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Paul et Pauline tome 1 sur 2

H Tonton (Autre)
EAN : 9782380752137
56 pages
Kennes Editions (20/10/2021)
3.52/5   45 notes
Résumé :
Mai 1944. Paul, un vieil homme que ses jambes ne peuvent plus porter, et Pauline, une jeune fille abandonnée en quête de ses parents exilés, tentent ensemble de s'extirper de la sauvagerie qui oppose les forces allemandes aux troupes maquisardes.

De la profonde Corrèze aux plages sétoises, leur périple va bouleverser leur vie, créer des liens singuliers et les contraindre à affronter leurs démons.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un belle couverture qui intrigue tout comme la 4ème de couverture. Qui sont Paul et Pauline ?

L'histoire débute à Senlis en 1954 où une jeune femme remet un carnet à une vieille dame. Ce carnet est celui qu'elle a offert à son frère avant la seconde guerre mondiale. La jeune femme part très vite laissant son chapeau...

Flash back : l'action se déroule en Juin 1944 en Corrèze. le débarquement n'a pas encore eu lieu. dans ce petit village, il ne reste qu'une jeune fille, Pauline et son ami Eugène. Pauline garde l'épicerie de ses parents et cultive leur jardin. Un jeune garçon s'introduit dans l'épicerie et dérobe de la nourriture ce qui révolte Pauline.

Un groupe d'allemand va arriver dans le village. Eugène demande à Pauline de se cacher. Lui-même sera pris à partie par ces allemands aux abois et il sera abattu car il maintient qu'il est seul dans le village.

C'est Pauline qui va l'ensevelir. Elle décide de quitter le village en prenant un fauteuil roulant pour transporter ses affaires. Chemin faisant, Pauline va arriver dans une ferme qui semble déserte mais elle y trouve un homme âgé qui a de la fièvre et délire. Elle retrouve de plus son chapeau égaré en cours de route. Pauline va soigner le vieil homme qui lui dira s'appeler Paul (après qu'elle lui ai dit se prénommer Pauline).

Les deux vont partir ensemble vers la mer, Pauline poussant Paul dans le fauteuil. Mais quel grognon que ce Paul ! Ces remarques ne sont pas toujours très sympathiques pour son infirmière. Et pourtant celle-ci est attentionnée.

À l'approche d'un village, Pauline dit qu'il faut changer le pansement de la jambe de de Paul mais celui-ci est très réticent pour être examiné par un médecin. C'est compter sans la persévérance de Pauline.

Tout va s'enchaîner et l'histoire va s'accélérer. le médecin n'est pas dupe sur la nature de la blessure et il trouve ce grand-père eut avenant envers sa petite fille. Il va donc avertir le maire. Mais Paul a senti le coup venir et a obligé Pauline à 'enfuir avec lui.

Le duo va arriver à Tulle, ville martyr où l'armée allemande commet des exactions Et coup de théâtre, on va découvrir qui sont réellement Pauline et Paul.Pauline va se découvrir deux alliés : Paul et le garçon qui les suit (c'est le garçon qui avait volé dans l'épicerie et rapporté le chapeau de Pauline).

Le scénario est intéressant, l'histoire bien menée, la chute de la première partie est surprenante. L'auteur est sans complaisance pour l'armée allemande et revient sur des épisodes dramatiques de la seconde guerre mondiale pendant l'occupation. le périple de Pauline est-il réellement crédible ? J'ai comme un doute mais l'histoire étant bien tracée on peut se laisser porter par le scénario.

J'aimé la douceur du graphisme renforcée par les couleurs et l'usage de l'aquarelle. Cela met beaucoup de douceur pour un sujet difficile. Les paysages sont réalistes et les personnages bien campés.

ce n'est pas une Bd qui apprendra beaucoup de chose sur cette période (mais ce n'est pas son objectif) mas elle reste agréable à lire et j'attends de lire le tome 2 pour découvrir l'évolution des personnages et de la situation.



