Star Wars, tome 23 : Les Enfants du Jedi

Au bout de quelques pages, on se rend compte que l'histoire ne décollera jamais, que le récit est insipide et le rythme aussi lent qu'un escargot sur Tatooine.
J'ai vite passer les passages avec Leia et Han (Yan dans le livre haaaaa !) pour me consacrer à ceux de Luke, espérant y déceler des infos sur le nouvel Ordre Jedi ou sur l'ancien. Malheureusement, le récit sur Luke est à peine moins inintéressant.
Les interactions entre les Jedi promettent pourtant des dialogues ou des aventures plutôt intéressants mais ici, l'amourette de Luke et la mission sur le vaisseau « l'oeil de Palpatine » sont très insipides.
On est loin du récit de science-fiction, on est loin des oeuvres Star Wars tout court. J'ai peut-être aussi moins apprécié l'histoire car cela faisait longtemps que je ne m'étais pas plongé dans les romans de l'Univers étendu mais il faut reconnaître que cet ouvrage est particulièrement plein de défauts…
Un roman à oublier qui n'apporte rien à L Univers étendu… et dont l'auteure, Barbara Hambly, ne semble pas avoir compris le sens de la saga.

Pour en faire un résumé rapide, Luke se retrouve sur un vaisseau nommé l'oeil de Palpatine qui aurait été envoyé pour exterminé la résistance Jedi. Une Jedi se serait sacrifiée et aurait entré son esprit dans le système informatique du vaisseau pour sauver les Jedi. Évidemment, Luke tombe amoureux de l'esprit de la Jedi et cherche un moyen de la ramener à la vie.

Ce livre a été écrit à l'époque où Lucasbook ne faisait aucun contrôle de qualité sur ce qu'il sortait. On se retrouve donc avec de la merde. Ce livre est vraiment minable. Même avec 12 ans de recul, je ne réussis pas à trouver du positif à ce livre.

J'adore Star Wars et son univers et j'aimerais pouvoir dire que ce roman a prolongé le plaisir, mais il n'en est rien. le style est abominable, l'intrigue improbable et j'ai vraiment dû m'accrocher pour aller au bout de ce livre tant je me suis ennuyée. L'apothéose, c'est la romance entre Luke et l'esprit désincarné de Callista : je n'ai tout simplement pas compris comment c'était arrivé là (comme un cheveu sur la soupe). Bref, fan ou pas, on passera son chemin !