AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782809701296
443 pages
Editions Picquier (15/09/2009)
4/5   12 notes
Résumé :

Mingzhi est né pour être mandarin. En tant que premier petit-fils du puissant Maître Chai, sa vie est tracée dès sa naissance. Maître Chai, riche propriétaire et cultivateur d'opium, règne sur sa maison en scandant ses ordres à grands coups de sa canne- dragon. Mais, en grandissant, Mingzhi se rebelle de plus en plus contre l'atmosphère étouffante du domaine familial. Impatient d'échapper aux sec... >Voir plus
Que lire après La petite cabane aux poissons sauteursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Chiew-Siah TEI nous immerge au coeur de la Chine rurale entre 1875 et 1900.
Nous suivons l'enfance, l'adolescence et le passage à l'âge adulte de Mingzhi.

L'enfant grandit dans la maison familiale entre ses parents et ses soeurs.
Il partage sa vie avec la concubine de son père et son fils avec lesquels l'enfant apprend rapidement à composer, tant son caractère est doux et empli de bonté.
Mingzhi ne se révolte jamais, tout au plus, s'étonne-t-il lorsque les décisions des adultes lui semblent opaques.

Lorsque le patriarche, qui dirige la maison d'une main de fer, décide de remplacer les plants de riz par des champs de pavots, l'enfant ne comprend pas.
Malgré son jeune âge, il assiste à la déchéance de son père qui devient rapidement accro à l'opium.

En grandissant l'enfant découvre la culture occidentale grâce à ces « diables d'étrangers ».
Il est rapidement fasciné par leur langue qu'il apprend en secret.

« La petite cabane aux poissons sauteurs » est un joli roman d'apprentissage.
Il y a beaucoup de poésie et de douceur dans ces lignes.
J'ai cependant été gênée par le style sans recherche, rendant parfois la lecture « plate » et monotone.

L'abus d'onomatopées m'a également agacée, les « plouf plouf », « toc-toc », « pan-pan » et autres « poc-poc-poc » m'ont semblés bien naïfs pour ne pas dire « cul-cul ».


Commenter  J’apprécie          280
C'est le titre qui a éveillé ma curiosité en premier lieu ainsi que l'histoire chinoise qui en découle dont l'écriture depuis Shan Sa me passionne tant par la légèreté des mots choisis et du pouvoir mystérieux exercé par la culture spirituelle chinoise. Ce livre me conforte encore plus dans l'idée de rechercher des lectures associées à ce genre littéraire.
Commenter  J’apprécie          80
Un très joli titre pour ce roman, une de mes mes meilleures lectures de cette année.

Cultivateurs d'opium, mandarins, chanteurs d'opéra, missionnaires et marchands anglais gravitent autour du jeune Mingzhi. Porté par une écriture légère et poétique, on suit ce héro, droit, un peu candide, dans une Chine impériale en pleine mutation mais toujours sous le lourd contrôle des traditions confucianistes.

Loin d'être une fresque héroïque avec aventures et trompettes, ce sont des tranches de vie fraîches et délicates que nous propose Chiew-Siah Tei. A déguster -comme le souligne la 4ème de couverture - comme on boit un un thé vert :)
Commenter  J’apprécie          30
Mingzhi , né en 1875, doit devenir mandarin. C'est le voeu de son grand père Maître Chai dont la prospérité est fondée sur la culture du pavot. Il accomplira ce voeu et se plongera avec délice dans l'art de la calligraphie et la pensée de Confucius.Mais confronté à l'ouverture , forcée, de la Chine au monde occidental , il va devoir choisir entre la fidélité à ses origines , l'amour qu'il porte à sa mère et son oncle, et l'ouverture sur le monde.
J'ai parcouru avec grand plaisir ce livre et découvert la vie quotidienne d'une grande propriété paysanne chinoise à la fin du 19° siècle, les relations maître/serviteurs, la place des lettrés dans la Chine impériale.
Commenter  J’apprécie          00
une plongée dans la chine traditionnelle pleine d'humanité et de sensibilité
Commenter  J’apprécie          11

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Juste et équitable.

Il n'y a que ça.
Mingzhi s'arrête devant le panneau, le plus élevé de tous. Quatre figures carrées, franches, tracées à coups de pinceau épais et puissants, le surplombent.

Il n'y a que ça qui est un sens.
Comme il aimerait que toutes les affaires puissent être réglées avec justice et équité, tous les êtres humains traités également, sans distinction de classe ou de sexe.

Les femmes.
Il soupire en songeant à sa mère, ses soeurs et sa nièce. En pensant à la façon dont des fragments corrompus du confucianisme et de ses rituels - le traitement injuste à l'égard des femmes - se sont imposés dans leur chair et ont envahi leurs veines. Comme autant d'arêtes tranchants se pressant sur leurs muscles et leurs tendons délicats. Douleur. Après douleur. Après douleur.
C'est ce qu'il a remarqué chez elles.
Les fragments se sont dissous et coulent dans leur sang, et elles ne la ressentent plus, la douleur. Elle fait désormais partie d'elles, comme les croyances, les coutumes et les rites qui ont creusé leur lit jusque dans leurs extrémités, leur corps tout entier, leur cerveau, pour canaliser leur vie au jour le jour. Une voix majestueuse, ferme et rude, résonne en leur for intérieur et décide de leur place sur terre, leur dit ce qu'elles doivent et ne doivent pas faire.
Commenter  J’apprécie          40
Sous couvert de l'obscurité, le confucianisme, qui depuis deux mille ans régit la vie quotidienne - jugeant de ce qui est bien ou mal, de ce qui est permis ou non -, est oublié. Les yeux deviennent aveugles, de même que les esprits, et ainsi les coeurs prennent-ils le commandement. Doucement. Sans faire de bruit.
Commenter  J’apprécie          30
Les armes les plus puissantes : l'argent et les relations.
Commenter  J’apprécie          20
L'argent brille, aveuglant les esprits et les coeurs.
Commenter  J’apprécie          20

Video de Chiew-Siah Tei (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Chiew-Siah Tei
Chiew-Siah Tei lit un extrait en anglais de son livre, La petite cabane aux poissons sauteur au British council de Kuala Lumpur, le 19/6/08.
autres livres classés : roman d'apprentissageVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (47) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Année du Dragon

Ce samedi 10 février 2024, l'année du lapin d'eau laisse sa place à celle du dragon de bois dans le calendrier:

grégorien
chinois
hébraïque

8 questions
128 lecteurs ont répondu
Thèmes : dragon , Astrologie chinoise , signes , signes du zodiaques , chine , culture générale , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}