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A Senlis, dix ans après l'histoire qui nous est contée, une jeune femme sonne à une porte et remet à la personne qui lui ouvre le journal de son frère. Puis, elle part en courant sans se retourner.
En Corrèze, 1944, dans un village désert, Pauline s'occupe des fleurs, des jardins, de l'épicerie. Elle semble être la seule habitante. Les autres ont sans doute fui devant les troupes ennemies. Et c'est ce que Pauline devra faire, elle aussi, jusqu'à ce que sa route croise celle d'un vieil homme blessé, occupé à délirer dans une maison vide. L'adolescente l'emmène avec elle.
Ce sont les couleurs fraîches et tendres de la couverture qui m'ont attirée. La nature semble paisible et grandiose. Sur un chemin de terre, de dos, une silhouette à la robe fleurie pousse un fauteuil roulant. Scène champêtre et douce. Mais, si on y regarde d'un peu plus près, au pied d'une clôture, gît un casque allemand.
Lorsque j'ai pris l'album pour le feuilleter, je me suis aperçue qu'il était suivi d'un deuxième tome. Celui-ci a l'air moins sympathique : la fillette et son compagnon sont menacés par des soldats ennemis qui les tiennent en joue.
Le dos de ce premier volume fait comprendre que l'image de présentation est trompeuse. Cinq vignettes déroulent une trame effrayante : après le joli village et le jardin plein de jeux d'enfants, les deux personnages principaux aux visages triste ou effrayé, puis, un officier de la Wehrmacht au rictus mauvais qui tient un pistolet. Un drame semble se jouer.
Et c'est vrai que les dessins offrent un grand contraste entre les couleurs claires et pastel et le vert-de-gris des uniformes. Les cases sont traversées par des onomatopées grand format : bruits de moteurs ou de tanks, coups de bottes, tirs de mitrailleuses, cris germaniques.
La petite qui vit seule en soignant les maisons et jardins désertés se nomme Pauline. Elle attend le retour de ses parents, mais le lecteur imagine bien que ceux-ci ont été déportés. le seul adulte s'appelle Eugène. Il lui apporte le produit de sa chasse et la met en garde : elle est trop naïve. Elle doit apprendre à se méfier de tout.
Restée seule après le départ de la troupe qui rafle tout ce qui se mange et détruit le reste par pure méchanceté, Pauline décide de partir vers la mer. C'est très loin ? Qu'importe. Elle a tout son temps. L'antique chaise roulante du père François lui servira à transporter ses bagages. Lorsque, dans un autre village, elle découvre un vieil homme blessé à la jambe et très ronchon, elle ne peut s'empêcher de s'arrêter, de le soigner, de l'emmener avec elle, malgré son éternelle mauvaise humeur. Il s'appelle Paul. Quelle coïncidence !
Malgré l'atmosphère lourde et tendue, les dessins sont ravissants, les teintes de dragées nous plongent dans le monde de l'enfance qui est celui de l'héroïne. On découvre l'histoire à travers les yeux remplis de naïveté de Pauline. Au fil des vignettes et des pages, tel un leitmotiv, celle-ci égare son chapeau et le retrouve de façon mystérieuse.
De riants paysages de campagne, de montagnes et de forêts alternent avec des fermes en pierres blanches, des fleurs, des animaux sauvages (lapin, papillon) ou domestiques (vache, chat).
Les personnages sont représentés en pied, le plus souvent, ce qui n'empêche pas les plans américains ou les gros plans.
La chronologie m'a posé problème. Il a fallu que je lise le deuxième tome et que je fasse quelques retours en arrière pour avoir une vue complète de l'histoire.
Cet album m'a beaucoup plu.
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Une B.D. toute en douceur dans le choix des couleurs et du dessin, qui pourtant narre un épisode douloureux de la seconde guerre mondiale. En 1944 Pauline se retrouve seule dans son village après que les allemands aient tué le dernier habitant qui lui a conseillé de se cacher. Elle part sur les routes, espérant rejoindre ses parents qui seraient en train de contribuer à la construction du mur de l'Atlantique. Elle vient au secours d'un vieil homme blessé et ils font la route ensemble, chacun avec son secret enfoui.
Les caractères sont bien définis et participent à la réussite de cet album: ce vieil homme acariatre nous agace alors que nous saluons le courage de cette jeune fille.
C'est surtout par le biais de son regard d'enfant que nous découvrons l'horreur et la folie guerrière.
Ce premier tome prend fin à un moment clé mais toujours avec une certaine douceur réconfortante. J'ai apprécié cette sensibilité de l'auteur et j'aurai plaisir à lire la suite.
Je pense qu'il est possible de proposer cette lecture aux collégiens pour leur faire appréhender cette période sous un angle moins classique.
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Cette BD en deux parties tourne autour de la rencontre inopinée de Pauline, une jeune fille laissée seule dans un village de Corrèze en mai 1944, et d'un homme âgé et blessé. Les parents de Pauline ont du quitter leur village laissant leur adolescente seule ; un jeune rôdeur va finalement la protéger, jusqu'à y donner sa vie, lorsque passe par là une unité militaire allemande. Pauline dès lors erre et tombe par hasard sur une ferme où est allongé un vieil homme blessé. Elle le soigne du mieux qu'elle peut et les deux décident d'aller vers la mer, Pauline poussant dans une chaise roulante l'homme qui dit s'appeler Paul.

