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4,18

sur 3249 notes
Avec La Mémoire Fantôme, Franck Thilliez nous propose une plongée
au coeur du cerveau, ou devrais-je dire dans la fragilité de notre cerveau.

Passionnant même dans ses explications les plus alambiquées, l'écrivain s'est incroyablement bien documenté, je vous invite à vérifier ses dires sur internet, édifiant! Et c'est bien là la force de l'auteur, nous offrir une histoire déjantée mais diablement plausible...

Outre les Sciences et les Mathématiques, ce récit est avant tout une formidable enquête de Police, noire et stressante, les meurtres sont affreux et l'esprit du lecteur est torturé à souhait, imaginant un tueur en chaque protagoniste de l'histoire (non, ce n'est quand même pas le boulanger??), se demandant comment diantre relier chaque élément...
Malgré quelques petites longueurs au milieu du roman, les pages se tournent sans effort et à grande vitesse, nous propulsant avec plaisir vers l'inéluctable dénouement.

Autre force de ce récit, Franck Thilliez lève les mystères concernants le passé de Lucie Hennebelle, ainsi alors que je n'arrivais pas à m'y attacher dans La Chambre des morts, j'ai enfin éprouvé sympathie et empathie dans ce dernier livre, j'ai maintenant hâte de la retrouver.
Avec Manon l'auteur vise encore une fois dans le mille, une femme minée par un affreux handicap cérébral, le sort s'acharnant sur elle, et condamnée à faire de mauvaises rencontres, Thilliez n'a vraiment pas de coeur...!

La Mémoire Fantôme restera gravé dans votre cerveau, comme après avoir répété et répété sa lecture, alors peut-être qu'un jour, lors d'une autre de vos lectures, vous vous rappellerez de ce roman, comme un souvenir réflexe bien ancré dans une de vos mémoires...
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Au tout début, des scènes qui se déroulent sous nos yeux sans en comprendre le sens, des flashs du passé puis du présent et des brides de vies éparses et sans liens apparents. C'est ainsi que commence l'enquête : des morceaux de puzzles et des messages codés.

C'est vrai que Henebelle fait bien son "job", s'attarde sur les indices et des fois on a envie d'aller plus vite qu'elle tellement elle est méticuleuse.

On est tout aussi perdu que Manon. On perd nos certitudes au fil des événements comme Manon a perdu sa mémoire. On suspecte tout le monde, on doute de tout et plus on croit trouver les réponses plus on se perd dans les dédales de la mémoire effacée entre les formules de mathématiques et les messages secrets. On avance au rythme d'une femme amnésique.

L'auteur a réussit son intrigue. En effet, à un moment la vérité semble si proche, presque palpable et un instant après, elle devient inaccessible ! Un bon moment de lecture, une enquête passionnante et une fin plus que surprenante.
Est ce que perdre la mémoire est une bénédiction ou une malédiction ?
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Trouvé dans ma PAL, je viens de lire avec plaisir cet ancien Thilliez dans lequel Lucie officie seule (pas encore de rencontre avec Sharko) et partage sa vie entre son métier de flic et ses petites jumelles qui justement à 22H30 s'endormaient dans le canapé lorsqu'on frappe à la porte pour appeler Lucie au secours d'une femme blessée, épuisée et hagarde ramassée dans la rue.
Et la...c'est déja parti ! On est immédiatement embarqué dans une histoire folle sans temps mort qui va nous entraîner dans un labyrinthe sans la moindre sortie apparente.
C'est bien la tout l'art de Franck Thilliez qui sait y faire, je ne vous apprends rien !
Seule petite question que je me pose au sujet de Lucie qui cache un secret (que je ne révélerai évidement pas!) ce secret me semble inspiré de « La part des ténèbres » de Stephen King et qui date de 1989.
Cela dit, le bouquin est passionnant du début jusqu'à la dernière page.
Si vous aimez Thilliez, ne boudez pas votre plaisir !
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Il me faut confesser une addiction croissante à Franck Thilliez. Voilà c'est dit, le mot est lâché. Cette addiction à notre auteur de thriller frenchy se caractérise par une tension perpétuelle tout au long de ma lecture, une irrésistible envie de finir le roman le jour même où il a été entamé, des ongles rongés quasiment jusqu'au sang et une surprise toujours constante au moment du dénouement final. Voilà ce qu'est une addiction thilliezienne. J'ai adoré La mémoire fantôme tout simplement, inutile d'ergoter des heures.
Nous retrouvons donc Lucie Hennebelle, fliquette lilloise un peu paumée et dépassée par la naissance de ses jumelles qu'elle élève seule et qui cache un vilain secret (mais chut…). Bref, notre lieutenant se trouve confrontée à un mystère bien gratiné en la personne de Manon, jeune femme atteinte d'une amnésie qui lui fait oublier tout ce qu'elle a vu, dit, ou entendu quelques minutes auparavant. C'est d'autant plus problématique qu'elle a réussi à échapper à un tueur en série l'ayant séquestrée, qui sévit depuis des années et qui accessoirement à tué sa soeur. le décor est planté. Manon encore plus paumée que notre fliquette (et encore c'est un doux euphémisme) garde en mémoire la clef de l'histoire, mais difficile de la déchiffrer, tel est le dilemme rencontré par Lucie Hennebelle. Une course contre la montre est donc lancée car notre vulnérable Manon semble en danger et puis histoire de corser un peu la chose, quelques cadavres émaillent notre histoire!
Tous les ingrédient sont réunis pour faire de cette Mémoire fantôme un thriller épatant, intelligent et vraiment original, les passages sur les mystères de la mémoire et du cerveau humain enrichissant d'autant plus ce roman. L'intrigue est diabolique, complexe et le doute s'est constamment insinué : Manon est-elle la victime si fragile qu'elle veut bien le faire croire? Je n'ai eu ma réponse qu'à la fin et ça j'achète !! (oui quelques références au PAF français ne font jamais de mal :)). Un très bon cru, encore du grand Thilliez qui m'a encore scotchée sur mon canapé. J'en redemande ! Vite vite !
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Une enquête à la poursuite d'un puis de deux serial killers, menée avec brio par notre fliquette Lucie Hennebelle. Beaucoup de rebondissements et une fin hallucinante car inattendue.
On avance également dans la construction du personnage de Lucie et elle devient vraiment très attachante. Décidément, je préfère les livres avec elle plutot qu'avec Sharko.
Ce qui m'a le plus plu dans ce livre, c'est toutes les explications scientifiques autour de la mémoire et ses pathologies. Vraiment passionnant et un peu effrayant quand même...
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J'ai l'habitude de noter mes rendez-vous dans mon agenda électronique et j'utilise aussi des "post-it" à l'occasion.
Imaginez maintenant être obligé de consulter votre agenda et vos "post-it" aux 4 minutes pour être certain de savoir où vous êtes, pour identifier les gens qui vous entourent et de vous indiquer comment agir.
Dans un tourbillon de quelques heures, vous aussi aurez à vous poser, plusieurs fois, les mêmes questions: qui?, où? et pourquoi?.
Tour de force de Thillez
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Dans ma série « Vas-y Francky, c'est bon »…


