à la place de la tête. Depuis la grande guerre, il gagne sa vie dans cette ville grouillante d'autres extends, d'autres individus bénéficiant, comme lui, d'extensions mécaniques. Son business ? Résoudre des affaires dans lesquelles des extends sont impliqués. Un jour, Jûzô reçoit l'étrange visite d'un homme poursuivi par la police pour kidnapping. Il demande à Jûzô de protéger l'enfant qu'il a enlevé... !! Tout... >Voir plus
Que lire après No Guns life, tome 1Voir plus
Jagaaan, tome 1 par Kaneshiro

Jagaaan

Muneyuki Kaneshiro

3.79★ (774)

14 tomes

Terra Formars, tome 1 par Sasuga

Terra Formars

Yu Sasuga

3.72★ (801)

22 tomes

Gleipnir, tome 1 par Takeda

Gleipnir

Sun Takeda

3.70★ (291)

12 tomes

One-Punch Man, tome 1 : Un poing c'est tout ! par One

One-Punch Man

One

4.15★ (9369)

28 tomes

Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
L'idée d'un héros à tête de revolver est assez original pour me lancer dans cette série. Jûzo Inui est un extend et s'occupe un peu comme un policier des affaires concernant les extends. Ce premier tome s'ouvre sur une enquête sur une disparition d'enfant. Derrière cet kidnapping, c'est un grand trafic organisé dont les enfants sont les principales victimes... le début ne fut pas facile, le dessin n'est pas simple, difficile de distinguer où se trouve la tête, enfin le flingue. Ensuite, il m'a fallu du temps pour reconnaitre les différents personnages extends (de base, je confonds les personnages qui ont des traits commun). Une fois tout ça mis en place, l'histoire est intéressante et Jûzo Inui a beaucoup d'humour, un peu comme un inspecteur policier des polars blasé par les enf... euh, la vie.
5 tomes traduits en français, une série toujours en cours au Japon. Je vais essayer de me procurer rapidement le tome 2 !
Commenter  J’apprécie          201
Critique commune aux tomes 1 et 2.

Une fois n'est pas coutume, c'est l'excellente revue Atom qui a attiré mon attention sur ce manga de Karasuma Tasuku, un auteur jusqu'alors très méconnu de par chez nous. Il s'y est ajouté une opération promotionnelle, avec ces deux premiers tomes pour le prix d'un… Occasion, larron – et au final ? Je ne suis pas parfaitement convaincu, mais demeure bel et bien intéressé, suffisamment pour avoir envie de lire la suite.



Nous sommes dans un futur plus ou moins proche – après une terrible guerre qui a vu des massacres sans nom. Lors du conflit sont apparus les extends – des hommes auxquels on greffait des implants destinés à en faire des machines à tuer. Maintenant, la guerre est finie… et les gens ont peur de leurs « sauveurs ». D'autant qu'il y a des intérêts colossaux en jeu, qui voient s'opposer diverses factions : la cynique mégacorpo Berühren à l'origine des extends, et dont le building noir trône au centre de la ville comme un certain monolithe ; le gouvernement et son « agence pour la reconstruction » ou plus précisément son « bureau des mesures anti-extends », aux intentions ambiguës et aux moyens qui ne le sont pas moins ; les réactionnaires du Spitzbergen, qui ne rechignent pas au terrorisme anti-extends ; les yakuzas du Kyûseikai…



Tout ce qui fait le cyberpunk, mais No Guns Life affiche d'emblée la couleur : NOIR. Les références, pas seulement graphiques, à l'univers du polar hard-boiled, abondent. Reste à associer ces différents éléments, mais les modèles ne manquent pas. Rien d'étonnant sans doute à ce que l'auteur cite George Alec Effinger parmi ses influences, mais on pourrait tout aussi bien évoquer Blade Runner, de manière plus consensuelle. C'est, à vrai dire, peut-être une limite de la BD, à l'horizon du moins : elle cite beaucoup. Et, côté mangas, notamment, il est impossible de ne pas penser à Gunnm, si l'on cite aussi systématiquement, et en ce qui me concerne ça ne joue pas en faveur de No Guns Life, les BD de Shirow Masamune (aheum...) ; le premier tome comprend par ailleurs une référence jugée explicite à Matsumoto Leiji, mais qui m'a tout aussi bien évoqué Akira (le gamin bizarre aux facultés étranges du nom de Tetsurô). Il y aurait sans doute bien d'autres exemples.