L'histoire se devine pleine de bons sentiments, mais pour cela il faudra attendre le tome 2, car, pour le moment, on est présence d'un Paul assez abject dans ses commentaires et son absence de remerciements à son infirmière improvisée.

Les dessins, associés à des couleurs chaudes, évoquent plus le rayon jeunesse que des sujets aussi graves que la guerre, la résistance ou la confiance qu'on peut avoir pour autrui.

Après quelques longueurs, ce premier tome finit sur un rebondissement, qui n'en est pas vraiment un. L'empathie est absente, les personnages demeurent trop simples et sans passé : cette première partie de l'histoire est décevante.

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Pauline est une jeune fille qui vit seule au fin fond de la Corréze en 1944. Elle est isolée, sans voisin proche. Un soir débarquent les allemands. Elle décide de partir vers la mer, rejoindre ses parents, partis au loin. Ayant rencontré un vieil homme grincheux et blessé, nommé Paul, elle l'embarque dans sa fuite sur un vieux fauteuil roulant. Les relations sont difficiles entre eux, Pauline est courageuse, pugnace et amicale tandis que Paul ne cesse de ronchonner. Malgré tout, ils avancent jusqu'au jour où ils vont arriver à Tulle et se retrouver dans une ville assiégée par les allemands qui vont exercer une répression cruelle sur les habitants. C'est à ce moment que les secrets de nos deux héros vont se percuter.
Une très jolie histoire avec des aquarelles délicates qui tranchent avec l'apreté de certaines scènes, mais qui rendent bucoliques les chemins traversés par nos deux protagonistes.
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critiques presse (1)
Sceneario
03 novembre 2021
Les images de l’auteur tempèrent le propos, allègent le climat pesant qui règne sur l’Hexagone en ce mois de juin 44. Les dessins portent en eux la douceur et la jeunesse de Pauline, un brin naïve, mais courageuse et déterminée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tulle est devenue un tombeau loin des embruns marins auxquels tu aspirais. La mort règne à chaque coin de rue ... avec des corps sans vie qu'une fillette ne devrait jamais voir. Tu avais la mer pour rêve et je t'ai plongé dans un cauchemar sans trêve.

(page 55)
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Je m'appelle Franz Zümer. J'appartiens à la Wehrmacht du IIIème Reich et je suis Obersleutnant. Je fais partie d'un monde où il n'y a pas de place pour les juifs.

(page 55)
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Tu avais la mer pour rêve et je t'ai plongée dans un cauchemar sans trêve.
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