C'est un thriller haletant. Enfin, sûrement si on le lit à haute voix - parce qu'on n'arrive pas à s'arrêter - parce qu'en vrai, tranquille dans mon canap, ça va…


Franck nous emmène dans une intrigue complexe, donc longue à mettre en place, mais dont je ne parlerai aucunement ici eu égard aux révélations à pas faire, en compagnie de Lucie Hennebelle, personnage récurrent de ses romans.

Et pourtant, pas de longueurs pour autant.
Ici, le sujet repose sur la mémoire et ses manques. Et au fil des pages j'ai cherché à comprendre ce que peut ressentir Manon, qui fait face à ces problèmes. D'où empathie et envie furieuse de poursuivre la lecture, à toute vitesse afin de lire le livre de manière intégrale avant de le refermer.


Il est plaisant aussi de retrouver Hennebelle, bien que j'ai renoncé à la comprendre celle-là, et pourtant… enfin des révélations la concernant, dans cette suite de « la chambre des morts » - enfin quand je dis suite, c'est une image, parce que c'est sans rapport avec l'antécédent - où tant de questions étaient pointées, énigmes non résolues.


De mon point de vue, Franck a perdu ses tics d'écriture, celle-ci est plus fluide, mais à la lecture d'autres critiques, je vois qu'il use et abuse de certains termes, somme toute, tels que « ténèbres » et « maléfique ». A vrai dire, je n'avais pas remarqué. L'effet produit doit être fonction des affinités de chacun.


Si ma critique contient des termes mathématiques, ce n'est pas par obsession mal gérée, mais parce que l'histoire effleure cette discipline.





Un petit air ?

« J'ai la mémoire qui flanche
J'me souviens plus très bien
Comme il était très musicien
Il jouait beaucoup des mains
Tout entre nous a commencé
Par un très long baiser
Sur la veine bleutée du poignet
Par un baiser sans fin
[…] »

Extrait de « j'ai la mémoire qui flanche », Jeanne Moreau :
https://www.youtube.com/watch?v=2NL02eCEuUs
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En course automobile, il y a les départs arrêtés et les départs lancés. En littérature, c'est pareil. Et là, Franck Thilliez n'a pas cherché à tergiverser, il a décidé que l'histoire allait démarrer dès les premières pages. Nous nous surprendrons à sourire plusieurs fois, pas à cause d'un quelconque trait d'humour de l'auteur, mais parce que nous sentons l'histoire filer à vitesse grand V entre nos doigts !
Cela commence très vite avec le premier indice qui figure sur chaque page du roman, le chiffre pi et les nombreuses décimales qui le suivent.

Wiki mon ami :
En 2005, un japonais de 59 ans, Akira Haraguchi, a réussi à aligner par coeur 83 431 décimales de pi en 13 heures. Il réitéra son record un an plus tard (2006) en mémorisant et récitant publiquement 100 000 décimales pendant 16 heures. Cet exploit a été homologué par le Livre Guinness des records.