Sur ces bases, pas évident de livrer quelque chose qui parvienne à se singulariser suffisamment pour avoir un intérêt propre. Karasuma Tasuku, pourtant, y parvient – en usant de nouveaux des codes/clichés, mais cette fois pour en tirer quelque chose d'éventuellement... bizarre. C'est pour une bonne part son héros qui l'y autorise : Jûzô Inui, détective privé. Forcément… Mais ce « private eye » n'est pas comme les autres – de toute évidence : c'est un extend, considérablement retouché, et dont la tête même… a été remplacée par un énorme revolver ! Un Gun Slave Unit, disait-on pendant la guerre… Une créature très ironique – car cette arme très intimidante, Jûzô Inui ne peut pas en faire lui-même usage : la gâchette se trouve derrière sa tête, inaccessible pour lui – il faut que quelqu'un d'autre tire… mais Jûzô Inui ne conférera pas ce privilège à n'importe qui ! Idée à la fois débile et géniale, et qui suscite des développements intéressants (notamment, à vrai dire, dans l'épisode « one shot » qui avait précédé la série, et que l'on trouve à la fin du tome 2).



Mais cela débouche sur un autre atout pas si évident : la BD met en scène un personnage principal qui n'a littéralement pas de visage. Sa simple présence est plus qu'inquiétante, et l'impossibilité de lire les sentiments sur un Colt Python ne le rend que plus intimidant et dérangeant. Pourtant, le canon comme le barillet donnent sous certains angles et sous une certaine lumière la sensation d'un visage, et même d'yeux – on croit y lire quelque chose… et peut-être à bon droit ? Car Jûzô Inui n'est pas aussi froid que sa tête métallique : oui, il ressent pas mal de trucs. Et si cette allure, pour lui, peut d'abord donner l'impression d'une malédiction, elle constitue pour le personnage un atout indéniable – en contribuant et pas qu'un peu à son étonnant charisme. À vrai dire, les personnages secondaires (tous, en y incluant Mary, la technicienne de génie, qui rappelle beaucoup l'Edward Wong Hau Pepelu Tivrusky IV de Cowboy Bebop, une autre référence évidente) sont considérablement effacés (et moins intéressants), dans l'ombre de Tête-De-Flingue. le méchant du tome 2 ne s'en tire pas si mal, cela dit...



Les histoires, par ailleurs, sont globalement assez convenues pour l'heure. Là encore, la série baigne dans les codes du cyberpunk et du noir, avec le risque qu'ils virent aux clichés. Cependant, l'auteur se montre assez malin, et sait, régulièrement, relancer la sauce en infusant dans ses enquêtes plus ou moins déjà lues des éléments davantage « bizarres ». Cela tient parfois du détail, relevant par ailleurs de la caractérisation des personnages – un exemple éloquent : Jûzô Inui qui fume clope sur clope… comme un bon privé en imper et chapeau mou, mais il a une très bonne raison de le faire ! L'impact cosmétique n'en est que plus marqué – et ludique… Mais la BD bénéficie d'autres idées assez futées, qui tordent suffisamment les codes pour entretenir l'intérêt du lecteur – par exemple, à la fin du tome 1, avec ce gamin qui se veut héroïque et commet la terrible boulette « d'emprunter » le corps de notre monolithique héros… mais ne le met que davantage en danger, car il ne sait pas en faire usage ; plus globalement, d'ailleurs, la naïveté de ce personnage tranche intelligemment sur la dureté de Jûzô Inui – même si cette dernière est parfois une façade. le deuxième tome comprend également de bons moments du même ordre – et, par ailleurs, il se montre plus habile, je crois, dans l'alternance entre humour et gravité. Clairement, ça ne révolutionne absolument rien, mais j'ai lu ça avec un plaisir indéniable.



Reste un point à mon sens plus problématique : le dessin. Karasuma Tasuku a un style, et maîtrise les jeux d'ombres. Son découpage n'est pas spécialement barré, mais il est efficace. Comme dit plus haut, le personnage à l'allure si étrange de Jûzô Inui est brillamment employé, le dessin mettant en valeur ce que son apparence a de profondément dérangeant, mais aussi son improbable charisme, et peut-être même son ressenti. Les autres personnages sont moins marquants – et les personnages féminins un peu trop érotisés, je suppose, même si on a lu bien, bien pire, ça demeure raisonnable (ils sont généralement plus complexes qu'ils n'en ont tout d'abord l'air, et ça c'est toujours bon à prendre).



