Un très bon bouquin sur la différence entre la culpabilisation et la responsabilisation, une aide précieuse pour changer et se développer en bien, sans pour autant perdre "toute moralité". le monde extérieur (le "pouvoir", on va dire) a une fâcheuse tendance à culpabiliser les individus sur de faux problèmes et à le déresponsabiliser là où il devrait penser par lui-même, c'est une question de manipulation de masses. Ce livre sert à retrouver l'équilibre intérieur entre véritable conscience de soi, et ce qui n'est pas de notre responsabilité. Mais il est également une injonction à décider par soi-même... Un vrai travail de fond en nos sociétés actuelles...
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Si la culpabilité est nécessaire à la vie en société, il faut dissocier une mauvaise conscience saine, liée à une véritable faute qu'on peut réparer, et la culpabilité morbide, envahissante, permanente, qui concerne davantage des fautes qui n'existent que dans notre esprit et relevant d'une lutte contre l'impuissance et d'un sentiment d'omnipotence illusoire. Ce livre très clair, illustré de nombreux exemples, aide à faire le deuil de la perfection et de la toute-puissance. Notre influence sur le cours des événements est limitée, nous sommes responsables des graines que l'on sème mais pas de l'usage que les autres en font. le comprendre aide à se libérer d'une culpabilité dtsfonctionnelle en répartissant sainement les responsabilités entre les différents protagonistes impliqués dans une situation et à tourner la page!
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La culpabilité nous pourrit la vie.
Elle est ici décortiquée, démystifiée.
On y découvre que paradoxalement, elle découle du pouvoir que nous croyons avoir sur les autres.
Nous vivons dans un monde ou l'absence de certitudes est à l'origine de profondes angoisses. Nous essayons donc de récupérer un peu de contrôle sur les évènements qui nous échappent mais nous nous apercevons rapidement que c'est illusoire.
Nous ne maîtrisons rien et la culpabilité représente en fait un bouclier contre l'angoisse car mieux vaut se sentir coupable qu'impuissant.
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Gnangan et répétitif sur la forme mais un très bon fond à méditer.
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Notre étude de la culpabilité a révélé un paysage plutôt idyllique : certes désagréable à vivre, ce sentiment n'en est pas moins utile pour la vie en société, puisqu'il nous incite à ne pas causer de préjudices à autrui, et si c'est le cas, à les réparer. C'est un mécanisme bien huilé, le ressenti apparaissant uniquement lorsqu'une faute est commise. Mais il arrive que ce beau mécanisme se dérègle et que la culpabilité prenne une ampleur démesurée. De gardien de la paix qu'il est censé être, le gendarme intérieur devient alors envahissant et opprimant, jouant à outrance de la matraque, à l'image de la présence policière dans certains régimes totalitaires. Malheureusement, pour la plupart, nous connaissons cette culpabilité morbide !
TÉLÉ JOUVENCE
Des couleurs dans votre Vie
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? Comment utiliser la pensée positive? avec Yves Alexandre Thalmann
Ouvrage : Je Positive 2.0 aux Editions Jouvence
Interview réalisée par Carole Rinaldi