Jess Long, tome 5 : Il était deux fois dans l'ouest - Le saut de la mort

Cela faisait des années que je n'avais plus lu un Jess Long… Qu'est-ce qui m'a fait penser à les relire ? Tout simplement une demande de mon père, qui, ayant remis sa bibliothèque bédés en ordre, me demanda de lui prêter les 10 premiers tomes.

Dehors il pleuvait, la pile des Jess Long avait fortement diminué et j'en ai pris un au hasard pour le lire, puisqu'il n'y avait rien d'autre à faire en ce jour grisâtre.

Composé de plusieurs enquêtes, ce tome fleure bon les années 60/70. Les dessins sont réalistes, même si on retrouve souvent le même genre de visages au fil des différents albums.

Jess Long est un enquêteur du FBI, il est sérieux, ne rigole jamais, c'est un bosseur, un enquêteur hors pair. Non, pas un joyeux luron avec qui on a envie d'aller boire une pinte.

Son collègue, Slim Sullivan, lui, est plus un adepte des ronchonnements perpétuel sur le temps qu'il fait et sur les endroits où on les envoie enquêter.

Il rêve de Floride, de Californie, et on les envoie dans des bleds paumés ou dans des endroits où l'on se caille les miches.

Quelle chance, dans cet album, il sera sous un climat "normal".

La première enquête aura lieu dans une petite ville minière. Des crimes sordides ont lieu : des gens sont retrouvés poignardés et leur portefeuille (ou l'argent de leur caisse) a disparu.

Vu le nombre de meurtres, on peut dire qu'on a affaire à un serial-killer et Jess Long est chargé de l'enquête, avec le ronchon Sullivan.

Ne me souvenant plus de rien, j'ai fait comme Jess Long, j'ai analysé les indices et ça a fait tilt dans ma tête bien avant que nos deux enquêteurs ne percutent.

C'était retors et bien trouvé, même si ce n'est pas la première fois que l'on nous fait le coup… Je l'ai croisé de nombreuses fois ensuite, et pourtant, je me fais encore avoir. Bah, c'est un plaisir pour la lectrice d'enquêtes policières que je suis.

Dans "Le saut de la mort", le scénario est bien trouvé aussi, on ne s'y attend pas du tout.

À un moment donné, le scénariste nous dévoile des secrets auxquels Jess Long n'a pas accès, puisqu'il n'est pas le témoin privilégié de cette conversation, comme nous, les lecteurs.

Alors que l'on pense avoir une longueur d'avance sur Long, le scénariste nous la joue à l'envers, nous attrapant bel et bien sans que l'on s'y attende. Bien vu !

Comme quoi, mon père a eu une bonne idée de me demander mes tomes à prêter, cela m'a permis d'en relire quelques-uns et de retrouver du plaisir en les lisant.

Cette série n'a pas si mal vieilli que ça.