Bon, le trait d'humour, nous l'avons page 88 quand le Docteur Vandenbusche explique à Lucie ce qu'est la mémoire à court terme, en lui donnant page 82 l'exemple de sept éléments qu'un esprit normalement constitué peut retenir. Amusant quand il lui demande de lui redonner cette liste. En posant la question à Lucie, elle nous est également posée et comme elle, nous ne sommes pas en mesure de la réciter … Une manière peut être de dire à son lecteur : attention, je sème des indices, veille a bien les mémoriser …

C'est intéressant de la part de l'auteur de s'attaquer à la mémoire de Manon, parce qu'il s'attaque aussi à la mémoire de son lecteur. C'est le but d'un bon romagicien, de faire en sorte que le lecteur garde en mémoire certains faits et en oublie d'autres. Ça rejoint l'excellent travail de Jeffery Deaver sur l'Homme qui Disparaît, quand celui-ci met en scène la prestidigitation utilisée par un tueur pour commettre des meurtres et également utilisée par le romancier pour commettre … son roman !

Là, Thilliez use de la cryptographie et des mathématiques pour intriguer son lecteur. Là magie des codes secrets et des maths pour berner les enquêteurs et ceux qui regardent par-dessus l'épaule de ces derniers, nous !! (Ruez-vous sur le chef d'oeuvre le Piège de l'Architecte de Douglas Preston et Lincoln Child ). Parce qu'arriver à faire se relever son lecteur à 02h00 du mat' pour résoudre l'énigme d'Einstein, faut le faire hein … (grrrrrrr)

Notre mémoire est donc mise à l'épreuve, avec des énigmes, la manière dont fonctionne désormais l'esprit de Manon, et surtout celui de Lucie. Donc le notre. On se rend compte que le pire ennemi de Manon en fait, c'est elle et sa mémoire !

Petit clin d'oeil avec la mention de Léon, le taxidermiste, que nous avions rencontré dans la Chambre des Morts et puis aussi avec un livre que Lucie s'apprête à lire : Conscience Animale

Si la Mémoire Fantôme est une formule mathématique, nous serions curieux de savoir comment le Prof. Thilliez l'a élaboré, tellement il n'y a pas de place au hasard dans cette histoire.
On se régale et on reste ravis de redécouvrir à chaque roman un auteur qui ose, et qui parvient toujours autant à pimenter sa recette d'ingrédients surprenant.

La séparation est difficile en fin de romans, nous avons appris à aimer ces personnages … Maintenant, il ne nous reste que les souvenirs d'une … mémoire fantôme !

Liens utiles :
http://www.bibmath.net/crypto/index.php3
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A...%A0_court_terme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pi
Lien : http://www.4decouv.com/2011/..
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Lucie Henebelle, toujours célibataire avec ses deux jumelles, est appelée par un voisin pour venir en aide à une jeune femme en détresse, réfugiée dans un hall à quelques pas de son appartement. Lucie vient de mettre le doigt dans un engrenage qui la poussera aux limites de la mémoire et de ses propres souvenirs.

La jeune policière, promue depuis le tome précédent, est beaucoup moins mystérieuse dans cet opus. En effet, et heureusement pour nous, plusieurs éléments qui étaient restés obscurs dans la chambre des morts vont trouver leur explication ici.
L'intrigue en soi est vraiment bien tordue tout en étant fascinante.
Le lecteur plonge dans l'univers de la science de la mémoire et des mathématiques. Toutes les explications fournies par l'auteur, dont on connait avec le temps le grand intérêt pour le fonctionnement du cerveau, sont parfaitement intégrées à l'intrigue et donc tout à fait digestes, même pour ceux que le simple mot math fait frémir. Donc au-delà du suspens en soi qui m'a bien plu, j'ai appris plein de choses hyper intéressantes avec beaucoup de plaisir.

Comme d'habitude, la psychologie des héroïnes est bien construite, rendant même Manon très touchante dans sa détresse. Et l'auteur n'a pu s'empêcher d'intégrer quelques énigmes dans son histoire, ce qui ajoute à la "patte Thilliez".

J'avais eu quelques prémonitions sur la fin sans savoir comment rattacher tous les éléments ensemble et la proposition de l'auteur m'a réjouie, y compris la toute dernière phrase qui rend Lucie encore plus humaine et crédible.

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Je ne reviendrai pas sur un résumé . Cela a été fait et bien fait.
Mon ressenti : c'est une histoire bien embrouillée.
Certes les informations sur le fonctionnement de notre mémoire sont intéressantes mais à cela s'ajoute les interrogations autour des agressions de Manon : celle dont elle vient d'être victime mais aussi celle à l'origine de son handicap, plus celles qu'elle subit dans le récit, celles sur la mort de sa soeur par le tueur en série, Le Professeur dont ce serait le retour, celle sur le tueur de rousses, celles sur les traumas de l'enquêtrice Lucie Hennebelle et sa chimère...
C'est vrai que je me suis posée des questions mais pour moi, c'est un peu trop. Cela multiplie les pistes ou plutôt les fausses pistes qui sont censées prendre du sens au dénouement final.
Cela se laisse lire cependant.
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