Aïe, je lis les premières pages et me dis encore une écriture ardue.
Au premier tiers de ce petit livre, je vais en fin de livre et vois master d'écriture et émulation collective. Il va falloir que je surmonte mes à priori négatifs mais cacophonie littéraire me vient à l'esprit.
Echanger, discuter partager avec ses collègues de cursus, soit, mais attention à ne pas limiter la compréhension à un entre soi. Tu vois de quoi je parle, oui. Mais le lecteur peut être pas.
L'histoire est pourtant intéressante.
Une mère venant d'accoucher a du mal à investir son bébé. Cela existe, je me rappelle d'une patiente m'ayant dit : ma fille vient d'appeler, elle semble perdue, elle vient d'avoir un bébé, son enfant est dans un transat, elle me dit, qu'est ce que je dois faire ?
Visiblement, la mère qui n'a plus de prénom sauf L, la lettre de début, ne va pas bien. Plus que de dépression du post partum, on pourrait évoquer une décompensation psychotique, mais magie du livre où l'auteur est maître de son oeuvre, aucun proche ou personnel médical n'intervient, seul quelques passants s'arrêtent et trouve l'curieuse, mais les passants, vous savez ça passe.
Des trouvailles. A l'instar du nénuphar de
Boris Vian, nous avons un figuier qui tel un fromager khmer et non pas savoyard emprisonne l'qui elle même est en passe devenir statue.
Un oiseau qui se fond dans le bitume, un nom qui s'efface à son tour, une folle de métro et bien d'autres messages délirants dont l'interprétation en veux tu en voilà sera au bon gré du lecteur qui lira à l'insu de son plein gré .
Tiens, je n'avais pas vu car écrit je ne sais comment. En tête de chaque chapitre un J quelque chose, -5 ou -256 ou + 89 ou + 43, bref sans ordre chronologique ce qui ajoute au mystère de la compréhension l'agacement de celui qui n'avait pas vu.
P118. J'ai corné la page ce qui n'est pas bien.L découvre un T sur le bitume glouton. Il semble que ce soit la première lettre de son son nom en train de disparaître. Qui ne suis je plus. Ca cogite, je relis le nom de l'auteur,
Emmanuelle Tornero. l'T, stop, ne délirons pas même s'il y a une fin et un début à tout.
Bref, une histoire intéressante exploitée sur un mode mastérien auquel on adhérera ou pas. Et des chapitres a picorer dont certains avec délice en regard des trouvailles et des émotions qui nous gagnent.
La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer.
Aie
p 154, cela semble être la fin.
Puis une dizaine de pages blanches.
Puis des listes. Est ce un sommaire ou la fin du livre.
Commentaire.
Je sais, je suis un peu bête et j'aurai besoin de l'pour m'aider.
Mais elle est hors champ.