Ce qui m'ennuie un peu plus, ce sont les scènes d'action – que je trouve globalement illisibles, d'autant qu'elles sont régulièrement saturées d'onomatopées qui ne font que compliquer encore la lecture. No Guns Life mêle donc polar et cyberpunk, mais avec une approche tout de même assez musclée – si les combats ne sont pas systématiques, loin de là, ils occupent néanmoins une place non négligeable dans la narration ; or j'ai vraiment du mal à m'y repérer… même si j'ai l'impression que le tome 2 marque déjà un certain progrès à cet égard ? Nous verrons bien…



Car, oui, j'ai envie d'en lire davantage. Encore une fois, No Guns Life ne révolutionne rien… Mais il y a dans ces deux premiers tomes suffisamment de bonnes idées, notamment autour du personnage étonnant de Jûzô Inui, pour entretenir ma curiosité. Un de ces jours, je vous toucherai donc sûrement un mot de la suite.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
Commenter  J’apprécie          10
Il fallait le faire et ils l'ont fait. Un homme avec une vraie tête de révolver. Bref, vous remplacer sa tête d'humain par un pistolet semi-automatique. Oui, cela peut procurer l'avantage de tirer rapidement son coup mais quand même ! Mieux vaut ne pas jouer à la roulette russe avec lui !

C'est un manga qui se prend très au sérieux en partant sur un constat de base assez loufoque que je n'ai pas accepté. du coup, le reste n'a pas suivi d'autant que l'impression n'est pas de la meilleure qualité.

Certes, il y a tout ce côté cybernétique avec un côté sombre et pessimiste qui pourrait crédibiliser l'ensemble mais je reste sur le blocage. Je pense néanmoins que cela peut devenir le manga de chevet de membres de la NRA (National Rifle Association).

Bon, en même temps, les femmes sont très attirées par ce gun dans un monde possédant ses propres codes. Moi, je dis qu'il vaut mieux éviter de se faire trouer la peau.
Commenter  J’apprécie          50
Je n'attendais rien de ce titre mais l"ambiance de polar à l'ancienne couplée avec de la SF à la Totaly Recall m'a beaucoup plu.
L'univers est très bon avec ce héros tout sauf banal avec sa tête de flingue qui lutte contre les plans secrets d'une grande organisation qui veut prendre le contrôle des gens comme lui, quitte à se servir d'enfants pour cela.
C'est stressant et tendu tout du long. Les réflexion sur la science et la morale sont intéressantes.
Par contre, je ne suis pas fan du look des extends, même si l'idée est originale, et du dessin en général que je trouve un peu chargé parfois.
Commenter  J’apprécie          40
Cette relecture de No Guns Life me permet de me replonger dans cette univers pour attaquer les nouveaux tomes et quel plaisir de relire cela.
No Guns Life est pas révolutionnaire mais son charme viens de l'univers steam punk, de ce côté noir du polar et personnages au physique particulier. Ce mélange fait que j'ai énormément apprécié l'époque et que j'apprécie encore une fois.
L'univers se veut sérieux bien que des fois il y a quelques écarts, la plus part du temps cela reste sérieux.
Ce premier tome pose de suite les base de l'univers et de l'histoire. À la fin du tome on sais déjà à peut près qui sera le grand méchant de l'histoire et nous voulons savoir pourquoi il a fait tout ça et qu plus ai nous voulons savoir le passer de Juzo Inui et pourquoi il est comme ça.
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (2)
BoDoi
22 novembre 2017
Sans rien inventer, No Guns Life, porté par un trait nerveux (un peu fouillis, aussi, durant les séquences mouvementées), offre suspense, grand spectacle et réflexion sous-jacente en bonnes proportions.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
15 novembre 2016
Avec ce début alléchant, Tasuku Karusama, signe un manga au thème cyberpunk rempli de personnages intéressants et originaux et avec une histoire ayant du potentiel. À mettre entre toutes les mains.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Depuis la grande guerre, je gagne ma vie dans cette ville grouillante d'individus bébéficiant de la technologie de l'extension des mécanismes corporels. On appelle ces hommes "améliorés les Extends. Mon business ? Résoudre des affaires qui les concernent.
Commenter  J’apprécie          113
Si quelqu'un invente un pistolet à rayons qui supprime tous les liftings à Beverly Hills, je veux être là quand ils appuieront sur la gâchette.
Commenter  J’apprécie          40
[Mary] : Tiens ? Vous avez changé de marque de cigarettes ?
[Jûzô] : Ce n'est pas volontaire.
[Mary] : Naan ! Vous êtes énervé parce que vous pouvez pas fumer vos cigarettes préférées ?! On dirait un gosse !!
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Video de Tasuku Karasuma (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tasuku Karasuma
Trailer : No Guns Life - Juzo
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (54) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1465 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..